Public Enemies
Réalisateur:
Origine:
- États-Unis
Genres:
- Drame
- Crime
Année de production: 2009
Date de sortie:
22/07/2009
Durée: 2h23
Synopsis :
Basé sur l'histoire vraie de John Dillinger, un braqueur de banque hors pair qui a sévit à de nombreuses reprises dans l'Amérique des années 30. Avancé comme "l'ennemi public numéro 1" par le patron du FBI, John Edgar Hoover, Dillinger sera traqué sans relache par Melvin Purvis, l'un des agents fédéraux des plus efficaces.
Avis des internautes du film Public Enemies
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Publié le 6 janvier 2010
J'ai vu 'Public Enemies', personnellement raté en salles, sur le petit écran du dossier me précédant, lors d'un vol long courrier (avec 4 autres films!...). Et je n'ai pas du tout vu le temps passer! Pourquoi faudrait-il qu'un film donne toutes les explications? Dans la vie réelle, non plus, on ne vous donne pas le CV des gens que vous rencontrez, vous devez vous faire votre propre opinion au départ de quelques données, glânées ici ou là et parfois trompeuses... Blague à part, ce film de M. Mann est réellement excellent, et fait passer beaucoup de réflexions (la fin d'une ère, encore modelée par les mythes du Far-West; la disparition d'un système social permettant une parfaite "auto-nomie" au sens philosophique, et la démesure d'un destin, au profit d'une époque plus capitaliste, plus keynésienne, plus liberticide, voyant notamment la montée en puissance de J. Edgar Hoover, du FBI, des écoutes téléphoniques, de la surveillance policière, des traquenards et autres chantages), mais aussi d'émotions déchirantes vers la fin, avec une sublime mise en abyme! Et tout cela par la simple description objective des faits de la vie de Dillinger, sans violons, et sans rien oblitérer de la violence de cette biographie. Interprétation et montage superlatifs. Un régal pour les cinéphiles.
Publié le 11 septembre 2009
A travers le mythe de Dilinger, Mann revisite une période charnière des Etats-Unis. C’est encore le temps des hold-up sauvages (filmés avec une remarquable efficacité), qui vont générer une riposte organisée et sophistiquée. La fin d’un monde archaïque, mis à mort par une police déterminée et violente. D’un côté un personnage instinctif, entier, ne suivant que ses propres règles et vivant au présent avec une belle assurance (belle scène ou J.Deep décide du sort de son acolyte en deux secondes en le jetant hors de voiture). C’est une figure romantique et populaire par le choix de vie insouciante et libertaire qu’il représente. En face, un monde qui s’organise, se modernise justement pour éradiquer ce genre d’individus incontrôlables (la charge politique contre un monde déshumanisé et totalement sous contrôle est manifeste). Avec des hommes froids et déterminés, dans un excès qu’ils ne contrôlent pas toujours. C’est justement ce point de basculement qui interpelle : dans cette quête effrénée du résultat, il n’y a plus de place pour des états d’âme. Cette ambiguïté entre devoir et conscience est parfaitement rendue par C.Bale.
C’est dans ce contexte que Mann nous propose un film d’action pur jus, à la fois romantique et violent (les scènes de tuerie sont aussi spectaculaires que brutales). Jamais maîtres de leur destin, les héros, avec un jeu sobre et plutôt intériorisé, n’en sont que plus bouleversants. A ce titre, M.Cotillard nous montre une fragilité rare dans un cinéma qui impressionne par sa dureté.
Publié le 4 septembre 2009
Très curieux film que ce "Public ennemies". D'un côté (positif), il y a une reconstitution tout à fait remarquable de l'Amérique des années 1930. Les décors, les costumes, les voitures, tout y est. Il y a une brochette d'acteurs très en forme. Et il y a un montage très dynamique. D'un autre côté (négatif), il y a un scénario abyssal. C'est l'histoire d'un gangster qui tire sur tout ce qui bouge, et qui semble fasciner le public, d'un policier paysan mais sensé, et d'une ouvreuse de boîte de nuit dont le gangster tombe amoureux. Rien qui n'ait déjà été dit dix fois. Tout est arbitraire, et superficiel. Comment autant d'efforts techniques ont pu être investis dans un récit aussi stupide restera longtemps un des mystères de la création cinématographique. Cela se laisse voir, en raison de la maîtrise formelle, mais avec un immense sentiment de perte d'une grande opportunité.
Publié le 2 septembre 2009
J'ai choisi d'aller voir ce film seulement parce que le trio d'acteurs (Depp-Bale-Cottillard) m'a littéralement séduite. Mais comme l'ont dit d'autres commentaires: c'est long, il n'y a pas d'histoire, on ne sait rien sur personne, ça tire dans tous les sens ... et on se fait profondément ch***!!!! J'enrage d'avoir dépensé 9 euros et deux heures de mon temps ... pour ce navet!!!!! N'allez surtout pas le voir!!!
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columbo