Ce film m'a apporté au moins 2 choses : 1) j'ai pu me rendre compte qu'en 2013 la 3D n'était pas encore au point : on a régulièrement envie de modifier quelque peu la position des lunettes sur le nez, suite à l'impression que la vision est quelque peu déformée; cela n'aide pas malheureusement, c'est le système qui est encore assez approximatif et, de ce fait, ne vous permet pas d'être disponible à 100% pour le film 2) Galaxy est ce genre de film qui vous fait vous prendre conscience, une fois de plus, qu'il y a vraiment un gap culturel entre les deux côtés de l'Atlantique. On a toujours l'impression de retrouver un peu les mêmes gens, les même fonctionnements, mûs par les mêmes grandes valeurs morales et les mêmes sentiments formatés. Pour le reste, le scénario est assez basique, tout est assez téléphoné (non, non, la NSA n'intervient pas dans le film !). Le jeu d'acteurs est quelconque, les images sortent du commun bien-sûr (on ne va pas dans l'espace tous les jours), mais on ne peut pas vraiment dire qu'on a droit à de "belles" images. On a même l'impression que, à plus d'une reprise, le réalisateur a privilégié les prises de vue qui lui permettaient de mettre en valeur les effets de la 3D, plutôt que les plans qui auraient vraiment été les plus appropriées. Pour ces images pas trop belles, mais quand même très hors du commun, je mets quand même un 5/10.

Voilà un excellent film de Marion Hänsel. Rien à ajouter, rien à retirer. C'est une tranche de vie où, en effet, la tendresse prévaut. Et pas du tout une tendresse construite, ostensible, artificelle ou surfaite, mais une tendresse paisible et naturelle. Ou plutôt, une conjonction de tendresses qui surgissent tout naturellement dans ce road-movie attachant. Pas de forfanterie, pas de sexe, pas de violence, rien de raccoleur dans ce film dont on sort en se sentant juste bien. Les prises de vue sont d'une grande qualité et bien propres à Marion Hänsel (échappées vers le haut, montrant le ciel, une éolienne, un pylone électrique, ... qui vous font lâcher la scène en cours et vous gratifient tout d'un coup d'une bouffée d'espace inattendue). J'ai retrouvé avec plaisir la jeune actrice Gwen Berrou, toujours aussi authentique et décalée à la fois, même si ce n'est que pour quelques minutes (tout au plus). Il paraît qu'on la verra dans un rôle plus substantiel (en compagnie de lio !) dans le nouveau film de Yolande Moreau ("HENRI")que Cinebel nous annonce sortir chez nous le 11 décembre. A ne pas manquer !

C'est du comique à 5 balles, d'accord. N'empêche que je me suis bien amusé. Le couple Huppert-Poelvoorde est évidemment ici détonnant. Dussollier met une petite note d'intelligence dans ce film somme toute assez grossier. Au point de vue son, les dialogues étaient parfois à la limite de l'intelligible.

Pour un Ken Loach très hors standard, c'était très réussi. Extravagance, humour et sensibilité faisaient bon ménage. Un film qui fait du bien !

Bof ! Pas vraiment de l'humour noir, pas vraiment sinistre non plus, et pas vraiment gai non plus. Un hybride, quoi. Je me suis ennuyé et ai baillé aux corneilles du début à la fin, même si le contraste entre ces deux parties aurait dû me réveiller (?). La tendance "comédie musicale" est fâcheuse aussi, car elle rend encore plus difficile le suivi déjà rendu scabreux par la somnolence. Vous devriez pouvoir trouver mieux.