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ron_arad
  • Membre depuis le 11/03/2007
  • Nombre de critiques : 70
Publié le 18 mai 2007
Il y a du Da Vinci Code la dessous ; n’allez pas croire que c’est une pâle copie, bien au contraire ! Ce film est une bonne réussite. Tiré de faits réels, il relate une enquête et un serial killer américain qui à sévit dans la Californie des années 70 et qui se faisait appelé le Zodiac. David Fincher vient remettre les pendules à l'heure : le film, c'est du sérieux et on laisse pas ça à des branquignoles. La scène d’introduction donne immédiatement le ton : atmosphère remarquablement subtile et forte à la fois. Le film est tout en retenue et en sobriété, basé sur un rythme lent totalement assumé et une véritable atmosphère, s'attachant au vécu des différents protagonistes de l'histoire et très documenté Ca colle à la vérité de l'histoire, ce qui contribue à cette "teinte" si particulière du film. C’est super bien ficelé. Les acteurs, Gyllenhaal et Mark Ruffalo sont brillants. C’est un thriller palpitant et filmé avec maestria. Longue vie à ce film, comme on dit, et m… à Cannes.

Publié le 10 mai 2007
L'idée de marier technologie et magie était tentante; le résultat n'est pas une vraie réussite. Ca ne décolle pas. Le rélisateur a le mérite d'avoir essayé ce mariage de genre. C'est gentil, ça ne fait pas peur, c'est tout.

Publié le 16 avril 2007
Attention géant ! La vengeance est-elle justice, la justice est-elle une vengeance ? D’un sujet ultrasensible, Steven Spielberg en a fait un film profond et, ce qui ne gâte rien, un thriller passionnant. Les flash-back sur les événements sont puissants et surtout utilisés à bon escient. Les doutes qui s’installent, le choix que chacun se pose un moment dans sa vie quant à la place de sa famille, la peur qui vire à la parano ; rien que de très humain. Pas de super héros, simplement des hommes face à une histoire et qui ont assumés. Voilà qui nous change des Spielberg pop-corn. « Indiana Jones » ou « Jurassic Park » et du style hollywoodien. Le casting est exceptionnel ; pas de tous grands acteurs mais ils sont tous parfaits : Eric Bana, Mathieu Kassowitz, Michael Lonsdale, Mathieu Almeric, Yvan Attal et un certain Daniel Craig (vous vous souvenez : Elisabeth ?) ; j’en oublie certes. C’est du tout bon. Pourquoi ce film n’a-t-il pas reçu l’Oscar ???

Publié le 16 avril 2007
Film magnifique, film sombre, film culte ; les qualificatifs me manquent pour parler de ce chef-d’œuvre. Le père assiste son enfant dès la naissance et va le former jusqu’à ce qu’il vole de ses propres ailes. Un jour, vieillissant, le père va demander l’aide de son fils et celui-ci la lui donnera. Le père étant « rassuré » et le fils grandi car ce renversement va lui permettre de franchir de nouvelles barrières de la vie et lui assurer une maturité nouvelle. Alors qui est encore le père et qui est encore le fils ? C’est dans cette situation que se trouve Tom (Romain Duris), englué dans une vie de petites magouilles dans l’immobilier avec comme seule évasion, la musique techno lorsqu’il rencontre, par hasard, l’impresario de sa mère, pianiste défunte. Cette rencontre éveille un horizon nouveau : celui du piano et de la musique de son enfance. Ses objectifs deviennent aider son père et réussir une audition de pianiste concertiste. Il échouera à cette audition et ne parviendra pas à sauver son père de la mort, le même jour. Échec total donc. Deux ans plus tard, à la fin du film, comme le plus beau des printemps revient après le plus dur des hivers, Tom est heureux : il est l’impresario de son professeur, sa femme et …. il vengera, fortuitement une nouvelle fois, l’assassinat de son père. Film noir et film lumineux. Un bijou au niveau de la réalisation, photo parfaite et une musique, mélange de moderne et de classique, envoûtante. Le casting ? Je pourrais dire Romain Duris. Il est le film, il vit le film, il transcende le tout. Au top du top, une prestation olympique dans le sens de la mythologie grecque. Il ne faudrait pas oublier, dans le second rôle de professeur de piano, Linh-Dam Pham et la scène où, Tom qui ne parle que français et Miao-Lin qui ne parle que chinois s’enguirlandent copieusement, est magnifique. Ces deux là n’ont guère besoin de comprendre la langue de l’autre pour se comprendre et, sans gestes grandiloquents et sans ostentation, ils communiquent un max. Niel Arestrup est aussi très vrai en père qui sombre. La césarisation de ce chef d’œuvre est en tout point méritée pour toutes les catégories primées : meilleur film français, meilleur second rôle masculin : Niel Arestrup, meilleur espoir féminin : Linh-Dam Pham, meilleur réalisateur : Jacques Audiard, meilleure adaptation : Jacques Audiard et T Benacquista, meilleure musique : Alexandre Desplat, meilleure photo : Stéphane Fontaine, meilleur montage : Juliette Welfling. Une question me taraude cependant : comment est-il possible que Romain Duris n’ait pas reçu le César du meilleur acteur : les jurys ont leur raison que la raison ne connaît pas ? Pour moi, c’est le film de ce 21° siècle, à voir, à revoir, à déguster.

Publié le 16 avril 2007
Un hymne à l’humanité et à l’Humanité. Superbe.

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