Munich
Réalisateur:
Origine:
- États-Unis
Genres:
- Drame
- Thriller
Public:
Année de production: 2005
Date de sortie:
25/01/2006
Durée: 2h43
Synopsis :
Munich, 1972. Dans la nuit du 5 septembre, un commando de l'organisation palestinienne Septembre Noir s'introduit dans le Village Olympique, force l'entrée du pavillon israélien, abat deux de ses occupants et prend en otages les neuf autres. 21 heures plus tard, tous seront morts, et 900 millions de téléspectateurs auront découvert en direct le nouveau visage du terrorisme. Après avoir refusé tout compromis avec les preneurs d'otages, le gouvernement de Golda Meir monte une opération de représailles sans précédent, baptisée 'Colère de Dieu'. Avner, un jeune agent du Mossad, prend la tête d'une équipe de quatre hommes, chargée de traquer à travers le monde onze représentants de Septembre Noir désignés comme responsables de l'attentat de Munich...
Avis des internautesdu film Munich
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Publié le 16 avril 2007
Attention géant ! La vengeance est-elle justice, la justice est-elle une vengeance ? D’un sujet ultrasensible, Steven Spielberg en a fait un film profond et, ce qui ne gâte rien, un thriller passionnant. Les flash-back sur les événements sont puissants et surtout utilisés à bon escient. Les doutes qui s’installent, le choix que chacun se pose un moment dans sa vie quant à la place de sa famille, la peur qui vire à la parano ; rien que de très humain. Pas de super héros, simplement des hommes face à une histoire et qui ont assumés. Voilà qui nous change des Spielberg pop-corn. « Indiana Jones » ou « Jurassic Park » et du style hollywoodien. Le casting est exceptionnel ; pas de tous grands acteurs mais ils sont tous parfaits : Eric Bana, Mathieu Kassowitz, Michael Lonsdale, Mathieu Almeric, Yvan Attal et un certain Daniel Craig (vous vous souvenez : Elisabeth ?) ; j’en oublie certes. C’est du tout bon. Pourquoi ce film n’a-t-il pas reçu l’Oscar ???
Publié le 23 février 2007
J'ai visionné munich dimanche et je suis vraiment resté scotché à mon écran du début à la fin. superbe. un grand spielberg et un tout grand film. le sujet abordé est très inconfortable et il faut peut-être voir là la non reconnaissance aux oscars de l'an dernier. spielberg a su donner une interprétation à dimension humaine à ces événements tragiques. tout est parfait, dans le moindre détail. les héros apparaissent avec leurs forces et faiblesses. pas de tout grands acteurs comme tom cruise ou tom hanks, ce qui renforcent leur puissance. éric bana est monumental et criant de vérité, daniel craig annonce james bond, mathieu kassowitz se surpasse, michael lonsdale est époustouflant et tous mériteraient une éloge. on obtient pas un tel résultat sans une direction d'acteurs magistrale. les flash-backs sur l'enlèvement et l'assassinat des otages par les palestiniens sont durs mais à bon escient (rien à voir avec un patchwork vu récemment). chaque personnage est à la fois bon et mauvais, quel que soit son camp. c'est un film fouillé qui emballe à la fois une intrigue très thriller et une vérité sur la conscience qui sommeille chez chacun d'entre nous. c'est la peur qui apparaît à chaque plan; la peur de mourir, la peur de voir des innocents ou ses proches mourir ou tout simplement la peur de se tromper. que dire des reconstitutions urbaines des années 70, sinon que ça m'a vraiment l'air très bien fait. la qualité des images est impeccable et la prise de vues, caméra à l'épaule, fait vivre plus que voir ce film. rien d'une reconstitution historique mais un film très 7° art, une intrigue, une morale, ou quand la fiction devient réalité ! bref un BIJOU; chapeau bas m. spielberg
Publié le 29 septembre 2006
La dramatique prise d’otages de la délégation olympique d’Israël par des palestiniens a projeté en 1972 la communauté internationale dans le cycle du terrorisme tape-à-l'œil et médiatique. La réplique israélienne fut cinglante et tout aussi pathétique. Elle instaurait de manière pérenne la loi du talion, dont on ressent encore à ce jour les séquelles. Spielberg focalise sur ce raisonnement stérile en intégrant la reprise de ces évènements comme structure narrative de film. Punir les responsables en utilisant les mêmes méthodes permet-il de mettre fin au terrorisme ? Tuer un homme capable des pires horreurs n’est pas à considérer comme un meurtre ? Voilà en gros pour le message. Malheureusement, l’illustration est trop poussive et l’ennui s’installe vite. Pourtant Munich renferme d’énormes qualités. En premier lieu les acteurs, Eric Bana, Daniel Craig et Mathieu Kassovitz sont plus que confondants de talent. La prise d’otage reconstituée très fidèle à la réalité, insiste bien sur l’aspect de ce phénomène médiatique que l’on découvrait alors. La scène entre les deux terroristes israélien et palestinien est magistrale. Et ce ne sont que quelques exemples… Mais le tout manque de constance. Spielberg s’appesantie trop sur certains passages plus « mineurs » et le côté répétitif des actions bien qu’intentionnel vient miner notre intérêt. Une bonne coupe de 30 à 40 minutes aurait mieux servi cette œuvre dont on sort quelque peu accablé et déçu.
Publié le 17 avril 2006
"Qui sauve une vie, sauve l'humanité entière", c'est ce que les rescapés dirent à Oscar Schindler à leur libération dans Schindler's list. Rapport à Munich ? : Steven Spielberg. Et on pourrait dire cela à Avner aussi même si la vie qu'il a sauvée est la sienne mais aussi celles de son épouse et de sa fille. "Je ne pourrais plus continuer à vivre si je n'accepte pas cette mission". Réaction humaine et émotionnelle car Avner entre dans le monde sans foi ni loi des services secrets internationaux. Par le massacre de Munich, Septembre Noir fait passer à la vitesse supérieure le cycle infernal de la violence : attentats/répression. Collectivement, pouvait-on réagir autrement que par la loi du talion : le débat, trente ans plus tard est toujours d'actualités. Avner, projeté dans ce monde infernal va connaître succès, échecs, doutes et jeter le gant. Ce qui lui a sauvé la vie et celle de ses proches, présents ou à venir, est sa loyauté. Voilà un film qui n'a rien du petit fretin; certainement un grand Spielberg : à voir ou à revoir.
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Marylyn