J'ai une réflexion un peu particulière à propos de ce film. Si on compare les cotes attribuées par les visiteurs néerlandophones (des 8 et des 9, un seul 3) à celles des francophones (3 en moyenne), on ne peut qu'être frappé par la disparité. Comme ce film ne peut plaire à un public aculturé et superficiel, je suis tenté de conclure qu'en moyenne, le public flamand est sans doute nettement plus raffiné... Ceci dit, il n'y a quand même qu'en tout une quinzaine d'avis émis, sans doute trop peu pour servir de base à une étude sociologique. J'en profite pour donner un 8 bien mérité!

J'ai une réflexion un peu particulière à propos de ce film. Si on compare les cotes attribuées par les visiteurs néerlandophones (des 8 et des 9, un seul 3) à celles des francophones (3 en moyenne), on ne peut qu'être frappé par la disparité. Comme ce film ne peut plaire à un public aculturé et superficiel, je suis tenté de conclure qu'en moyenne, le public flamand est sans doute nettement plus raffiné... Ceci dit, il n'y a quand même qu'en tout une quinzaine d'avis émis, sans doute trop peu pour servir de base à une étude sociologique. J'en profite pour donner un 8 bien mérité!

Quelle déception! Ce film n'est pas un navet, mais toute une botte de navets ! Comme un autre critique dans ces colonnes, j'ai regardé ma montre après quelques dizaines de minutes et, avec mes proches, nous nous sommes demandés si on n'allait pas sortir, car cela commençait à bien faire. On a tenu jusqu'au bout, car la soirée était quand même déjà foutue, vu que la longueur excessive du film impose des horaires inhabituels... ! Même raccourci à 90 min, cela ne serait toujours pas bon, car tout, y compris le scénario, est minable. C'est particulièrement le grimaçant François Cluzet qui contribue le plus à énerver le spectateur, mais tous ces personnages fallots sont dès le début du film très peu sympathiques. C'est du mauvais Claude Lelouch, mâtiné de "Les Bronzés" de Patrice Leconte. Au moins, dans un Lelouch, on est tenté de s'identifier à l'un ou l'autre personnage, car les acteurs sont le plus souvent physiquement beaux. Ici, il n'y a guère qu'une ou deux actrices (Cotillard) qui méritent ce qualificatif. Du déjà vu, du répétitif dans la médiocrité, de la rigolade qui sonne faux... Bref, un film à éviter absolument. Je ne comprends pas comment la critique peut recommander ce film mal torché et qui révèle une bande de caractériels tous plus minables les uns que les autres...

Ah! Quel superbe petit bijou, ce film! Les critiques ne l'ont sans doute pas vu, pour écrire et déclarer leur dedain en intervieuw radiophonique... Isabelle Huppert et Bouli Lanners y sont parfaits, l'un dans son rôle de psy qui en a marre de son métier, l'autre de la putain de luxe qui se pose des questions existentielles face à son âge et à ses client infantiles. Ils se rencontrent au fil de péripéties inattendues pour se retrouver vers la fin du film face aux vrais problèmes de la psychiatrie... Rupture de ton un peu inattendue mais qui met bien en valeur tout ce qui s'est déroulé jusque là. Dommage que le public boude un peu ce excellent film qui rappelle un peu, par son ton, son ambiance et son inventivité, l'excellent "La tête en friche", avec Gérard Depardieu et Gisèle Casadesus. A voir absolument. Certes à mille lieues des grandes machines de guerre américaines, mais quel cinéphile s'en plaindra?

Bof... Pour moi, ce gros effort américain ne mérite pas les éloges lus ici et là. Son principal défaut, que ne connaissait pas son illustre prédécesseur et inspirateur en matière d'onirisme, à savoir Matrix, est de fort mal représenter le monde des rêves. Ici, le rêve apparait comme une autre réalité, à peine distinguable de l'original, et apparemment tout aussi rationnelle. L'idée de base n'est pas mauvaise, une fois admis la possibilité de pénétrer le rêve d'autrui. Une autre bonne idée, c'est la possibilité de retrouver en rêve un être cher disparu dans le monde réel. Et l'interférence de ce phénomène avec le rêve plus ou moins dirigé destiné à permettre l'"inception" est aussi un fil conducteur digne d'intérêt. Enfin, la compression temporelle au sein des rêves est assez bien exploitée. Mais globalement, ce film est un échec.