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Albert Leduc
  • 83 ans
  • Membre depuis le 02/09/2006
  • Nombre de critiques : 30
Publié le 22 septembre 2011
Mouais... Pas mal, ce film. L'actrice principale y fait une belle création. Mais sa détresse me semble rester au niveau de l'épiderme. Certes l'inceste père-fille est de nature à affecter profondément la victime, mais je doute que d'exprimer à haute voix à son père dans le coma le succès enfin retrouvé d'une relation "normale" soit suffisant pour se sauver. Je donne un 6/10.

Publié le 14 août 2011
Sacrebleu ! Quel film ! Lars von Trier aborde ici un sujet terrifiant et le traite avec une énergie et une finesse exemplaires. La remarquable palette d'acteurs que le cinéaste a rassemblé se justifie pleinement; ils sont tous parfaits dans leur rôle. C'est du tout grand cinéma, qui atteint les sommets de Ingmar Bergman et Luchino Visconti. À voir à tout prix, même si la vision du film troublera pas mal de spectateurs et provoquera maint cauchemar...

Publié le 9 avril 2011
Splendide histoire, toute en touche d'une grande sensibilité. Cela me rappelle la chaleur de "Le coeur en friche" ou de "Ensemble, c'est tout". De la toute grande comédie dramatique, comme quelques cinéastes européens peuvent les réaliser. Je recommande "chaudement".

Publié le 1 janvier 2011
Spendide ! Performance d'acteurs éblouissante. Mike Leigh met en scène ce couple de sexagénaires (Tom et Gerri) qui vivent leurs dernières années tout en sérénité, et auquel divers personnages plus à la dérive l'un que l'autre, tentent de venir se raccrocher, comme à une dernière bouée de sauvetage. Le rôle de Mary est tout particulièrement bien interprété et la technique de gros plans du metteur en scène est essentielle pour bien la mettre en valeur. J'ai songé à plusieurs reprises au meilleur Ingmar Bergman.

Publié le 6 décembre 2010
Comme l'ont écrit les critiques professionnels, ce film est un réel petit bijou. Il rafraichit formidablement la comédie, en y entrelaçant un contexte politique et sociétal de tout premier ordre. Petite fille algérienne abusée sexuellement alors qu'on prétendait lui apprendre le piano, Bahia a définitivement choisi d'utiliser ses charmes dans sa guerre contre les injustices de droite. Au diable la bienséance, le sexe est l'arme suprême et imparable! Quand au héros masculin, superbement interprété par Jacques Gamblin, il a hérité d'un père hyper-réac qui semble tout ignorer des origines juives de sa tendre épouse. Le père de Bahia, ouvrier émigré arabe, bon-à-tout-faire mais artiste peintre de grand talent, est un des personnages secondaires des plus attachants, qui réalise sur commande une trentaine de tableaux magnifiques, entre deux réparations de mobilettes ou de machines à café. La conclusion du film : quand nous serons tous des bâtards, grâce à un brassage sexuel tous azimuts, le monde pourra enfin tourner rond !

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