Film ambigu aux relents de racisme. Sous un "masque" de tolérance, c'est l'histoire du bon petit gars blanc qui détruit le juif, le black et le chinetoque. Étrange, étrange, … Faire jouer "naturellement ce rôle à des enfants accroît ce malaise. C'est nos mouflets qui décideront finalement si c'est une bonne idée de faire jouer des rôles d'adultes aux enfants. Perso, je tiens que la finalité de ce film est purement "commerciale", à moins que ce ne soit un film "blanc-nègre" ? A éviter.

La suite d'"Élisabeth" ne rejoint pas le premier épisode. La première version était très "bollywoodienne", celle-ci, très "hollywoodienne". Bien sûr Cate Blanchett illumine toujours le film sans atteindre à la magie du premier. Elle est de tous les grands films récents : hot fuzz, chronique d'un scandale, the good german, aviator, … et ce, pour notre plus grand plaisir. Une actrice au sommet de son art. Bref, un bon film et sans doute le réalisateur ferait bien d'en rester là.

Les promesses de l'ombre ne sont sans rappeller "a history of Violence", le chef d'oeuvre de Cronenberg. Les Promesses de L'ombre est une immersion dans la Mafia Russe de Londres. Les intrigues toutes centrées autour de ce thème évoluent en parallèle , chaque scène prend son sens au fur et mesure du récit et s'avère indispensable à sa compréhension. Cronenberg a su ciseler un film de genre très bien construit avec un suspense qui garde le spectateur en haleine tout en développant comme à son habitude ses obsessions. Viggo Mortensen y fait une prestation exceptionnelle et Naomi Watts est toujours juste et elle pilote une Oural 650 solo. En croiser une sur routes est assez rare, mais la voir ainsi menée à l’écran par l’actrice fétiche de Cronenberg n’enlève rien au charme froid et destructeur de cet excellent film.

La musique élevée au rang d'acteur; comme innovation au 7° Art, c'est fameux. Le scénario est simple : là ne réside-telle pas la difficulté ? Deux paumés, déçus par l'amour qui se découvrent par la musique et une histoire qui va se terminer sur une finale moins traditionnelle que le happy end habituel. Interprétation sobre, poignante et naturelle des deux comédiens qui vont faire un bout de chemin simple, sincère et avec une émotion à fleur de peau. Sans oublier ce troisième personnage : la BO. Bref, à voir pour cette sensation unique que le film procure.

Film déjanté; on aime ou on aime pas. Scènes gore, en coups de geule et aussi réflection sur la société de consommation : un thème qu'on a tendance à faire passé au second plan. Jean Dujardin peut mieux.