motardblond

motardblond
  • Membre depuis le 15/04/2007
  • Nombre de critiques : 90
Publié le 29 février 2008
Daniel Day-Lewis est le corps de ce film. Enfin un film hollywoodien peu banal. Le film tombe à pic avec la pénurie actuelle d'or noir. C'est un film de confrontation dure où seules les puissances physique et financière importent. C'est un film long mais l'alternance des rythmes et la musique modulent très bien son déroulement. Bref, on en reparlera.

Publié le 29 février 2008
C'est balzacien et c'est très bien. C'est aussi très parisien. Le nombre élevé de personnages empêchent une analyse plus en profondeur et cela colle bien à l'esprit de la ville lumière. Le résultat est plus mûr que dans l'Auberge espagnole et les Poupées russes. Cédric Klapisch a incontestablement signé ici une grande œuvre. Romain Duris y retrouve un envergure qui lui colle mieux que dans certains de ses films très récents. Les autres acteurs ne sont pas éclipsés pour autant. Klapisch fait preuve d'un art novateur qui s'ouvre au-delà des frontières de la culture française. En mettant ses histoires à un niveau banal, il parvient à les vigorer et leur donner l'humanité désarmante des petits riens qui font de grands touts. Bref, c'est du tout grand art.

Publié le 29 février 2008
A araignée rouge : non mais c'est n'importe quoi ! Ce film EST LE FILM FRANCAIS de cette décennie. Et scandale il y a eu au niveau des césars : ce n'est pas la moisson récoltée par ce film mais le fait que le césar du meilleur acteur n'ait pas été attribué à Duris mais à M*** B***!

Publié le 20 décembre 2007
Thriller dramatique un peu trop complexe. Un gratin de casting ! Le mieux étant l'ennemi du bien, cet ensemble, finalement hétérocilte, ne produit pas de l'excellence mais induit les ambitions plus larges chez Guillaume Nicloux. Éric, le héros du film est sur le point de fonder un foyer lorsque son père se rappelle à lui, ou plutôt, les cendres de ce père qu'il n'a jamais connu. Peut-on devenir père en ignorant le sien et un fils doit-il payer pour les bévues de son père ? Le dilemne est là et Éric tombe dans l'engenage des cauchemars. Guillaume Canet ne démérite pas mais est un peu seul face à tous les seconds rôles joués par des acteurs de premier rôle.

Publié le 20 décembre 2007
C'est un bijou, je vous dis ! Ce film d'Émmanuel Mouret étincelle au jeu des antagonismes de la chair et de l'esprit. D'un couple au second, les histoires s'enchâssent autour d'un baiser ou, plutôt, de tout ce qu'un baiser peut provoquer à l'esprit et au corps. Les apprentis sorciers de l'amour vont se prendre à leur jeu : la rhétorique simple de l'esprit rapidement déjouée par ce désir que l'on ne saurait voir. Ca rappelle le thème d'Eternal sunshine of the spotless mind ! La déraison et la logique entraînent un comique de génie. Tout y est fin et subtil et le sérieux du discours n'empêche aucunnement un divertissement charmant. Les acteurs: Julie Gayet, Virginie Ledoyen, trop absente des bons rôles récemment, et Émmanuel Mouret himself. Ils jouent leur grand écart (action-parole) avec charme, persuasion ou encore ingénuosité : superbe. Il y a du Rohmer là-dedans. Bref, à voir !

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