Ah ! nos amis les américains sont de grands voyageurs, au volant de leur 4X4 pick up tirant leur caravanne aluminium pour traverser les US de désert en désert. Tiens, en parlant de désert, celui de Hills Have Eyes n'est toujours pas dans le guide Michelin. Pourtant, il y a un super restaurant pour demi-zombis ayant abusé des UV derrière les colines, aprés la dernière pompe à essence à gauche. Et ainsi démarre le film. Une famille américaine moyenne (armée jusqu'au dent) a décidé de se rendre en Californie je crois, en caravanne (ils ont une voiture aussi pour tirer la caravanne). Mais en chemin, il rencontre un pompiste étrange qui reçoit des colis étranges de la part de gens étranges (on saura qui c'est plus tard), mais pas par la poste donc, qui leur indique The raccourci à ne pas prendre sur un malentendu. Bien sure, ils prennent The raccourci à ne pas prendre car le papi de la pompe, c'est vrai, même si il ressemble à un des paysans dans Délivrance, on peut lui faire confiance avec sa gueulle d'ange. Le scénario: le message je crois, est de dire "Non au nucléaire, c'est dangereux". Et effectivement, on en est (si on l'était pas déjà) convaincu à la fin du film. Le suspens: dans ce genre de film on se demande toujours qui va mourrir, qui va survivre. Donc je vous donne pas la réponse. Là c'est aussi comment ils vont mourrir, on est pas déçu. Simplement, le réalisateur a bien mis en place le décors : ils sont seuls au millieu de nul part sans aucun moyen de communication, les personnages: une famille de base qui ne semble pas avoir quelques habilités particulières en matière de self-defense, 3 femmes, un bébé, un papi, un gamin qui a l'air bon en bricolage et un mari avec des lunettes. Famille de base donc. Les monstres: des cannibales aux canines et à l'appetit aiguisés. C'est au final un bon film, une Amérique critiquée par le semi-monster chantonnant l'hymne américain, un peu lourd les monsters parfois avec leur remarque dans le style "Nous sommes devenus ce que nous sommes à cause de vous", mais bon, ils ont plus toute leur tête. Donc, à voir une fois, c'est pas un chef d'oeuvre attention, mais ça passe.

Un film sombre, mais ça c'est normal, l'héroine craint le soleil me direz vous. Tellement sombre que les scènes d'action, se résumant à: je te couperai la tête, et le bras, et la jambe, et la tête, hallouette, se résument à des grandes giclitudes de sang qui giclent dans tous les sens. Le scénario: une double quête, trouver la femme qui trouvera le talisman pour tuer le gros vieux vampire pas beau coiffé à la Amadeus, avec au millieu des curés guerriers, une milice privée anti-vampire qui s'entraîne nuit et jour, jour et nuit, et l'héroine ... Le tournage des scènes: donc plein de sang partout, ça gicle dés qu'une épée est tirée du fourreau. Des gros plans en caméra plongée à n'en plus finir sur le décolletée de l'héroine (effet de redondance poitrinesque), une touche d'érotisme par ci par là, quelques chevauchées (pas fantastiques) qui nous mènent tout droit (à ça on s'y attendait pas) au combat final. Heureusement les bons meurrent, les méchants meurrent, tout le monde meurrent, euh, sauf l'héroine si je me souviens bien. Alors voilà, Bloodrayne, c'est un peu décousu comme film, ça se passe dans le noir, trop sombre, on voit rien les 3/4 du temps à part le sang qui gicle de partout, les costumes, bof pas terribles, les coupes de cheveux vraiment trés trés limite. Un film pas trés captivant au final, une histoire peu prenante malgré beaucoup d'efforts (peu être trop d'efforts) pour maintenir un rythme soutenu dans un bain de sang pas vraiment convainquant. Moyen trés moyen.

J'ai vu ce film en VO sous-titrée en espagnol, mais au niveau des dialogues, cela ne m'a pas gené car c'est pas du Audiard. L'histoire: deux clans ninjas vont s'affronter à mort aprés être tombés dans le piège machiavélique (pour ne pas dire le panneau) d'un monarche despote qui ne savait pas vraiment comment se débarasser d'eux. Les supers ninjas s'entretuent en utilisant quelques uns de leur super pouvoir dans une belle forêt ou les feuilles mortes se ramassent à la pelle (ainsi que les cadavres) sous fond d'histoire d'amour à la japonaise (je t'aime moi non plus). Assez bien tourné avec des beaux effets spéciaux dans un beau cadre verdoyant/roujoyant, mais le scénario qui demeure peu intéressant avec quelques plans inutiles à répétition (on passe d'un plan d'un personnage figé au plan d'un toit d'une maison pour enfin reprendre l'action, niveau transition c'est assez catastrophique, mais on ne perd pas le fil). Je m'attendais à mieux, la fin est exactement la même que celle dans HERO, chinois japonais même combat: on s'aime à la mort, on s'entretue mais à la fin on regrette de s'être laissé emporter par tant d'émotion au nom de la cause. Et c'est toujours l'homme qui se sacrifie. A choisir, je préfère HERO dont la réalisation est vraiment magnifique avec aussi son lot de feuilles mortes bien rouges qui tournoient au ralenti dans l'air frais du matin d'automne. Apparemment les réalisateurs outre manche aiment bien cette période de l'année. A noter que dans ces deux films, les héros se sacrifient (en partie) toujours pour la bonne cause du pays et du peuple, sans sacrifice humain le pouvoir reste aveugle aux cris de désespoir du peuple, et ça marche. Peut etre faudrait il en France que quelques chomeurs se jettent dans la Seine pour que le gouvernement français, lui aussi, ouvre les yeux et prenne les bonnes mesures économiques pour redresser ce pays qui s'enfonce dans le marasme économique le plus total.

J'ai juste regarder les 8 1ère minutes (au delà à mon avis ça sert à rien) et cela donne ça: un gros lézard en pate à modeler pas beau à voir crachant du plasma fluo atomique de sa bouche (costaud la pate à modeler, sur le coup je me suis dis, il va fondre) perdu sur la banquise au milieu de maquettes de chars s'attaque à une bande de kamikasés sortant de sous terre au volant d'une mini perceuse éléctrique. Là j'ai dis OK, stop c'est bon. Je me suis dis: je dois être trop vieux pour regarder ce genre de "conneries" totalement débiles, je m'attendais à des effets spéciaux mieux faits (c'était vraiment par pure curiosité). La génération manga, au secours !!! Fuyons !!! Le meilleur moyen pour abrutir tout un pays. Aucun intérêt.

Pourquoi filmer un tel navet, on se demande ? Pourquoi dépenser de l'argent dans une sous production de série Z qui ne vous montre rien, enfin si, vous voyez passer quelques paires de seins, de fesses par ci par là dans une pseudo atmosphère guinesque renflouée à grand coup de scène de karaté, ou était-ce du taikendo ? Inutile et usant, ce film n'apporte rien,même pas l'envie de se demander si les centres de réabilitation pour femmes ne sont tout simplement pas des centres auto-productifs de lesbiennes. Ce film (est ce un film?) est tout simplement nul, les acteurs (quels acteurs ?) sont nuls, le scénario (si il existe) est nul. Tout est nul.