Hostel: chapitre II

Titre original: Hostel: part II
Origine:
  • États-Unis
Genre:
  • Horreur
Année de production: 2007
Date de sortie: 27/06/2007
Durée: 1h34
À partir de 16 ans
Synopsis : Beth, Lorna et Whitney, trois jeunes Américaines en vacances en Europe, rencontrent une superbe femme. Celle-ci se propose de leur faire découvrir pour un week-end un établissement de cure où elles pourront se reposer et s’amuser. Attirées par cette offre, les trois jeunes femmes la suivent et tombent dans son piège. Livrées à de riches clients associant l’horreur au plaisir, les trois jeunes femmes vont vivre un cauchemar absolu...
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    5.5/10 9 votes - 9 critiques
  • 5.0/10  Cote de DH.be du film Hostel: chapitre II

Posters du film Hostel: chapitre II

Photos du film Hostel: chapitre II

Avis des internautes du film Hostel: chapitre II

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Publié le 30 juillet 2007
Le premier volet, laissait une interrogation quant à l’équilibre mental d’Elie Roth. Autant de volonté à montrer la perversité humaine et nous infliger une violence aussi gratuite relevait soit d’une démarche de purement mercantile soit d’une réelle pathologie. Toutefois, ce film laissait entrevoir un auteur qui possède son propre imaginaire et un univers spécifique. C’est sur cet embryon que je me suis décidé à voir le second volet, également sur le ressenti positif du public. Bien m’en a pris. Hostel 2 est une œuvre profondément inspirée et particulièrement aboutie. Elie Roth se fixe un cadre extrêmement établi pour exploiter au mieux l’histoire de cette organisation secrète. Il s’est débarrassé totalement des aspects « teen movie » et nous plonge dans une ambiance très seventies pour un film qui cultive les mythes de l’horreur. Sur le visuel, la référence au cinéma gothico horrifique italien sert de trame. Même malaise constant jusqu’aux scènes les plus ordinaires. On y croise Edwige Fenech ou Ruggero Deodato véritables icônes de ce cinéma de genre. Mais l’ambition de Roth va bien au-delà du simple hommage. Il pose une véritable réflexion sur le bien et le mal, et comment appréhender ces notions dans l’urgence de situations. Il joue avec nos nerfs autant qu’avec ses personnages et nous emmène dans un véritable gouffre pesant et quelque peu traumatisant. A l’image de la scène où apparaît un ersatz de la Comtesse Bathory dans une scène d’une rare puissance magnétique bien que totalement dépouillée d’effets gores appuyés. Si Hostel dans sa première version n’était que facilité, il faut le considérer comme le brouillon de cette œuvre parfaitement orchestrée et diablement féroce.

Publié le 25 juillet 2007
Dire que c'est une daube, je ne suis pas d'accord, Tarentino je suis desole mais c'est un bon, personnellement je le trouve excellent. C'est vrai que l'ambiance morbide du Hostel-1 a disparu en partie, la sequence d'achat sur internet de la prochaine tete a massacre casse un peu l'ambiance moyen-age du cadre de Hostel-1 meme si l'idee est orginiale, je trouve qu'elle ne cadre pas avec la Slovakia atmosphere du 1. Avoir choisi un acteur de serie B comme Richard Burgi, la franchement, mauvais point pour le film. Sinon, les scenes de tortures sont trop courtes, dans le premier episode elles ne duraient pas dix ans non plus, mais l'ambiance etait plus gore, plus lourde, surtout l'usine qui ressemblait vraiment a un abattoir baroque et la scene de torture du petit blondine, terriblement efficace. Sinon le denouement est pas mal, mais la derniere scene de dialogue entre le tortionnaire et sa victime est trop longue, ca le fait pas, je trouve ca sans tension, on n'a pas la pression, effet mou, pas prenant. Dans Hostel-1 on avait 3 gars en folie dans l'ambiance du quartier rouge d'Amsterdam (je tiens a dire qu'il n'y a pas que les prostitues et l'herbe en Hollande, il y a des canaux fluviaux super-sympas, c'est vert, des velos de partout ...), dans le 2 on a 3 femmes dont le jeux d'acteur je trouve est tres moyen, la beunette (ah euh aga il est ou mon notepad), la barbie-girl (qui arrete pas de sauter dans tous les sens) et l'intello-parano bourree au as (regard tenebreux toujours sur ses gardes mais qui tombe quand meme dans le panneau). Il y a un truc dans ce film qui passe pas, par rapport au 1 l'ambiance est trop surfaite, un coup fleur-bleue eau de rose, un coup gore, la transition entre les 2 passe mal, dans le premier Hostel la transition etait bien meilleure je trouve. Cela demeure tout de meme un bon thriller, si vous comparez avec ce qui sort sur les ecrans en ce moment, Hostel Part II reste un film a regarder, mais sans plus. Je conseille de regarder le 2 avant le 1 histoire de ne pas etre trop decu. Un petit 6/10 pour Tarentino et par rapport au 1.

Publié le 16 juillet 2007
Alors là, bien d'accord avec Golgoth. Non mais c'est vrai quoi, c'est quoi ce film où on ne voit même pas de l'insoutenable pendant une bonne moitié ?? Merde, on paie pour ca quand même ! Pas assez d'organes mis à nu à coups de cutters, pas assez de murs tapissés d'hémoglobine ni de visages perforés à la scie sauteuse ! Passe encore si on avait au moins fait défiler quelques bonnes petites scènes d'amputations à la hache, là au moins ca fait plus de dégâts et ca hurle à tous les coups, bref, on se serait consolé sur la qualité à défaut de la quantité ! Mais là non. Pfft … déçu, quoi ! Et je ne parle même pas des de cris de douleur qu'on entend à peine pendant un quart de film, alors qu'on était venu pour ca. Non, vraiment moi qui me réjouissais à l'avance d'un bon spectacle de souffrance bien revigorant, pour le compte on n'a droit qu'à du suggéré pendant une bonne partie de film. Sincèrement, monsieur Roth, pensez un peu à nous ! Rajoutez du gore, quoi, c'est un film de gore ! Je sais pas moi, au besoin faites un film plus long, une édition spéciale, n'importe quoi, mais de grâce que ca gicle, que ca transperce, que ca désosse, que ca coupe, que ca désentripaille, que ca se répande en bien visqueux sur le sol, que ca s'éviscère, que ca s'édente, que ca égorge (ou plutôt non, pas ca, ca va trop vite, ou bien alors à la fin de l'une longue torture, là vous pouvez), que ca supplicie bien longtemps et que ca défigure (avec des armes blanches, siouplé, et au ralenti si moyen, mais avec le son en digital , hein). Arrêtez de nous promettre et de ne rien nous donner, quoi, un vous prendrait pour un politicard reconverti. Et puis songez un peu aux gens comme moi, il nous faut notre dose d'horreur, c'est vital, voyez-vous, y a plus que du réchauffé dans les journaux alors déjà que je suis obligé d'aller payer une place de ciné pour voir ce que j'aime, qu'au moins il y ait de quoi nourrir mes goûts. Merci de vous en souvenir pour la prochaine fois, Monsieur Roth. Salutations distinguées à votre femme et vos enfants.

Publié le 15 juillet 2007
Et ben voila je suis allé le voir ce fameux hostel 2 qu'on nous annonçait avec tambours et trompettes comme étant hyper gore, insoutenable, à en vomir ses tripes et plus encore... et ben franchement c'est décevant. Ce film est mou, tout est suggéré, voire caché et de plus ça manque de victimes. Là ou le premier opus sortait d'énormes couilles velues afin de nous scotcher à notre siège, ici la sauce ne prend pas. Certes la première victime est assez intéressante, mais passé cette scène, trop courte d'ailleurs, de pure délectation, on sombre dans le n'importe quoi, on voit une main tenant un instrument de torture qui se lève, mais pas l'endroit où elle s'abat. On ne croit pas une seconde à la douleur des victimes... enfin bref on voit plus de tripes et de sang dans pirates des caraïbes 3 que dans Hostel 2 Donc si un opus 3 sort, j'espère que Eli Roth se souviendra que pour faire du gore, il faut MONTRER ce qui se passe, et non le suggérer...

Publié le 7 juillet 2007
Destination la contrée des horreurs avec une nouvelle passe franchie dans le besoin de jeter en pâture au public du plus sale, du plus gore, du plus cruel, du plus insoutenable que le précédent vomi du même acabit. Il parait, il est vrai, qu'il y a un public pour ce genre de film. Il faut bien lui prendre ses sous en lui donnant la dose qu'il réclame. Les pshychanalistes ont encore de l'emploi en perspective, on en est heureux pour eux. Bien sûr, le sacro-saint second degré (voir au-delà) sera utilisé à suffisance comme bouclier par certains amateurs pour balayer les critiques au moyen d'un argument bien plus superficiel socialement qu'il n'y parait. Je reste néanmoins dans l'impasse pour tenter en, bonne foi, de saisir ce qui, de nos jours, peut attirer des jeunes ados dans une salle de cinéma pour assister à un déferlement de sadisme, de bestialité et de perversion tel que ce machin. Perversité naturelle pour certains sûrement - inutile de s'en cacher -, besoin d'extutoire pour d'autres, ou curiosité malsaine ? Il y a place pour l'interrogation. Je n'ai vu que la moitié du premier opus (besoin de vomir impromptu) et je n'ai vu de ce second que des extraits choisis. A lire les avis des amateurs de ce genre de cinéma, une vision est toutefois tout sauf indispensable pour se figurer assez précisément le contenu de ce beau spectacle, qui en rajoute de surcroît une couche pour se démarquer du premier. Il ne manque la 3-D pour profiter pleinement de cette cure de bon cinéma. Au fond, ca rendrait le sang encore plus réel quand on le fait jaillir au cuter, ou les organes plus réalistes quand on les transperce à la foreuse. Que du bonheur, en somme. Mais consolons-nous, après tout, l'argent n'a pas d'odeur, même quand il trempe dans la perversité.

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