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  • Membre depuis le 30/05/2006
  • Nombre de critiques : 86
Publié le 25 septembre 2006
D'un bout à l'autre, il n'y a que l'ennui, et au final, j'en ressors avec une grande déception. J'ai l'impression que le réalisateur a hésité entre différents genres cinématographiques sans être capable de trancher. J'ai failli sortir avant la fin. Ce film équivaut à du temps perdu et même les docu-fictions et autres documentaires sortis dernièrement tiennent mieux la route que cette soupe indigeste. Assurément, mon plus mauvais film depuis le début de l'année.

Publié le 21 août 2006
J'ai été surpris. En fait, la filiation avec la série me faisait craindre le pire et in fine, je trouve même qu'il s'agit d'une gageure tellement le film mérite sa propre existence. C'est un bon divertissement, je ne me suis pas ennuyé, le jeu des infiltrations et des trahisons propre à l'histoire m'a un peu fait perdre le fil, mais globalement, on n'attend pas de ce genre de film qu'il vous fasse réfléchir sur l'existence ou sur la probité du conflit israëlo-palestinien. Visuellement, le réalisateur est un maître en son art: il faut se rappeler HEAT et se souvenir que c'est la même touche qui a sorti d'une torpeur toute hollywoodienne le ténébreux COLLATERAL. Maintenant, je crois que les scènes comme celles de la douche ou de la romance fataliste font partie de l'atmosphère et puis GONG LI est tellement belle. Au début, je me suis demandé ce qu'elle venait faire dans le film et puis, dans les scènes finales, quand elle comprend ce que le téléspectateur savait déjà, j'ai retrouvé l'actrice que j'avais aimé dans le cinéma de YANG ZHIMOU, lui qui disait qu'il n'y avait que GONG LI pour avoir une si belle tristesse dans les yeux.

Publié le 18 août 2006
Je suis assez perplexe envers ce film. S'agit-il d'une fable à prendre au second degré où la morale, bien triste, est le chapitre final d'une histoire aussi lourde qu'un cassoulet toulousain ? Ou alors l'interprétation est-elle à ce point inadaptée, mauvaise et fausse que les traits sont forcés pour n'aboutir qu'à une vulgaire accumulation de clichés et de stéréotypes. Bref, excepté un ou deux sourires pour me rappeler qu'il s'agit d'une comédie, je n'ai pas beaucoup ri et je n'ai pu que penser que ce film, par son approche bobo, n'était qu'une nouvelle manifestation de ce cinéma français à résonance existentielle dont le message à la valeur d'une bulle de savon. Le contenu est connu, mais rien ne semble tout à fait vrai dans cette histoire: ni les déclarations d'amour et de foi des uns, ni les crises d'hystérie et de larmes des autres, alors comment parvenir à y croire, comment s'enthousiasmer ou se surprendre à espérer aux mêmes élans, à la même passion ? Pompeux et pompant. Comme tous ces mots que je viens d'aligner et qui n'ont d'autre but que de traduire ce que ce film m'a inspiré.

Publié le 9 août 2006
Franchement, tout cela est d'un niais. Le chien, la chirurgienne iranienne et la maison s'en sortent plutôt bien, mais le reste. Ce n'est qu'un ramassis de clichés où l'envie de vomir pointe après 10 minutes. Je crois que le sommet est atteint quand la pauvre Sandra se pointe au resto et attend un amoureux qui ne viendra (on s'en douterait bien quand le rendez-vous a été pris dans une faille temporelle de 2 ans): elle reste stoïque à sa table (déjà, moi après 30 min, je serai parti), fixant le lointain tandis qu'un couple de patineurs s'ébat et s'enlace dans une communion parfaite ! Et oui, la caméra nous met sous le nez la juxtaposition jeune femme délaissée et couple uni s'envolant dans la danse !!! Cette scène résume tout le registre du film: on n'y croit pas vraiment tellement c'est gros et pas très beau (comme les patineurs).

Publié le 30 mai 2006
L'histoire est connue, on sait tous comment ça finira...un peu comme pour Titanic où il est inévitable que le bateau coule, mais bon jusqu'à maintenant, de cette vie où royauté varie avec tragédie, on ne savait que les descriptifs poussièreux et ampoulés des livres d'histoire, on ne voyait que les actes, que les faits qui ont mené l'Autrichienne sur l'échafaud. Ce n'est pas un film historique et académique, c'est une oeuvre plus personnelle, c'est une interprétation qui, pour la 1ère fois, met au 1er plan la perception de la jeune fille puis de la femme. Ce film est comme une boîte à friandises où chaque scène est un bonbon au goût différent: je pourrais m'extasier des heures sur la beauté de la photo, les jeux d'une lumière tantôt glorieuse tantôt sépucrale, les effets mode alliant une musique branché et des costumes issus d'un 18è siècle fantasmé, mais pourtant, je ne retiens que les silences et la suggestion, les sourires et les conivences, comme celle qui lie Antoinette à son époux, qu'ils quittent Versailles et se regardent en voyant chez l'autre la même peur. Le plan où le visage de la reine apparaît dans la pénombre tandis qu'un soleil mourant noie les jardins est une merveille. "Je fais mes adieux", voilà ce que dit la reine, et en cet instant précis, j'ai très peur pour elle.

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