geo

gh
  • Membre depuis le 30/05/2006
  • Nombre de critiques : 86
Publié le 15 janvier 2007
Je mets deux points car Julie Gayet est impeccable, mais pour le reste: c'est poussif, consensuel et débile. Pour rire, il faut avoir un Q.I. bien plat. Franchement, ces dernières années, Patrice Leconte s'égare réellement: je suis incapable de remonter à un film qui vaut la réputation de son talent. Au fait, quelqu'un pourrait dire à Dany Boon d'arrêter le cinéma car quand il joue le stressé, on a l'impression qu'il est contispé et qu'il recherche plutôt les toilettes. Pour Daniel Auteuil, je subodore qu'il a compris la platitude des dialogues car comment rester zen quand on balance des répliques pareilles.

Publié le 15 janvier 2007
Des films comme ça, il n'en faudrait pas trop souvent, sinon je deviendrai au pire suicidaire, au mieux dépressif. J'ai passé les 20 dernières minutes à serrer mon accoudoir dans l'espoir de faire taire mes sanglots. Je ne connais pas grand chose du franquisme, ces faits se sont passés avant ma naissance et j'ai beaucoup de mal à mettre une étiquette, alors au début, je ne comprenais pas trop l'action du groupe de Salvador, mais peu à peu, cet aspect du film est devenu secondaire, voire hors-propos. Ce film touche une universalité et à la fin, j'aurai voulu téléphoner à l'embassade espagnole pour leur dire à quel point leur pays était vraiment nul. Non seulement ce film m'a fait pleurer, mais en plus il me fait réfléchir, c'est une réussite. Je n'ai qu'une frustration, celle de le voir passer sur nos écrans par la petite porte, sans tambour ni fanfare.

Publié le 30 octobre 2006
Hollywood est passé au travers du livre pour n'en laisser qu'une fable moralisatrice et humaine. De diable, il n'en est nullement question, mais de tyran sûrement bien. Meryl Streep est géniale: son "that's all" a la valeur d'une porte qui claque et la moue qu'elle prend à la moindre contrariété vous fait plonger en pleine ère glaciaire. Sinon, on a trop l'impression que Mickey se cache derrière chaque porte: il est certain que Disney a mis son grain de sel dans une histoire qui perd tout son cynisme et sa froide méchanceté.

Publié le 23 octobre 2006
Un petit bijou de finesse anglaise qui nous ramène près de 10 ans en arrière, et qui pourtant garde une résonance dans l'actualité. . Une actrice au sommet de son art. A voir. Tout simplement

Publié le 16 octobre 2006
Non non et non. Il y a quelque chose de résonne faux dans ce film, une sorte d'élément préfabriqué ou artificiel qui fait que l'émotion ne quitte jamais vraiment la toile pour se fondre dans la salle. Du point de la forme, la réalisatrice en fait trop: elle étale les figures de style comme un maraîcher peut le faire de ses beaux melons. Un ballon qui roule sans que personne ne l'ai poussé. Un courant d'air qui n'étonne plus personne, autant de détails qui semblent crier que quelque chose va se passer ou que l'histoire a déjà eu lieu. Elle joue sur la mise en scène, mais ça en devient gavant car non utile au propos. Le flash-back perturbe plus qu'il n'aide, il éclaire juste sur quelques éléments, mais rien qui ne bouleverse ou ne retourne. Les acteurs ont une pudeur qui les rend froid, ils semblent détachés, comme si les personnages devaient dire "cela ne m'atteint pas" et quand vraiment, le point de rupture est atteint, c'est tellement poussé que ça tombe en décalage. A l'image de l'épouse qui péte les plombs, ça arrive tard, on ne sait pas quoi en faire et on a juste envie de lui donner une paire de claques. Rien ne m'a ému dans ce film, à part peut-être le petit garçon au nom d'Arthur, un petit soleil à lui tout seul.

Newsletter Cinebel

Suivez Cinebel