chaki

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  • Membre depuis le 25/11/2007
  • Nombre de critiques : 7
Publié le 29 mai 2009
Bon. Pour tout dire, je me suis bien amusé. Mais il faut reconnaître qu'au premier degré, l'histoire est sacrément sinistre, et deux scènes sont particulièrement choquantes. Ceci dit, on reste scotché à son siège. Les acteurs sont excellents, et pour galvauder ce qui a déjà été dit, Noomi Rapace est tout simplement sidérante. De vrais personnages de roman noir en tous cas, avec le jazz en moins et quelques rebondissements en plus. Démons intérieurs à tous les étages. Deux messages donc: à mesdames; à éviter sauf si vous aimez Dead can dance, Baudelaire, les piercings et les tatouages. Aux autres, à ceux qui aiment siroter un pur malt en lisant Bukowsky ou en regardant un David Lynch vautrés dans leur vieux canapé constellé de trous de cigarette, courez-y tout de suite...

Publié le 30 novembre 2008
Voilà bien un film italien dans la veine de la Meglio Juventù. Délicatesse, humour, justesse des sentiments, c'est un bijou nos amis transalpins, ignoré, encore. Le personnage principal se transforme en une sorte de vigie, autour de laquelle tourne un manège de personnages et de sentiments. Un pivot fragile qui cherche sa douleur comme une délivrance, et rencontre dans cette quête une multitude de personnages qui, chacun, lui apprennent quelque chose sur lui... et sur nous, comme Ulysse dans son Odyssée. Rien n'y manque, ni les compagnons, ni les séductrices, mais le film de dure que 2h... Un film d'humour et de caresses, un film d'humanité simple et belle.

Publié le 26 juillet 2008
Batman est au départ un personnage grotesque. Qui aurait l'idée farfelue de se balader en costume de chauve-souris pour faire régner la justice. Pourtant ce Batman-ci n'est pas loin de Dracula, autre chauve-souris célèbre. Les tours de God damn city ne sont pas loin des falaises de Transsylvanie et le combat sauvage de Dracula contre les légions de grand Turc déferlant sur l'Europe terrorisée est terriblement proche du combat de Batman contre les légions de la pègre régnant sur une ville paranoïaque. Pourtant Batman est, tel Dracula, toujours le plus fort et toujours, en fin de course, le perdant. Une autre réflexion: La vision de la cité que ce film nous offre n'est pas loin de celle de l'enfer. Des nantis terrorisés par des malfrats aux allures de diables, un Joker en Satan pourvoyeur de chaos, un procureur aux allures d'archange Gabriel déchu, et ce Batman dont on se demande quelle est la quête, tant son combat toujours plus victorieux le conduit à une solitude et un dépression toujours plus profondes. Un film un peu trop violent pour n'être qu'un divertissement, des personnages âpres, un happy end plein d'amertume. De la belle ouvrage servie par des acteurs sublimes, mais qui risque de faire avaler quelques pop-corns de travers.

Publié le 31 mai 2008
Deux portraits de femme, deux portraits de forces et de faiblesses. L'une victime du pouvoir, l'autre victime de la rigidité d'une société. Au-delà des murs et des grillages, elles auraient pu se comprendre et même peut-être partager leur amitié. Voilà un film pétri d'humanité, une histoire comme une tragédie grecque, où le fatum frappe inexorablement l'innocent, et laisse le victorieux avec dans la bouche l'amertume de la défaite. Poésie et beauté, et suffisamment d'humour pour laisser le spectateur scotché à l'histoire. Courez-y vite avant qu'il ne disparaisse ds écrans.

Publié le 27 avril 2008
Une leçon d'humour décalé, ou comment faire rire et pleurer avec des regards, des gestes fins, des ébauches de danse. Pour quelques scènes d'anthologie, également, à voir absolument.

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