Elephant

Origine:
  • États-Unis
Genre:
  • Drame
Public: À partir de 16 ans
Année de production: 2003
Date de sortie: 12/11/2003
Durée: 1h22
Synopsis : En ce jour d'automne, les lycéens, comme à leur habitude, partagent leur temps entre cours, football, photographie, potins, etc. Pour chacun des élèves, le lycée représente une expérience différente, enrichissante ou amicale pour les uns, traumatisante, solitaire ou difficile pour les autres. Cette journée semble ordinaire, et pourtant le drame couve...
  • /10 Vous devez être connecté à votre compte pour coter ce film
    7.6/10 72 votes - 71 critiques

Avis des internautesdu film Elephant

Vous devez être connecté pour ajouter une critique Créez un compte
Publié le 22 novembre 2003
C'est un film a voir dans la lignée de bowling for columbine. Outre le fait que le sujet traité est le même, la mainère dont c'esy filmé, est a peu près la même. On nous propose les événements, sans aucun jugement. Il est très intéressant aussi de mener un débat après ce film. Cela n'empèche, outre le fait que le contenu soit exceptionnel, la manière de nous faire découvrir les événements est originale et a exploiter par la suite... Peut être un renouveau dans le cinéma qui est surchargé de super production généralement peu intéressante (en aucun cas je ne viserais le troisième volet de Matrix. La décadence est flagrante et désolante.) bien à vous Colin

Publié le 19 novembre 2003
ce film nous plonge à l'intérieur du lycée de belles manières (longs travellings, gros plans). on ne regarde pas le film, on vit cette journée comme un fait d'hiver au coeur de l'action. c'est un film intense, brut, comme la fin d'ailleurs (un peu court).bons acteurs et bon réalisateur. on en sort secoué et il faut le temps pour le digérer. au fait, quelqu'un peut-il me dire pourquoi ce film s'appelle 'elephant'? merci.

Publié le 19 novembre 2003
Elephant vient d'un groupe de musique locale ou vivent les jeunes acteurs si je me souviens bien.

Publié le 19 novembre 2003
Par ses partis pris esthétiques (travellings très lents et très longs, bande-son comme étouffée, narration impressionniste...), Van Sant prend le risque d'ennuyer. D'autant plus que certaines ficelles ici tirées menacent tout doucement à devenir de véritables tartes à la crème auteuristes (la même scène vue sous différents angles à différents moments, boaaarf). Un certain engourdissement s'abat donc sur le film : tout semble un peu éthéré, flottant, inconséquent... En même temps, et c'est en y réfléchissant après coup que ça m'est apparu, ces partis pris n'ont sans doute rien de gratuits. Les interminables allers-retours dans les couloirs de l'école, par exemple : on n'a jamais eu autant l'impression, à la fin d'un film, de connaître intimement la scène du drame. Ce qui contribue à donner une dimension étrangement familière au carnage final. A propos de carnage, dommage qu'Elephant ne consacre pas plus de temps et de place au quotidien des deux tueurs. Les scènes où ils apparaissent sont de loin les plus troublantes, les plus ambiguës et donc les plus intéressantes. J'ai le sentiment que le film tout entier aurait pu être construit autour d'eux. Il a été reproché à Van Sant de ne donner aucune explication à leur geste : à quoi bon ? Ce laconisme est au contraire la grande qualité du film. Les jeux de tir, la culture des armes, la fascination pour le nazisme (évoquée mais atténuée : c'est à peine s'ils savent qui est Hitler), le milieu familial, en soi, n'expliquent rien. Nous évoluons dans une jungle sociale où la brimade est une façon de s'affirmer et le conformisme une forme raffinée de sauvagerie : le mystère ne réside pas tant dans le passage à l'acte que dans le caractère exceptionnel de celui-ci (qui n'en reste pas moins tragique, le film ayant le bon goût de ne pas céder à la facilité qui aurait consisté à peindre sous un jour ignoble l'une ou l'autre des victimes, qui ont ici toute notre sympathie). Terminons par un petit comparatif avec les autres films récents traitant peu ou prou du même sujet (le rapport à la violence d'une adolescence plus ou moins paumée) : 'Bowling for Columbine' est à voir absolument mais adopte une démarche totalement différente (néanmoins complémentaire) en organisant un déluge de questions et en courant dix lièvres à la fois ; 'Ken Park' était infiniment plus mauvais (que ceux qui n'ont pas aimé 'Elephant' me fassent confiance...), le réalisateur se contentant de vaporiser un vernis hyper-réaliste sur des scènes qui avaient pour seule finalité d'épater le bourgeois ; par contre, le trop peu vu 'The Rules of Attraction' (d'après le grand Brett Easton Ellis), moins réaliste, plus stylisé, plus déstructuré, plus 'foufou' m'a semblé proposer l'approche la plus juste et la plus provocante.

Publié le 18 novembre 2003
Ce film ne raconte pas grand-chose et pourtant ça m'a plu. On assiste à une journée habituelle de plusieurs adolescants avec leur petits problèmes (les filles anorexiques ou complexées, le garçon sportif, le solitaire, les exclus etc...). Pour arriver bien sûr au massacre perpétré à Littleton. La réalisation est inventive. En effet, le fait de voir ces ados déambuler dans les couloir donne une impression de ressentir la solitude de ceux-ci. Mais quel message a voulu passer GVS ? Que les tueurs de Littelton sont des ados ordinaires et que tous peuvent en faire autant ?Le fait que tous les ados sont capables de pêter les plombs ? Le fait que la société américaine va mal ? Ou au contraire n'y a-t'il aucun message et que c'est juste un constat effroyable ? C'est curieux mais à la fin du film j'ai éprouvé de la déception par rapport à ce film n'empêche par après il m'a fait réfléchir et c'est le signe d'un film qui n'est pas vide de sens.

Partager

Suivez Cinebel