A mon avis ce film-documentaire a été réalisé par un étudiant pour tenter d'avoir son diplome de cinéma. D'accord le sujet a de l'intérêt. Mais tout le reste est baclé: la bande son, les acteurs, la photographie, le montage, le suspence...

Voilà j'ai vu le film de GUS VAN SANT ce soir... J'ai vraiment trouvé ce film poignant... je le trouve très proche de KEN PARK en fait... Moi je dis, que ce coup-ci, si je vulgarise ma pensée, ce sont ceux qui n'auront pas aimé le film pour telle ou telle raison, qui feront de l'intellectualisme. (bon je parle pas de ceux qui se sont fait chier, les goûts et les couleurs...) En effet, j'ai vu ce soir un film qui ressemblait à un docu, j'ai pas eu l'impression que GVS se regardait filmer, pas du tout. Ce qui m'a le plus frappé c'est de réussir à filmer cette banalité quotidienne et nous montrer à quel point, on peut malgré tout, dans cette journée normale, basculer dans l'horreur. On ressent ce que les élèves ont du ressentir, être confronté à l'absurde, l'intolérable, l'inexplicable, d'un coup, comme on allume la lumière, sans qu'on vous prévienne avant, sans que l'on voit une once de signes avant coureur. En fait, je crois que si on avait filmé cette journée, on aurait vu ce que GVS nous montre, c'est à dire RIEN. On ne voit rien, on ne comprend rien, on ne sait rien. On voit pourtant ces jeunes jouer à un 'doom like' à un moment mais je ne crois pas pour autant qu'il ait voulu faire un rapprochement, ni même au moment où l'on voit ces ados regarder un docu historique sur Hitler... pour moi, ce ne sont pas des pistes qui sont montrées là... mais juste un quotidien... rien ne les émeu, rien n'a de sens, rien n'existe vraiment, alors pourquoi pas buter tout le monde... Et oui pourquoi pas ? GVS est fidèle aux témoignages qui décrivent ces ados tueurs, ceux d'ailleurs que l'on peut entendre ds le film de Moore. Y a rien à expliquer... qui suis-je pour expliquer ce que personne n'a compris ? Un peu comme dans Ken pArk, c'est caricaturale, mais la vie elle même l'est parfois non ? Regardons-nous... Nan j'ai beaucoup aimé, j'ai l'impression que GVS nous dit que c'est trop tard pour trouver des explications, on avait déjà assez eu de sirènes d'alarme, maintenant c'est une fin qu'on voit, on y assiste, médusé, impuissant et révulsé... mais on n'y peut rien, ça me fait penser au 11 septembre... si ces images de l'attentat avaient été une fiction, on leur aurait reproché les mêmes choses qu'à Elephant, on aurait dit que c'était absurde, grossier, trop esthétique (et oui c'est aussi horriblement superbe ces avions qui pénètrent ces tours immaculées et brillantes), que c'était malsain... En l'occurrence je pense que ce film est très proche de la réalité et que malgré tout, même si pour ce coup-ci c'est trop tard, il nous amène à nous poser plein de questions. ps : faut vraiment être malade pour parler de Goebbels et dire que ce film est une acceptation de la violence, c'est tout le contraire.

Ce qui m'énerve le plus c'est de voir ces gens qui critiquent et qui ne voit meme pas plus loin que leur bout de leur nez. Un film comme Elephant demande reflexions. Si vous n'etes pas sur d'aller le voir, renseigneez-vous avant car c'est du cinema d'auteur, du cinema brut et c'est dommage qu'il ne soit pas plus sollicite. Et pour ma part ce film est un outil interessant pour les jeunes d'aujourd'hui. Je trouve debile d'avoir mis ce film interdit au moins de 16 ans car ce sont ces jeunes qui sont concernes. Alors je ne vois pas pourquoi on interdirait pas kill bill qui me semble bien plus violent qu'Elephant. Ce cinema d'auteur est le Petit cinema et est bien plus interressant que cette grosse machine à sous qu'est le cinema commercial americain. Mais commme la plupart des spectateurs sont habitués aux film americain beh voila un fiilm comme Elephant non merci ca m'interresse pas mais bon chacun ses choix. Bravo GVS

Joseph Goebbels s'amuserait et aurait raison de le faire. C'était un génie de la propagande et quand on voit que «Elephant » a reçu une palme d'or à Cannes il est difficile de ne pas rendre hommage à Goebbels. Bravo Joseph, tu avais raison de considérer que la masse doit être manipulée. Cette masse, à Cannes, est soi-disant intellectuelle au sens latin du terme «intelligere » à savoir «comprendre». En regardant ‘Elephant' on s'ennuie parce que l'ennui est le vrai problème pour ces jeunes Américains qui vivent dans un monde où l'on considère que rien ne vaut ce que vaut l'argent, et qu'après tout pourquoi ne pas acheter un fusil mitrailleur comme on achète une pizza ou un billet d'avion chez Ryanair via le net. Une petite signature pour la poste, monsieur, et voici votre flingue !!! Nos deux teenagers doivent maintenant utiliser leur joujou et descendre tout le monde dans leur école. ‘The important thing is to have fun', comme ils disent....Et voilà on reçoit la palme de Cannes, parce que ces faits se sont passés aux USA il y a quelques années. Par contre, on dira que De Niro ou Al Pacino jouent bien dans des films d'une violence, qu'on ne remarque même plus, mais qui reflètent la même société américaine. Car De Niro, Pacino ou ‘Elephant' c'est exactement la même chose, à savoir la description d'une société qui non seulement prône la violence, mais qui la banalise. Pacino et De Niro n'impressionnent plus par la violence de leur film, et donc on nous sert autre chose comme ‘Elephant' qui nous choque encore mais plus pour longtemps, car qui donnerait une palme d'or pour un film pareil, en l'an 2013. Il est temps de se réveiller, car le spectre de Goebbels est bien là, et ‘Elephant' et sa ‘Palme Torchon' est bien un test pour vérifier si la propagande en faveur de l'acceptation de la violence fonctionne bien. A voir avec de très nettes réserves.

Pourquoi vouloir comparer 'Bowling for Columbine et 'Elephant? Gus VS nous fait visiter ce collège,son atmosphère, sa vie de tous les jours avec ses 'habitants'....Pour une telle visite, qui ne m'a pas paru ennuyeuse du tout,la mise en scène m'a semblé idéale.Et puis il y a le final, que rien n'explique vraiment mais y-a-t-il quelque chose à comprendre(Hitler et le nazisme n'ont pas non plus trouvé d'explication définitive!)? Comment quitter le film autrement qu'empli de tristesse et de désespoir ? Et pourtant,un père,même bourré,peut rester un père...Gus Van Sant a pris le risque de nous montrer cet évènement tel quel et il a réussi son pari de belle manière. 8,5 sur 10.