Elephant

Origine:
  • États-Unis
Genre:
  • Drame
Public: À partir de 16 ans
Année de production: 2003
Date de sortie: 12/11/2003
Durée: 1h22
Synopsis : En ce jour d'automne, les lycéens, comme à leur habitude, partagent leur temps entre cours, football, photographie, potins, etc. Pour chacun des élèves, le lycée représente une expérience différente, enrichissante ou amicale pour les uns, traumatisante, solitaire ou difficile pour les autres. Cette journée semble ordinaire, et pourtant le drame couve...
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    7.6/10 72 votes - 71 critiques

Avis des internautesdu film Elephant

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Publié le 9 décembre 2003
Faut pas exagérer non plus!!! Si çà gagne la palme d'or, alors j'en suis aussi capable. Je prend ma caméra, je sors dans la rue et je filme ce qui se passe, en espérant qu'il se passe qqch. Ok c'est filmé d'une certaine manière mais bon, pas de quoi en faire un fromage. Ne vaut juste que pour nous rapeller que ce genre d'événements s'est produit et peut se reproduire, que le monde d'aujourd'hui peut nous pousser à faire de tels actes par manque de repères. Mais c'est tout!!!

Publié le 7 décembre 2003
j'aime l'image qu'il prete au cinema et la facon dont il manie sa camera, borné de simplicité, il tend a banaliser la vie d'un etre tendant à mourir dans les heures...une banalité qui ne fait que pousser plus loin un sentiment de panique vis a vis de ce qu'il sait passé... je vous le conseille vivememnt, meme si il peut sembler long, les images en valle la peine...

Publié le 7 décembre 2003
Tournage, tempo, jeu des acteurs : impeccable. On a beau connaître la fin, on est quand même surpris : on s'attendait au massacre habituel genre Craven, et non, cela passe presque comme un moment de grâce, s'inscrit naturellement comme un moment parmi d'autres occupations, dans cette bien agréable école pour jeunes favorisés. Nous avons tous joué aux cow-boys et aux indiens, aus policiers et aux bandits: panpan, on était mort! Ici aussi, sauf, petite différence, c'est que c'est vrai et pourtant fictionnel, comme l'annonce la bande finale 'toute ressemblance avec des personnes ... ', car recréation, tentative de comprendre, et donc écriture à partir d'un drame réel certes, mais réécriture quand même. Cela dit, ne tombons pas dans le piège de certaines critiques (je pense à Libération, quand le film a été montré à Cannes), qui n'y voient que du fictionnel et ne font même plus référence ni à Columbine, la petite ville où a eu lieu un massacre semblable, ni au film homonyme de Moore. Celui-ci traitait du sujet d'une manière politique et pédagogique, avec de gros souliers, et c'était efficace. Moore posait notamment cette question: 'pourquoi tant de crimes de sang aux Etats-Unis et pas au Canada, alors qu'on vend autant d'armes ici que là ? '. Van Sant ne pose même pas la question (puisqu'elle a déjà été posée). Il donne plus à voir qu'à comprendre, mais nous amène à nous questionner et presque à nous nous poser cette question effroyable: pourquoi cela n'arrive-t-il pas plus souvent puisque: 1° c'est si facile 2° ça donne du plaisir ('on va s'éclater') ? N'oublions pas ici que plein de films, surtout américains, et depuis le début du cinéma, montrent des crimes (de 1 à x par films), qui passent - aussi - comme des lettre à la poste. Par exemple, je viens de voir ce soir 'La grande Evasion', un film noir de 1941, avec Humphrey Bogart en gangster qui descend, par métier, deux ou trois types. C'est courrant, ça fait partie du quotidien du cinéma. Il y aussi une autre façon de montrer des crimes, comme Tarantino, Scorcese, Sergio Leone ('Il était une fois l'Amérique') et même Clin Eastwood, dans 'Mystic River': avec une violence, une cruauté et un vérisme effrayants. Ici, on est beaucoup plus proche de la première façon, avec, de plus, cette familiarité entre victimes et assassins qui continue même pendant les exécutions. Film fascinant car il parle du plaisir, et me rappelle un livre de Pascal Quignard : 'le sexe et l'effroi', où il est aussi question de fascination (là, sexuelle), fascination venant d'un mot latin désignant le sexe masculin, le phallus. La morale sexuelle américaine est tellement, à la base, étriquée, que la force phallique s'y manifesterait dans ce substitut à la puissance jaillissante exponentielle: l'arme à feu la plus perfectionnée, disponible sur Internet, livrable à domicile. Eros et Thanatos: la Mort, cet obscur objet de désir.. C'est la première réponse qui vient à la question effrayante.

Publié le 1 décembre 2003
Bon, si on aime ou on aime pas... moi j'aime pas. Le film m'a semblé très long, très lent. Les effets soit-disant originaux ont déja été faits dans d'autres films en beaucoup mieux. Quant à la représentation de l'adolescence, je la trouve hyper superficielle...très cliché...

Publié le 1 décembre 2003
Avec ce film et 'Gerry', Gus Van Sant apparaît comme un des seuls réalisateurs américains capable d'apporter du neuf en provenance des USA. Un film fort intéressant et captivant, n'en déplaise à ceux qui le considèrent prétentieux et ennuyeux. Simplement, c'est au spectateur de travailler. Avec sa tête. Chose à laquelle les productions US ne nous avaient plus tellement habitué ces derniers temps (suivez mon Matr... pardon, mon regard).

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