Prometheus

Origine:
  • États-Unis
Genres:
  • Science-fiction
  • Action
Public: Tout public
Année de production: 2012
Date de sortie: 30/05/2012
Durée: 2h04
Synopsis : Une équipe d'explorateurs découvre un indice sur l'origine de l'humanité sur terre. Cette découverte les entraîne dans un voyage fascinant jusqu'aux recoins les plus sombres de l'univers. Là-bas, un affrontement terrifiant qui décidera de l'avenir de l'humanité les attend...

Actualités du film Prometheus

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Avis des internautesdu film Prometheus

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Publié le 7 juin 2012
Un excellent film de science-fiction. La réalisation est extrêmement soignée et la tension de certaines scènes permet d'assurer un spectacle incroyable. Dommage pour les questions sans réponse mais à la fois, cela permet au film une profondeur que n'avait pas jusque là la saga Alien. Quelles sont les motivations réelles de l'androïde? Qu'est-il véritablement arrivé aux Architectes? La réponse dans le prochain film, sans doute...

Publié le 6 juin 2012
Grosse superproduction américaine dont la version en 3D est assez impressionnante. Je n'ai pas apprécié la tonitruante bande sonore à Acinapolis que le machiniste avait poussée à fond. Le scénario est assez conventionnel et ne réserve aucune surprise. Les philosophes seront décus par cette approche élémentaire du myhe de Prométhée car les clichés propres aux Américains revciennent au galop. 6/10

Publié le 5 juin 2012
Je suis assez mitigé par le scénario et la mise en scène du film. D'un côté, je n'ai pas retrouvé le côté frisson d'Alien ou Aliens, d'un autre là où d'autres trouvent le scénario plat, je trouve qu'il laisse se mettre en place beaucoup d'éléments discrets sans avoir un personnage qui dit "ah oui donc c'est ça qui se passe, hm hmm" ou de scène 'faut te faire un dessin en 3D pour t'expliquer' comme c'est devenu la mode. Le problème est que l'on met les bouts ensemble et que l'on confronte le monde de Prometheus à Alien plutôt après le film que pendant. Il n'y a clairement pas d'Alien dans les 'thermos' disposés comme des oeufs d'Alien mais plutôt des sortes de 'nanites' (nanomachines) mutagènes qui viennent chipoter à l'ADN d'organismes biologiques qui sont en contact avec eux. Les premières bestioles 'cobra' qui viennent attaquer les 2 membres de l'équipage sont proviennent de simple vers que l'on voit dans la terre lors de la découverte de la 'salle à la tête'. Cela explique sans doute le mode de reproduction qui est le même que certains vers: parasiter le système digestif d'un hôte en influant même parfois son système nerveux (ver gordien). Une autre théorie soulevée est que l'entièreté ou une grande partie des ADN des animaux de notre planète est toujours présent dans notre ADN, ce qui pourrait expliquer pourquoi Shaw met au monde une sorte de poulpe. Par contre, n'ayant pas été contaminé par un dérivé de ver mais par Charlie mis directement en contacts avec les nanites implique que le mode de (mutation-)reproduction parasitaire du poulpe qu'elle met au monde n'est pas forcément lié aux vers mais au nanites. (incohérence?) La tête allongée du Alien +- tel qu'on le connait, qu'on voit tout à la fin, viendrait de la forme de la tête d'un poulpe. La 'planète' dans Prometheus est LV-223 et serait une lune de LV-426, la planète d'Alien et Aliens, le toute dans le système Zeta 2 Reticulum. Le vaisseau qui se crash n'est donc pas le même que celui découvert dans Alien. Je trouve donc que le scénario est riche au niveau du monde (+-) cohérent qu'il crée mais qu'il manque ce petit plus qui scotche dans le fauteuil. Le scénario d'Aliens c'était un peu le contraire: Marines vs Aliens, ce qui ressemblait à une mauvaise suite sur papier a été super bien réalisé et a donné un film à la hauteur du premier.

Publié le 5 juin 2012
Prometheus signe un retour inspiré aux sources de la saga Alien, avec un crescendo dramatique éprouvé mais intense qui bat à plates coutures les récentes débauches d'effets des éreintants Transformers ou Avengers. La première demi-heure, qui évoque le réveil des troupes à bord du vaisseau fait montre d'une telle retenue, d'une telle fluidité et simplicité dans sa mise en scène avec des évocations aux classiques du genre (l'indépassable 2001 de Kubrick imprègne chaque cadre), et ceci sans la moindre scène d'action, que le reste du film souffre presque de ses pourtant discrets morceaux de bravoures. Étrangement, le sujet du film ressemble beaucoup à A Perdre La Raison de Lafosse dont il croise la sortie sur les écrans. Un personnage principal féminin est confronté aux affres de la maternité, et s'étonne de voir pulluler hors de son ventre une progéniture envahissante, menaçante, bientôt létale, tandis que les personnages masculins restent sourds à cette détresse, trop occupés à s'entredéchirer pour le pouvoir. Une lecture féministe sous le prisme du genre se révèle instructive : dans ce prequel qui explicite fort peu les questions soulevées dans les autres volets mais propose une aventure autonome, les femmes font de cronenbergiennes découvertes sur leurs corps en constante mutation. Elles sont fécondées par d'invisibles forces (y compris pour l'ellipse de la scène de sexe du couple, d'une hypocrisie toute hollywoodienne), donnent la vie à d'aberrantes créatures dans une terreur absolue de la contamination et de la prolifération, tandis que les hommes, dont la fonction de reproduction de l'espèce est niée, se détruisent dans un aveu d'impuissance sacrificiel, sorte de relent de pulsion de mort (le pilote du vaisseau et Holloway aspirent au suicide). L'image la plus étonnante à ce titre est celle où Mme Vickers (Ch.Theron) est expulsée du vaisseau à bord d'une capsule extra-utérine, tandis qu'un équipage de trois kamikazes fonce vers la mort. La scène la plus spectaculaire est celle de la césarienne opérée par la machine sur le docteur Shaw (Noomi Rapace) dont Cronenberg sera vert de jalousie, sorte de conjonction méta-filmique entre prouesse de légitimation d'une actrice étrangère à Hollywood, jeu de découpage sur la terreur, et reconstitution de l'angoisse primale de Buried sur le mode gore. Longtemps déforcé par des films trop opportunistes (le pseudo-féminisme de Thelma & Louise, le pseudo-revival de Gladiator), Ridley Scott réussit paradoxalement son meilleur film depuis Matchstick Men (2003) avec une valeur sûre comme celle de sa saga initiée en 1979. Et comme les scénaristes paraissent parfois ne jamais avoir arrêté leur grève de 2008 à Hollywood, le réalisateur anglais préparera aussi une suite à Blade Runner. Scott reste un réalisateur assez mécanique, dont plus de la moitié des films sont à jeter, auquel on pourra toujours reprocher la sécheresse hautaine entretenue envers ses personnages. Mais cette absence d'expressivité, cette rétention de l'émotion qui apparaissait comme un défaut du temps de The Duellists et Blade Runner semble aujourd'hui étonnamment modernes dans un cinéma de genre faussement virtuose et obsédé par la coolitude rétro (Drive, Tron:Legacy), la désincarnation (Millenium, Source Code), les figures de geeks et d'experts plus froids et méthodiques que dans un Melville (Millenium, Mission:Impossible,...). De ce point de vue, Ridley Scott (75 ans), qui n'appartient pas à la même génération que les réalisateurs des films précités mais dont une grande partie des efforts récents (Gladiator, American Gangster, Body Of Lies) consiste à se situer dans leur sillon en adaptant son style et sa technique, réalise son film le plus en port-à-faux avec la génération et l'éternel jeunesse dont il rêve. La scène d'opération précitée et une fabuleuse opération de sauvetage dans une tempête de cristaux et de sable, attestent plus d'une maturité de vieux routard du blockbuster qu'une course à la confusion fragmentationniste contemporaine. Reste dans une finale étirée en longueurs idiotes et assortie d'une voix-off inutile, un robot freudien décapité et excessivement sentimental (il a peur d'être abandonné), qui nous vaut malgré tout une image fugace qui rappelle le Peckinpah de Bring Me The Head of Alfredo Garcia, la tête de David ballottée par la docteur dans un sac sur le chemin du retour. Les scénaristes reviennent dans l'équipage in extremis pour nous asséner le pensum du bon créationniste (le médaillon) alors qu'une scène précédente, celle de la mort du patriarche Weyland, plutôt nihiliste, aurait fourni ailleurs (entendez : ailleurs qu'à Hollywood) une méditation sur le devenir des civilisations et à échelle locale, une fin plus mémorable.

Publié le 4 juin 2012
Sympa pour les effets spéciaux, mais beaucoup d'incohérences pour la passerelle avec Alien.

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