A chaud, ce que je ressens dans l'immédiat, je suis saoul par tant de beauté quasi innommable, tellement certaines scènes sont "je ne trouve le qualificatif tellement que c'est beau". Et, c’est là le côté saoulant pour moi, c’est que c’était « trop » pour tenir le coup, j’aurais dû avoir quelques moments de repos pour me recentrer, me laisser le temps de goûter ce que je vivais, mais je recevais le fruit concentré, la substantifique moelle de la Vie d’un homme, sa pensée, sa vision de notre Être, de notre place et le sens qu’il en a donné. Je ne partage pas la totalité de ce sens, car nous sommes tous uniques, mais ce que je partage totalement, c’est sa vision sacrée Une chose est certaine, je DOIS revoir, revivre ce moment de cinéma, je ne suis plus comme avant, j’ai vu et vécu et ressentis ce que pouvait être ce avec quoi Malik commence son film, la grâce, et je me suis trouvé plus beau. Voilà, comprenne sui pourra ou qui voudra.

Fuyez ! mais que viennent faire SP and BP dans cet épouvantable navet prétentieux ? Nous avons qd même tenu 30'... A conseiller vivement aux critiques qui se la pètent et aux amateurs de ciné d'art et d'essai des années 70.

C'est un film atypique. C'est du Terrence Malick, donc fort attendu. Il y a de très belles images sur l'essence de la vie, on aurait dit un documentaire National Geographic tellement elles étaient belles et agréables à regarder. Sauf que le spectateur ne comprend pas directement (en tout cas tardivement) où Malick veut nous emmener. Les images et les scènes se succèdent dans le désordre, une voix off - un monologue - parle à Dieu, c'est présenté par chapitre, par des flash-back, ... Un style à la "Requiem for a dream". On sent que ça tire en longueur (2h20). A ne pas conseiller aux ados. Pour les amateurs de poésie, de belles images et d'histoires lentes...