Breath

Origine:
  • Corée du Sud
Genre:
  • Drame
Public: Tout public
Année de production: 2007
Date de sortie: 12/03/2008
Durée: 1h24
Synopsis : Jin est un condamné à mort qui retarde son exécution par des tentatives de suicide. Yeong est une épouse délaissée et meurtrie qui lui rend visite en prison. Entre ces deux solitudes, ces deux souffles de vie, naîtra une histoire d’amour fou.
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    8.2/10 5 votes - 5 critiques
  • 5.0/10  Cote de lalibre.be du film Breath

Avis des internautesdu film Breath

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  • 1
Publié le 28 juillet 2008
Sous la seule réserve de l'impressionnant fauve en cage du magnétique Chang Chen, ce film artificiel ne m'a ému à aucun moment. Les personnages sont caricaturaux (couple bourgeois branché/superficiel/aisé versus condamné à mort) et en partie fort mal joués (le mari, les co-détenus), le scénario volontairement, mais aussi involontairement (les trajets en taxis et en gros 4x4 sur une autoroute bordée de barbelés), répétitif, et la symbolique galvaudée (les sculptures ailées - fort laides au demeurant -, le cycle des saisons - encore! -, la chemise blanche 'déchue' et souillée, le voyeurisme du réalisateur...) Le filme peine ainsi à glisser du symbole au transport (amoureux), de la mise en scène trop étudiée aux véritables sentiments (que ne suscitent pas non plus des mélodies populaires trop écoeurantes - 'Tombe la Neige' d'Adamo glapie en coréen, p. ex.)... Beaucoup moins bon que 'Bin Jip'!!!

Publié le 15 avril 2008
Difficile d'ajouter quelque chose à l'excelllente critique de Fritlangueur. Ce que j'aime dans ce cinéma asiatique contemporain, c'est l'art d'aller franchement au coeur du sujet, ici une tragédie quotidienne, car cette tragédie est quotidienne pour les prisonniers, comme le quotidien de ce couple est tragique (le tragique de l''ennui)- comme celui de beaucoup de couples d'ailleurs, cf. hic et nunc la proportion de divorces - . On ne sort pas heureux de ce film, mais plus intelligent, un peu maussade, et j'ai été heureux dans le métro de rencontrer une jeune femmme chinoise avec qui j'ai échangé quelque mots (vu nos manques respectifs de connaissance de la langue de l'autre). Mais ce film m'avait aider d'aller à l'essentiel ausi, à mon échelle réduite d'un lundi noir de printemps.

Publié le 11 avril 2008
Je me suis laissée emporter par ce film, par ses acteurs,par son atmosphère. Un bon moment, un voyage.

Publié le 10 avril 2008
Un film qui surprend et qui enchante. Moins émouvant cependant que le précédent Bin Jip.

Publié le 3 décembre 2007
Un souffle de lyrisme, un souffle d’onirisme, un souffle d’exaltation plane sur le dernier opus de Kim Ki-duk. L’émoi est d’autant plus fort qu’il nous cueille avec une histoire de prime abord inimaginable : un femme, pour se venger d’un mari volage, entame une relation avec un condamné à mort. Amoral dans le texte, formidablement saisissant à l’écran. De ce drame passionnel, Kim Ki-duk approche une réflexion sur la famille, la culpabilité, l’enfermement. La famille aussi vulnérable qu’un bonhomme de neige (symbolique plan amené avec intelligence) quand les parents perdent le lien qui les unissait et transforme l’amour passionné en cruelle indifférence, thème déjà abordé cette année dans « Time » du même réalisateur. Cette indifférence qui pousse aux extrêmes pour réveiller les cœurs. La culpabilité, celle de maris incapables d’assumer leur vie au point de la détruire par le meurtre ou la veulerie, celle aussi d’une mère qui a perdu ses repères. L’enferment qu’il soit réel la prison comme lieu de purgatoire d’où il faut s’échapper, ou plus conceptuel, le couple, la vie monotone. Mais bien au-delà de la réflexion, il y a le récit. Yeon qui vient amener, par sa représentation des quatre saisons, le printemps dans l’hiver de Jang Jin. Un nouvel espoir comme la nature qui renaît, la confirmation d’une passion aux couleurs chaude d’un été, l’automne teinté de mélancolie avant le froid glacial qui s’annonce. C’est un film à fleur de peau, un bouquet d’âmes, cruel, intense et sublimement stylisé. Il souffle la passion impossible, celle des deux protagonistes, d’un co détenu amoureux éperdu (belle approche pudique de l’homosexualité) ou d’un mari bafoué. Kim Ki-duk se veut voyeur, il joue lui-même le rôle du directeur qui observe ce qui se passe par caméra interposée, il est un témoin privilégié de cette histoire hors norme mais tellement poignante interprétée avec maestria.
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