Mr. Nobody

Origine:
  • Belgique
Genre:
  • Science-fiction
Public: Tout public
Année de production: 2009
Date de sortie: 13/01/2010
Durée: 2h18
Synopsis : Février 2092, Nemo Nobody a 120 ans. Il est le doyen et le dernier mortel d'un monde heureux peuplé d'immortels. Il revoit en flash back toutes les années passées auprès de sa femme Anna... à moins que ce ne soit Elise ou Jeanne. Son destin s'est joué sur le quai d'une gare, lorsqu'il avait 8 ans, confronté à un choix impossible: partir vivre en Amérique avec sa mère ou rester en Angleterre avec son père. Aventures réelles ou fantasmées, l'effet papillon d'une goutte d'eau ou d'une coquille d'oeuf a modifié le cours de son existence.
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    7.8/10 50 votes - 51 critiques
  • 5.0/10  Cote de DH.be du film Mr. Nobody

  • 7.5/10  Cote de lalibre.be du film Mr. Nobody

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Avis des internautesdu film Mr. Nobody

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Publié le 21 janvier 2010
Je suis sortie de cette séance totalement comblée, innondée d'un incommensurable bonheur... Je venais de voir un BEAU FILM!!! De ceux qui vous bouleversent et auxquels vous songez encore bien longtemps après. Je ne me lancerai ni dans la critique ni dans l'analyse de ce film, parce que, quoi qu'on en dise, cet acte est trop subjectif, trop emprunt d'émotions. Je peux juste tenter de décrire ce que j'ai ressenti et ce que ce film m'a apporté... Certes, je suis une fan inconditionnelle de Jaco Van Dormael, et alors!!! Certes, il y a des passages ou l'on repense à Toto Le Héro, et alors !!! Lorsqu'un enfant nait, nous nous empressons de lui trouver des traits communs avec ses parents et là, pour un film, nous ne pourrions pas retrouver la main (magique) de son réalisateur??? Voyons, restons honnêtes!!! Il y a longtemps, très longtemps que je n'ai ressenti un tel moment de plaisir, de plénitude et d'accord implicite avec un film... C'est beau, intelligent, avec des touches subtiles d'humour ... Merci Mr Van Dormael, mais ne nous laissez plus si longtemps sans vos oeuvres

Publié le 20 janvier 2010
Déjà enchanté par Toto le héros, j'ai été sidéré par la beauté et la profondeur de ce chef-d'oeuvre . A voir et à revoir tant c'est subtil mais aussi complexe, je conseille d'acheter le livre pour bien percevoir toute la richesse des dialogues . Ce film est d'un aboutissement magistral .

Publié le 18 janvier 2010
J'y suis allé avec appréhension. "Le 8ème jour" ne m'avait pas emballé et j'avais peur du "Syndrome Jeunet" (beaucoup de fantaisies et d'images originales pour un fond gentillet, gnangnan et creux!). Et puis là, j'ai reçu une belle baffe! Merci Jaco! "Mr Nobody" est un film d'une audace folle... Se servant des bases de la mécanique quantique, Jaco Van Dormael nous plonge dans univers complexe et passionnant. Ce conte philosophique nous invite à nous poser des questions existentielles fascinantes (les choix, le destin, le temps...) Nous voyageons au coeur des vies de Nemo Nobody, nous les ressentons, nous les vivons. Les idées visuelles sont riches et servent toujours l'émotion et le propos. "Mr Nobody" est une oeuvre rare car elle a le mérite de ne pas prendre les gens pour des cons (chose rare dans notre société en pleine phase d'infantilisation!). Dans ce film, il y a un peu de Kubrick, un peu de Guillermo Arriaga (scénariste de 21 grams, Babel...) et du film "The Fontain" de Darren Arronofsky...MAGIQUE!

Publié le 18 janvier 2010
Film profond,sentimental, muri, subtil,... Le film aborde la même thématique que "l'effet papillon" mais le film va encore plus loin dans sa réflexion. C'est un puzzle des différents morceaux de vies possibles, pensées philosophiques et scientifiques qui constituent ce film. On ne comprend pas tout du premier coup (d'où le 8), il mérite d'être revu afin de percevoir toute la subtilité de ce chef d'oeuvre, un grand moment cinéma!

Publié le 16 janvier 2010
Faisant écho à son film et peut-être parce qu'il sait que choisir, c'est avant tout renoncer, on dirait que le réalisateur a été incapable de choisir et qu'il nous perd et nous sème dans les 1001 vies possibles de Nemo Nobody. C'est faut reconnaître que tant qu'on ne choisit pas, tout devient possible; il faut aussi savoir que si on ne choisit pas, on n'avance pas et à mon sens, c'est ce qui se passe dans ce film manifestement trop long pour ce qu'il a à dire. Les acteurs sont parfaits, la photo est superbe, l'esthétisme est magnifique, mais l'auteur se noie et oublie que les idées les plus complexes peuvent se traiter simplement, nul besoin de les rendre encore plus compliquées qu'elles ne sont pour faire passer le message. Ainsi, souffrant du syndrôme "too much" (illustré par le souhait d'en faire trop), le film s'égare dans des histoires qui ne sont que redondantes (A-t-on vraiment besoin du développement lié à Jean) et s'éloigne de son point d'ancrage (suivre la mère ou rester avec le père) pour finalement s'achever sur une vérité universelle: quoi qu'on choisisse, ça n'aura par toujours la tournure que l'on voudrait que ça ait.

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