Mr. Nobody

Origine:
  • Belgique
Genre:
  • Science-fiction
Public: Tout public
Année de production: 2009
Date de sortie: 13/01/2010
Durée: 2h18
Synopsis : Février 2092, Nemo Nobody a 120 ans. Il est le doyen et le dernier mortel d'un monde heureux peuplé d'immortels. Il revoit en flash back toutes les années passées auprès de sa femme Anna... à moins que ce ne soit Elise ou Jeanne. Son destin s'est joué sur le quai d'une gare, lorsqu'il avait 8 ans, confronté à un choix impossible: partir vivre en Amérique avec sa mère ou rester en Angleterre avec son père. Aventures réelles ou fantasmées, l'effet papillon d'une goutte d'eau ou d'une coquille d'oeuf a modifié le cours de son existence.
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    7.8/10 50 votes - 51 critiques
  • 5.0/10  Cote de DH.be du film Mr. Nobody

  • 7.5/10  Cote de lalibre.be du film Mr. Nobody

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Avis des internautesdu film Mr. Nobody

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Publié le 24 janvier 2010
Qu'est-ce qui détermine qu'on ait telle ou telle vie ? Le hasard, parfois, nos choix souvent...Comme le dit Nemo enfant, tant que nous n'avons pas fait de choix, tout reste possible... Un film qui nous fait réfléchir sur nos options de vie, sur le destin qui la transforme, sur l'irréversibilité du temps... Mr Nobody est animé par le souffle de l'inspiration, par ses effets visuels d'une grande beauté qui nous transportent avec bonheur d'une mosaïque à l'autre parmi les multiples vies de Nemo. Voilà un film qui nous rappelle que le cinéma est avant tout un art transcendé par l'image.

Publié le 24 janvier 2010
Oui, Mr. Nobody (le film) a tendance à s'emballer et à devenir répétitif. Oui, il y a tellement de vies possibles pour Mr. Nobody (le personnage), qu'on n'a pas le temps de s'attacher aux personnages. Tout cela est vrai. Et alors ???? Celui qui pense que l'essentiel d'un film se trouve toujours dans l'agencement de la narration et la crédibilité des personnages se fout un doigt dans l'oeil en appliquant la formule au nouveau film de Jaco Van Dormael. Il est clair que le cinéaste a abandonné les modèles classiques de narration qui apparaissent dans des centaines de films chaque année (ça me fait penser à Jean-Luc Godard de l'après 1965, bien que les films de JLG soient esthétiquement opposés à ceux de Van Dormael). Mr. Nobody s'articule autour d'un montage TRES ambitieux. Tous les éléments finalement contenus dans chaque plan sont utilisés à bon escient (la photo, les décors, la musique, et bien sûr les acteurs). Certains ont parlé d'un film prétentieux et maladroit. Moi je parle d'un film aussi poétique qu'esthétique. Jaco Van Dormael parle lui-même d'un film de jeunesse. L'esprit est jeune, la maitrise de l'"outil" cinématographique est mature (elle l'était déjà pour Toto le héros, mais aujourd'hui, il s'agit plutôt d'une réappropriation par le cinéaste, ce que je salue). En tout cas, Mr. Nobody est une expérience cinématographique unique, qui m'a en tout cas beaucoup plus parlé qu'Avatar par exemple (dont j'ai trouvé le scénario complètement NUL et PREVISIBLE). J'espère que Jaco Van Dormael ne mettra plus 13 ans pour sortir un nouveau film...

Publié le 24 janvier 2010
J'attendais beaucoup ce film et malgré les mauvaises critiques de Mr Dayez, qui décidément descend en flèche tout ce qui ne le touche pas, je n'ai pas été déçue ! Le film est une fable onirique sur l'existence et le sens de nos vies déterminées par nos choix . Une fable métaphysique sur le mouvement de nos vies dans l'expansion de l'univers . La multitude des possibles et la réduction inhérente au choix. Une introspection au fond de nous, de nos peurs archaïques ou fabriquées mais bien réelles ou pas du tout . Une vision, somme toute, très romantique de l'amour, de l'existence de l'âme sœur ou pas ...une ode à la vie et bon sang qu'est-ce qu'on fout là-dedans ... Jaco a eu du mal de faire des choix au découpage mais cette impression de vrac va bien au film ! Allez voir le film et laissez vous emporter( n'en déplaise à Hugues)

Publié le 23 janvier 2010
Un beau film romantico poético philosophico westernien. Pourquoi westernien ? Car les visages sont souvent filmés en gros plans, car il s'agit d'une chevauchée fantastique à travers les grands espaces oniriques, car le héros interrogé par le journaliste ressemble au little big man centenaire du film d'Arthur Penn mais qui se demanderait ce qui se serait passé s'il n'avait pas aimé cette squaw ou si ses parents n'avaient pas été massacrés par les indiens. Le titre aurait pu être "My name is Mr Nobody". On peut seulement regretter une certaine surcharge dans les images. Avec toutes ces idées qui se bousculent dans sa tête, je comprends que Jaco van dort mal.

Publié le 23 janvier 2010
C'est une oeuvre cinématographique! J'ai eu le sentiment récurrent, hier, d'avoir la chance de voir un film rare. Mr Nobody sollicite l'intelligence, la réflexion, la sensibilité. Pour réussir cela, tant d'éléments sont réunis: de superbes comédiens, enfants, adolescents, comme adultes, dirigés avec une vraie sensibilité. Les images sont belles, certes, très belles, mais surtout, elles sont d'une créativité exceptionnelle, pas vaine, non, totalement au service du propos. J'avais lu, par ci par là, que d'aucuns trouvaient le film "froid". Je n'ai pas dû voir le même film qu'eux! Mr Nobody éveille une touchante palette d'émotions, visitant de nombreux coins de notre humanité. Ce film interroge avec intelligence, fantaisie, ET EMOTION, l'amour, oh oui, le temps, celui qui passe, celui qui vient, celui qui nous échappe. Il nous fait nous demander ce que nous en faisons de tout ce temps. Et puis, ce n'est pas lourd, jamais. Il coule dans le film une fantaisie, un clin d'oeil qui lui donne des ailes. Et c'est ludique, on a envie de comprendre. Sortis de la salle, nous avons passé du temps, mon fils (15 ans, il a adoré) et moi à tisser à deux une toile faite de ce que chacun sortait comme fil. Je reste avec le sentiment que je pourrais le voir 10 fois, ce film, et y découvrir à chaque fois quantité d'éléments d'histoires que j'avais laissé échapper. J'aime beaucoup le travail de Jaco Van Dormael, j'étais certain d'aller voir Mr Nobody, sans hésiter, mais je me demandais si, dans une telle production, pris dans les contraintes et fils de la machine, il n'allait pas y laisser de cette poésie, de ce ton, de cette âme qui font l'identité si caractéristique de son travail d'artiste. Et bien, non! Il s'agit bien d'une impressionnante machine cinématographique mais il l'a mise à son service. C'est totalement du Jaco Van Dormael. Bravo.

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