Le Scaphandre et le papillon

Origines:
  • France
  • États-Unis
Genres:
  • Biopic
  • Drame
Année de production: 2007
Date de sortie: 23/05/2007
Durée: 1h52
Tout public
Synopsis : Le 8 décembre 1995, un accident vasculaire brutal a plongé Jean Dominique Bauby, journaliste et père de deux enfants, dans un coma profond. Quand il en sortit, toutes ses fonctions motrices étaient détériorées. Atteint de ce que la médecine appelle le « locked-in syndrome » - littéralement : enfermé à l’intérieur de lui-même - , il ne pouvait plus bouger, parler ni même respirer sans assistance. Dans ce corps inerte, seul un oeil bouge. Cet oeil, devient son lien avec le monde, avec les autres, avec la vie. Il cligne une fois pour dire « oui », deux fois pour dire « non ». Avec son oeil, il arrête l’attention de son visiteur sur les lettres de l’alphabet qu’on lui dicte et forme des mots, des phrases, des pages entières... Avec son oeil, il écrit ce livre, « Le Scaphandre et le papillon », dont chaque matin pendant des semaines, il a mémorisé les phrases avant de les dicter... Sous la bulle de verre de son scaphandre où volent des papillons, il nous envoie les images d’un monde où il ne reste rien qu’un esprit à l’oeuvre. Tour à tour sarcastique et désenchanté, Jean-Do n’a plus que les mots pour vivre les fragments d’une existence qu’il qualifie de mutante...
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    8.3/10 13 votes - 12 critiques
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Avis des internautes du film Le Scaphandre et le papillon

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Publié le 13 août 2007
Un bijou

Publié le 30 juillet 2007
Je suis mitigé; le film est trop long et on s'ennuie. C'est plus une production de télé que de cinéma. C'est trop lent et trop long; ça manque d'action.

Publié le 16 juin 2007
« Le scaphandre et le papillon », adaptation éponyme du récit autobiographique de Jean Dominique Bauby est une œuvre terriblement bouleversante à plus d’un titre. La première des satisfactions étant, de la part de Julian Schnabel, d’avoir évité de sombrer dans un misérabilisme d’émotions pré fabriquées pour ne tirer que la substance d’un message de bravoure et d’optimisme. Le parti pris également de filmer principalement le point de vue de Jean Do est une prouesse car il était très facile de tomber dans la mièvrerie. Mais il n’en est rien. Nous assistons aussi impuissants que son auteur à son parcours brisé sur lequel il faut composé avec une émotion qui vous étreint, sans pour autant vous broyer. La mise en scène particulièrement sensible est magistralement orchestrée, alliant des scènes crues et lourdes et d’autres légères et poétiques… Le scaphandre et le papillon. L’interprétation s’inscrit également dans la réussite du film. Mathieu Almaric est géantissime, de même la pléiade de seconds rôles tous aussi fervents les uns que les autres. Ce film interpelle sur nos peurs, nos propres réactions face à une telle situation, on en sort troublé et ému, et quelque part envieux, aussi, devant une telle leçon de courage qui ferait défaut à beaucoup.

Publié le 10 juin 2007
Ah oui ! Film exceptionnel ! Quelle émotion, quelle humanité. Et aussi quelle originalité dans l'approche cinématographique. On est aux antipodes du block-buster, bien entendu. Pas d'effets spéciaux, pas d'esbrouffe, mais l'identification du spectateur avec le sujet du film est extraordinaire. On ressent littéralement l'enfermement de cet homme dans sa prison de chair, quasiment incapable de communiquer, mais qui trouve la force de survivre en écrivant un livre lettre par lettre, pour relater son expérience. Les acteurs sont parfaits dans leurs rôles respectifs, avec Max Von Sydow qui fait une superbe composition dans le rôle du père.

Publié le 31 mai 2007
Faire un film qui parle d'un grave handicap est toujours casse-gueule. La peur de tomber dans le pathos, le lacrymal à outrance et la niaiserie guette toujours les cinéastes qui s'attaquent à ce genre d'histoire. Julian Schanbel est arrivé à éviter tout cela avec brio, intelligence, émotion et dignité. C'est avec ce film que j'ai pris connaissance du "locked-in syndrome", maladie rare dont on ne parle presque jamais. Pour mieux imager la situation de Jean-Dominique Bauby, Schnabel utilise l'image d'un scaphandre à l'intérieur duquel le héros est prisonnier et ne pourra jamais en ressortir. L'utilisation de la caméra subjective n'est en aucun cas une méthode de facilité et de simplicité mais plutôt d'originalité. Car il faut bien avouer une chose, si il faut retenir un point important de ce film, c'est l'audace et la beauté de la mise en scène. Bizarre et louche au début, on s'y habitue très vite mais le but voulu par Schnabel (que le spectateur soit dans la peau du paralysé) est atteint. Le monologue intérieur du héros est sublime, vrai, déchirant, émouvant et admirablement raconté par la voix off d'un Mathieu Amalric tout simplement impérial (pas besoin de parler d'espoir du cinéma Français, c'est déjà un très grand acteur !). Le reste du casting est également fabuleux : Max Von Sydow en père perdu et déprimé, Marie-Josée Croze en magnifique infirmière qui deviendra une grande amie du patient ou encore Patrick Chesnais en médecin qui donne de l'espoir. Ce film aurait clairement mérité la Palme d'Or tellement il est beau et digne.

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