No(r)way of life

Titre original: Den brysomme mannen
Origine:
  • Norvège
Genre:
  • Comédie noire
Année de production: 2006
Date de sortie: 07/11/2007
Durée: 1h30
Tout public
Synopsis : Un bus arrive dans un pays désert. Un homme hirsute, Andreas, en sort, l’air désorienté. Il est accueilli par un petit bonhomme amical qui l'emmène en voiture vers une ville. Tout a été préparé pour son arrivée : il reçoit un appartement, un beau costume, un travail respectable, une femme magnifique et tous les habitants sont particulièrement amicaux. Pourtant, il y a quelque chose d’étrange dans cette ville ; tout y est trop parfait, trop propre, dénué d’émotion. Les gens semblent éteints, la nourriture n’a pas de goût et l’alcool ne soule pas… Andreas tente alors de s’échapper de cet univers apparemment sans issue.
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    7.7/10 7 votes - 6 critiques
  • 7.5/10  Cote de lalibre.be du film No(r)way of life

Posters du film No(r)way of life

Photos du film No(r)way of life

Avis des internautes du film No(r)way of life

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Publié le 25 novembre 2007
Voilà un film glaçant dans tous les sens du terme. Un réflexion sur le vide mental de nos sociétés d'abondance, sur le politiquement correct, sur le lisse poussés jusquà l'absurde. Des décors où tout est propre, où les nettoyeuses et les nettoyeurs ne laissent rien traîner, des papiers gras aux cadavres des suicidés. Des odeurs fortes aux sentiments tout simplement humains. Ce film est-il un pensum? Certainement pas: mais il faut aimer cet humour sarcastique et décalé, qui montre nos rues, nos entreprises où tout est si bien huilé que l'on y glisse doucement sur la pente du néant.

Publié le 23 novembre 2007
Inutile de me risquer à répéter les choses qui ont déjà été dites (cf: 2 dernières critiques)

Publié le 15 novembre 2007
Ce film m'a quelque peu déçue et, comme pekka, je trouve désolante cette façon de porter aux nues(voir festival de Cannes et nombres de critiques de films actuels), ces "historiettes" tout à fait anecdotiques, sans grande analyse, ne dépassant pas le petit quotidien, et où on appuie et appuie encore jusqu'à devenir d'un ennui épouvantable...No(r)way of life n'est même pas une bonne petite comédie, genre qui, bien sûr, pourrait avoir sa place dans le cinéma d'aujourd'hui...La seule chose positive que j'ai pu trouver à ce film, est le traitement de l'image, qui rappelle le conte dans le genre littéraire. Cet aspect est assez bien travaillé, dommage que le reste ne suit pas...A la suite de pekka, je trouve important de souligner, dans un forum comme celui-ci, que le "cinéma d' auteur" a pourtant plus que jamais sa place dans notre société. Un cinéma qui ose nous placer devant notre condition humaine, qui ose "déranger", qui ouvre des perspectives et qui ne se contente pas de suivre un consensus général...Un cinéma qui ne se limite pas à nous montrer un visage de nous-mêmes dans un miroir, mais qui en pousse les limites pour le faire éclater...Mais, pekka, le spectateur, en général, souhaite il franchir ces limites?...Serait-il, alors, encore seulement "spectateur"...?

Publié le 14 novembre 2007
Bonjour à tou(te)s. Sorte de fable ou de parabole, ce film nous interroge sur le sens de la vie en société. Ce qui sera pour les uns le paradis, sera le purgatoire ou l'enfer pour les autres. Tout dépend de la conformité des aspirations personnelles au modèle social dominant... Pour ma part (subjective), ce film dénonce une forme de fascisme, celle du consensualisme mou, de l'aseptisé, de l'inodore/incolore (très belle palette de gris coloré de la photographie), du politiquement correct... Forme de fascisme, car celui qui résiste à l'intégration décérébrante perd ses avantages sociaux, et sera finalement mis au ban et exclu. Intéressant dans la forme et le fond, donc. Seul bémol, mais d'importance: est-il vraiment besoin d'enfoncer le clou en multipliant les répétitions et les redites? Nos contemporains sont-ils déjà décérébrés à ce point, ont-ils déjà perdu la faculté d'analyse de ce qu'ils voient, que nombre de films récents portés aux nues soient aussi explicites et démonstratifs? Tandis que de vrais poètes non formatés et d'authentiques artistes visionnaires oeuvrant dans l'allusif, le symbolique et le polysémique (Lynch, Reygadas, Van Sant, Tsaï Ming Liang, et quelques autres...) sont parqués dans la réserve des "intellos chiants"... A méditer! Le film, quant à lui, à cause de cela, ne vaut que 6,5.

Publié le 13 novembre 2007
Excellent film qui pousse à réfléchir sur la société de consommation , l'amour, la mort. Qu'est ce qu'etre heureux aujourd'hui..on est bien secoué et cela vaut bien le détour.

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