Cowboy

Origine:
  • Belgique
Genre:
  • Comédie
Public: Tout public
Année de production: 2007
Date de sortie: 05/12/2007
Durée: 1h35
Synopsis : Daniel Piron, ancien chroniqueur politique et militant de gauche, est 'promu' dans une émission de sécurité routière au cours de laquelle il tombe sur Sacchi. Celui-ci avait défrayé la chronique 25 ans plus tôt en détournant un car scolaire pour dénoncer les injustices sociales sur les ondes. Sacchi fut arrêté avant qu'il ne puisse accéder à l'antenne. Piron, pour qui Sacchi est resté une icône révolutionnaire, veut retrouver les protagonistes de cette prise d'otages pour faire un film ambitieux sur l'évolution de la société. Hélas, Sacchi n'est plus le révolutionnaire d'alors. Piron doit manipuler la réalité et devient le nouveau preneur d'otages d'une reconstitution qui part en vrille...
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    6.7/10 17 votes - 16 critiques
  • 5.0/10  Cote de lalibre.be du film Cowboy

  • 7.5/10  Cote de DH.be du film Cowboy

Avis des internautesdu film Cowboy

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Publié le 8 décembre 2007
J'ai été extremement touchée par la prestation de Poelvoorde, Le film est boulversant et tout a fait réussi! Il ne se passe presque rien,( ce qui je pense est voulu) et en meme temps , on peut ressentir grace l'ambiguité de l'intrigue, du mélange de l'humour et du pathetique, un profond sentiment d'angoisse, de detresse, de mal-etre! J'ai profondement adoré ce film, avec surtout une fin tres emouvante!

Publié le 7 décembre 2007
L'idée de départ n'est pas mal mais elle très mal exploitée. L'histoire tourne en rond, ils nous arrivent de faire quelques légers sourires mais cela ne suffit pas. Sincèrement j'attendais quelque chose de mieux pour un retour 'en force' de Poelvoorde. Quel dommage, il mérite bien mieux !

Publié le 28 novembre 2007
Bonsoir, Tout d'abord, je ne suis pas particulièrement fan du Poelvoorde qui se carricature lui même. Celui du boulet ou de Podium... Ici heureusement, on en est pas là. J'ai eu l'occasion de voir Cowboy en avant première et je rejoins globalement l'impression de Natacha. Ceci dit, je trouve que Benoit Mariage n'a vraiment pas été très inspiré pour ce film. Et c'est d'autant plus dommage que l'idée de base et le casting étaient franchement prometteurs. A vouloir trop toucher à tout, rien ne vient finalement illuminer ce long métrage... Si l'on rit doucement de la répartie de Piron - Poelvoorde, les styles, les thèmes et les carricatures défilent à rythme décousu... alors que l'émotion ne s'installe pas. Pire, l'ambiguité entretenue entre le film de Mariage et le film que Piron tente de réaliser n'évite pas la carricature de certaines des marques de fabrique du cinéma belge, et partant, de la belgitude : le "film social", l'inventivité née des petits budgets, les gens, les paysages... il est bien difficile de savoir si le clin d'oeuil à Olivier Gourmet est du premier, du second ou du 100° degré... Enfin, pour terminer sur une note positive, malgré un texte famélique, François Damiens est peut-être la seule bonne surprise du film. Ouf...

Publié le 27 novembre 2007
"Une reconstruction qui part en vrille"? A l'instar d'un film qui prend les spectacteurs en porte-à-faux... Résumons: Bozar, 25 novembre 20h30, Benoît Mariage vient présenter son film dûment secondé par une partie de l'équipe (interprètes comme techniciens). L'occasion d'introduire le sujet qui serait à l'origine du long métrage. Je dis bien "serait" car de cette prise d'ôtages, on en voit et développe si peu qu'il est de bon ton de prévenir: ce terrible fait divers ne sert finalement que de pivot à un récit concentré autour d'un journaliste rompu aux tâches ingrates, qui croit tenir là LE reportage qui va enfin réhabiliter sa propre estime de soi.Une fois ce malentendu (et la déception?) dissipé, place au spectacle persistant de voir ce triste sire s'échiner à motiver entourage, collègues et ex-protagonistes du drame, ne suscitant que, au mieux, ennui et, au pire, gausserie. Dommage qu'il ne m'a pas été loisir de croiser l'équipe à l'issue de la séance, confondue que j'étais d'interrogations confuses... Laisser la caméra monopoliser Poelvoorde (très grand acteur au demeurant), c'est prendre le risque de voir l'impact dramatique avoir autant de portée qu'un pétard mouillé: même au plus fort du ridicule, ce pauvre bougre de Daniel (le "poor lonesome cow boy") n'a qu'à éructer une répartie quelconque pour que l'assemblée s'esbaudisse et acclame le trait d'esprit ou l'oeillade irrésistible de son Benoît national. Je le sais, j'y étais et je les ai vus, fans des "Randonneurs" ou de "Podium" se taper sur les cuisses, faisant bien peu de cas du contexte accablant. Louable idée également de choisir les figurants et seconds rôles parmi des novices, qu'ils aient été eux-mêmes ôtages ou qu'ils portent les casquettes d'ingénieur du son et d'embrouilleur professionnel. Mais pourquoi diable leur offrir la maigre pitance d'un dialogue famélique (l'accent belgo-bourrin en sus) ou de longs regards abrutis et désolants, conférant du même coup à l'ensemble un cachet d'amateurisme patent? Quelle idée aussi de prévenir l'assistance de la véracité des faits si c'est pour en négliger par la suite la teneur et réduire les protagonistes du drame à une masse pathétique d'apathie... Ultime regret, Depardieu & Melki, deux noms pourtant d'importance crédités au générique: la première aux apparitions occasionnelles et le second désespérement muet. Sans compter des scènes accessoires (la toute première, ou celle dans le bar à p...) dont la pertinence m'a semblée... imperméable. Bref, un film qui m'a complètement déstabilisée dans sa mise en forme jusqu'à anesthésier tout sens critique au terme du générique. A voir l'enthousiasme de mes amis cinéphiles, je veux bien croire que Mariage ne soit pas passé à côté de son sujet mais, moi bien. Le style docu-morose assaisonné à la dérision chagrine m'a prise un brin à rebrousse-poil. Mais sans doute le spectateur averti et converti (entr'autres aux "Convoyeurs..") sera-t-il plus réceptif ? Je l'espère pour l'équipe qui a manifestement pris beaucoup de plaisir à se retrouver "en famille"!

Publié le 26 novembre 2007
Enfin un bon petit film belge plein de fraicheur. On se marre du début à la fin et heureusement car ce film est aussi très sombre. Ceux qui ont aimé "Les convoyeurs attendent" appréciront certainement. Moi qui pensait que Poelvoorde avait définitivement basculé du coté frenchy pouet pouet du cinéma, ca fait plaisir de le voir un peu revenir aux sources.

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