nobenk5a7

noben_k
  • Membre depuis le 28/11/2007
  • Nombre de critiques : 2
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Publié le 4 novembre 2008
Je suis allé voir ce film avec 5 amis et nous sommes ressortis franchement perplexe. Cet opus s'apparente pour moi à un film "transgenre" qui n'aurait pas encore tout à fait trouvé sa voie, entre comédie romantique et épopée dramatique façon "années soixantes". Les images sont vraiment engageantes, mais le rythme du film est totalement déchiqueté par une voix off trop présente, "vintage" ce qui lui donne un côté exagérément anachronique par rapport à la thématique contemporaine du film. Woody Allen jongle avec certains clichés romantico-catalan (Gaudi, Miro, les spanish guitar, la bohème latino-artistique...), parfois de manière assez inopinée... Bien sur il y a cette réflexion sur l'opposition entre l'ennuyeuse et rassurante vie d'une Vicky conformiste, mariée à un yuppie conservateur d'une part, et la sulfureuse mais désespérante histoire d'une Cristina papillonnant dans le milieu artistique de l'autre. Mais si l'on se limite à la majorité du film, celle qui fait intervenir J. Bardem, P. Cruz et S. Johansson, on ne peut s'empêcher de penser que cela flirte avec le scénario de film éro'chic.

Publié le 28 novembre 2007
Bonsoir, Tout d'abord, je ne suis pas particulièrement fan du Poelvoorde qui se carricature lui même. Celui du boulet ou de Podium... Ici heureusement, on en est pas là. J'ai eu l'occasion de voir Cowboy en avant première et je rejoins globalement l'impression de Natacha. Ceci dit, je trouve que Benoit Mariage n'a vraiment pas été très inspiré pour ce film. Et c'est d'autant plus dommage que l'idée de base et le casting étaient franchement prometteurs. A vouloir trop toucher à tout, rien ne vient finalement illuminer ce long métrage... Si l'on rit doucement de la répartie de Piron - Poelvoorde, les styles, les thèmes et les carricatures défilent à rythme décousu... alors que l'émotion ne s'installe pas. Pire, l'ambiguité entretenue entre le film de Mariage et le film que Piron tente de réaliser n'évite pas la carricature de certaines des marques de fabrique du cinéma belge, et partant, de la belgitude : le "film social", l'inventivité née des petits budgets, les gens, les paysages... il est bien difficile de savoir si le clin d'oeuil à Olivier Gourmet est du premier, du second ou du 100° degré... Enfin, pour terminer sur une note positive, malgré un texte famélique, François Damiens est peut-être la seule bonne surprise du film. Ouf...
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