pekka

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Publié le 2 janvier 2008
Un petit lapsus de clavier: je voulais dire que les bons commentaires ci-dessous étaient essentiellement à mettre au crédit du livre (lisez-les tous, on y retrouve presque toujours, sauf dans Mystic River et Shutter Island - qui va d'ailleurs arriver bientôt sur nos écrans - Patrick McKenzie et Angela Gennaro!)

Publié le 2 janvier 2008
Bonsoir, ami(e)s cinéphiles, et bonne année à tous. Si vous avez déjà lu l'excellent (!!!) livre de Dennis Lehane dont est tiré le film, vous serez déçu par le traitement indigne que fait subir au scénario (et à certains personnages, comme celui d'Angela Gennaro) l'équipe du film. Si vous ne l'avez pas (encore) lu, ...vous pouvez plutôt investir dans le coût modeste d'une location de celui-ci auprès d'une bibliothèque! D'ailleurs, tous les bons commentaires ci-dessousA part ça, oui, les acteurs sont bons, et on peut rêver à ce que Clint Eastwood aurait pu faire de tous ces bons éléments de départ. La cote (sous-catégorie cinéma de divertissement) est un compromis.

Publié le 2 janvier 2008
Bonsoir, ami(e)s cinéphiles, et tous mes meilleurs voeux à vous. Ce film, précédé d'un ramdam médiatique exceptionnel m'a laissé une impression mitigée, et je suis sorti de cette vision perplexe. En effet, il est impossible de ne pas donner d'appréciation sans la mesurer à l'aune de ce battage (et ce n'est pas fini, il y a encore les Césars!...), d'une part, et de le faire en outre alors que l'écriture proprement cinématographique ne me paraît pas aisément perceptible, d'autre part. Je rejoins en effet les deux derniers avis sur ce point: le film donne l'impression que le réalisateur a laissé sa caméra capter la plupart des scènes sans opérer de véritable travail de mise en scène, sinon celui de filmer au plus près des corps et des visages; cet aspect documentaire m'a fait irrésistiblement penser aux meilleures séquences de l'émission Strip Tease de la RTBF!!! Y compris d'inévitables (mais tout sauf divines...) longueurs comme dans la réalité (les redites, les répétitions, le brouhaha des discours dans une assemblée, mais aussi les propos caricaturaux des édiles français au repas dans le bateau). Certaines scènes en deviennent parfois terriblement exaspérantes (celle de la disparition de la casserole de couscous - la graine du titre - ou celle des besoins de la minote dans son petit pot!!!). Mais à côté de cette quasi-absence d'écriture, il y a une grande générosité, un souffle vital, un attachement aux personnages et une émotion aussi qui font qu'on ne peut rester indifférent (les musiciens, la butée Rym, le douloureux Slimane)... Mais est-ce vraiment du cinéma? P.S.: deux questions me taraudent aussi depuis lors. La première: pourquoi avoir choisi le type qui avait le moins de charisme pour interpréter le tombeur érotomane (alors qu'il y a d'autres mecs bien plus sexys dans le casting)? La seconde: comment fait Latifa pour savoir qu'il n'y a pas de couscous sur le bateau, alors que personne, mais vraiment personne! ne le lui a dit (c'est une sorcière ou quoi?)? La cote (sous-catégorie cinéma artistique) est un compromis.

Publié le 26 décembre 2007
Eh bien, ami(e)s cinéphiles, voici pour moi le FILM DE L'ANNEE 2007, rien de moins, qui chapeaute quelques autres grandes réussites que j'ai pu voir cette année (Paranoid Park, Inland Empire, La Vie des Autres,...). Si vous acceptez de vous laisser porter et de vous immerger totalement, et en même temps d'être tout à fait ouverts et de rebondir continuellement, vous pourrez jouir d'une expérience cinématographique inédite proprement bouleversante. Je ne suis pas particulièrement fan de Bob Dylan, que j'admire certes, mais de loin, et j'ai pourtant été ému des premières images à la toute fin du générique (au son d'une version déchirante de Knockin' on Heaven's Door par Antony & The Johnsons). A quel point l'émotion peut jaillir à flot (quasi) continu du chaos total et du montage psychédélique de ce film, révèle le degré de maturité artistique de l'auteur-réalisateur. Certes, Todd Haynes fait quelques concessions, à la capacité d'entendement des spectateurs d'abord (les pseudo-interviews qui commentent le récit), aux passages obligés de son sujet ensuite (les scandales), mais ne renie rien de son propos fondamental: évoquer (très) indirectement l'artiste, le poète, 50 ans de culture américaine, sans aucun didactisme, en totale liberté. Et, surtout, l'immense amour de l'humanité qu'il veut exprimer, et que doit ressentir, à son corps défendant parfois, et payer aussi au prix fort celui qui décide de créer pour autrui en phase avec son époque, au mépris des règles, de délivrer une oeuvre sincère et engagée et de se livrer sans frein en se dérobant sans cesse... Interprétation hallucinante (Cate Blanchett - je fonds, j'ai des frissons! -, Carl Magnus Franklin bouleversant, Gainsbourg Chacha à fleur de peau, Heath Ledger séduisant et torturé, Christian Bale intense et habité, Richard Gere humain et touchant, des figurant(e)s baignés par un regard aimant)! A déconseiller FERMEMENT aux psychorigides et aux rationalistes à tout crin (de toute façon, ils partiront avant la fin), mais à conseiller SANS MODERATION (je vais retourner le voir!) à tous ceux qui jettent des ponts, en dansant les yeux et les oreilles grand ouverts...

Publié le 24 décembre 2007
Ce n'est pas le genre (fantasy, et non heroic-fantasy, d'ailleurs) que l'on critique, ni le récit lui-même (qui n'est pas si complexe que cela, il ne faut rien exagérer; ou alors, c'est qu'on n'a pas lu grand'chose...), mais LE FILM! Et je le redis, il est franchement faiblard, bien que sous certains aspects intéressant (Kidman et quelques autres acteurs, les décors). Il y a un aspect "illustration" académique du livre, sans imagination ni émotion (l'intervention des sorcières, ridicule...). Je suis un amateur de ce genre de récit, mais c'est rarement une réussite au cinéma. N'est pas magicien inspiré, qui veut!

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