Excellent film. Une vision convaincante, impressionnante, de la condition des Same (Lapons) suédois des années 50, et de la discrimination dont ils ont été victimes, mêlée à un souci de conservation ethnographique plutôt paternaliste. Une toute jeune fille refuse le destin qui l'attend, et aspire à la modernité, mais ce sera peut-être au prix de son identité culturelle. Un beau premier film d'une jeune réalisatrice suédoise.

Ce film semblait très prometteur, mais les promesses, à mon avis, n'ont pas été tenues. Toute la première partie est très impressionnante, comme du cinéma-vérité, direct, on suit avec une certaine passion le parcours épique et tragique de Félicité pour soigner son fils, réunir l'argent pour payer l'opération. Au passage, c'est une plongée vertigineuse dans une ville chaotique, désorganisée, corrompue, ce que peut être une ville du Tiers-Monde. Mais après les soins (l'amputation !) au fils de Félicité, le retour de celui-ci à la maison, le film tourne un peu en roue libre, c'est déstructuré, peu convaincant, souvent ennuyeux.

Un excellent Dardenne, fidèle à leurs fondamentaux. On le suit aussi comme un thriller, tout en admirant la performance exceptionnelle d'Adèle Haenel, qui est une grande comédienne. Seul bémol, la fin, précipitée et confuse à mes yeux, qui laisse un sentiment d'insatisfaction.

Excellent et puissant film. Sonia Braga, dont la filmographie n'a pas l'air, pourtant, d'être particulièrement séduisante pour les cinéphiles, est remarquable.

Ennuyeux, obscur, confus, caméra à l'épaule désagréablement agitée, scénario peu clair. Bref, une totale déception.