sidjin

Sidjin
  • Membre depuis le 21/05/2006
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Publié le 15 avril 2008
D'abord on voit l'affiche d'un film. Et celle-ci, à la fois glamour, romantique et sexy, n'a aucun lien avec le film, sachez-le. Ensuite que dire ? Bravo Samuel, certainement, pour avoir tenté quelquechose de diférent. Quoique... différent du cinéma français habituel... Car il y a très (très très) largement du Tarantino dans l'air. Destins croisés qui se recoupent à la fin, dialogues absurdes et inutiles mais tellement savoureux, lenteur générale, et un je-ne-sais-quoi d'une "Amérique profonde" française à travers une Cafétaria esseulée le long d'une route nationale et une misère populaire dans laquelle sont plongés les personnages touchants mais pathétiques : Quentin serait chez lui ! C'est sûr, on a déjà vu ça, mais peu dans un film français. Maintenant, il faut aussi juger chacune des 4 histoires séparement. Parce que malheureusement, elles sont inégales, selon les goûts. Et selon les miens, la troisième avec Arno et Bashung est longuette et n'apporte pas grand chose. La dernière histoire ne nous séduit que par le jeu des acteurs cultissimes qui la peuplent (Terzieff, Rochefort. Kalfon, Venantini et Dumas - Ils méritaient un film entier - meilleur - à eux seuls). On se souvient parfois d'un "tontons flingueurs" mais la magie ne prend pas. L'histoire la plus émouvante est celle de deux kidnapeurs amateurs qui enlève une jeunne "fille à papa" gothique et sucidaire. Adorable. Très comique. Super touchant. Enfin, la première histoire présente une charmante Anna Mouglais et un excellent Edourad Bear qui laissait présager un meilleur film. Si vous avez remis mon désordre dans l'ordre, vous aurez compris que plus le film avance, moins il est bon. Et ça malheureusement, ça pardonne peu. Voilà. En gros, j'ai envie de dire "le coup de Maitre juste raté", "belle et respectable tentative" ou "J'ai vraiment bien aimé mais bon c'était pas génial mais quand même c'était original mais enfin, pas terrible, terrible". J'ai envie de mettre 7 mais ça les mérite pas. J'ai envie de mettre 5 mais c'est sévère. Et pour que vous compreniez mieux ce charrabia qui n'appartient qu'à moi, je mets 6

Publié le 21 janvier 2007
Il y a des choses qu’Hollywood peut faire parce que l’industrie sait s’en donner les moyens. Une ambiance enthousiasmante des années 40 avec décors, accessoires et costumes d’époque : un jeu d’enfant pour les ricains en général…pour de Palma en particulier. Le Los Angeles de l’époque est délicieux et on en prend plein la vue. J’adore. Par contre, un film, peu importe son contexte, c’est aussi une histoire et un bon casting. Pour l’histoire, ça passe. Enfin, faut pas être trop exigeant. Pour le casting, on est plus mitigé. Hilary Swank, mystérieuse et carnassière à souhait prouve une fois de plus qu’elle mérite l’étoile qu’elle vient de se voir attribuer sur le fameux boulevard. Et les étoiles tombent un peu du ciel car au-delà de son talent, il faut dire qu’elle a tout simplement une présence, une personnalité, un don. Ceci vaut également pour Scarlett Johansson. Certainement l’actrice la plus « hollywoodienne » de ces dernières années, exception faite de Kidman. On la compare souvent à Marilyn. Pas tout-à-fait vrai car elle incarne tout de même des femmes un peu plus intelligente (Et je suis pourtant un grand fan de Monroe). Mais il faut reconnaître qu’en terme de glamour et de sensualité, il y a un parallèle. Alors qu’est-ce qui cloche ? Josh Hartnett ! ! Oui les filles, il est très mignon. Non, il n’est pas aussi mauvais acteur qu’on le dit. Mais comme l’a écrit un journaliste : Un borsalino et une ombre sur le visage ne fait pas de lui un nouvel Humphrey Bogart ! Il ne colle pas du tout au rôle de l’inspecteur. Un air de gentil gamin. Un visage trop moderne. Il aurait fallu un vieux briscard qui a un peu plus de bouteille. On imagine mal une vamp comme Kay Lake séduite par un toy boy dans les années 40 ! Quand à un moment Josh trône avec un petit perfecto de cuir au milieu des autres flics en costume, on aurait dit un machiniste qui a oublié de quitter le plateau avant que les caméras tournent. Et le tout en ressort moins crédible. Film assez réjouissant donc mais la seule erreur de casting ruine pas mal l’ensemble de l’œuvre. Dommage

Publié le 20 janvier 2007
Bale, Jackman, Johansson, Caine et Bowie : 5 trucs imparables pour que le magicien réussisse un tour surprenant. Gagné ! Mais pas comme nous l’espérions : Le malheureux tour de force que réussit Christopher Nolan est de proposer un film sur la magie … sans aucune magie ! D’abord, sachez-le, c’est l’histoire d’une haine entre deux magiciens concurrents qui se termine par le meurtre de l’un deux. Un film policier donc. Pas d’illusion, vous n’apprendrez aucun secret de magicien. Côté ambiance, c’est raté. Pas de musique ni de lumières. Pas d'univers féerique. Ni paillette ni diamant malgré le titre. Le sens su prestige est ici autre, vous verrez. On est au 19ème Siècle, tout n’est qu’histoire de trappes et de portes dérobées. Du bois, du métal, des éclairs et un peu (trop) de science-fiction. Presque un air de Wild wild west. Erotique ? On aurait pu l’espérer avec une assistante comme Scarlett. Et bien non, pas de chance… Et ce n’est pas un unique et furtif bout de porte-jartelle qui nous fait oublier qu’elle ne joue pas très bien pour une fois. Sachez aussi que si celle-ci trône au centre de l’affiche (Marketing oblige), on ne la voit d’ailleurs pas tellement dans le film. Passons l’équipe en revue : Scarlett plutôt sur le banc de touche. Caine, Jackman et Bowie, bon buteurs. Christian Bale soulier d’or ! Mais comme on dit au foot, on ne gagne pas une coupe du monde avec 3 – 4 bons joueurs. Et enfin l’intuition du vieil inspecteur : J’ai pas de preuve contre mais je sens que c’est louche. Vous ne prendrez pas facilement le scénario en défaut mais le tout nous laisse le sérieux goût d’une crédibilité très douteuse.Un film moyen donc, qui ne nous marquera pas. Il nous fait un petit tour et puis s’en va. Abracadabra : Oublié.

Publié le 24 décembre 2006
5 pour le film. 1 pour Bourdon qui est excellent. 1 parce que c'est une comédie française et qu'on peut pas leur demander la lune non plus !

Publié le 26 novembre 2006
Chez les fous de Bond, y a plusieurs écoles. Le James mielleux et sirupeux qui conclue chaque action par une blague top ringarde en recoiffant sa mèche qui a tiltée, c'est pas mon truc ! Le James équipé comme Darth Vader, qui saute de building en building comme spiderman, abat 120 gars comme rambo et reste blindé comme batman : non plus ! Moi j'aimais le Sean authentique, au regard séducteur, un brin bad boy, qui se salissait et qui s'en sortait à coup de gadgets raisonnables et d'un peu d'initiative perso. Et le Bond 2006, c'est ça ! Un revival ! Un délice ! Il se blesse, aime, souffre. Mais il se relève, brise les coeurs et s'en sort toujours. Y a de la Bond girl, du jeton de casino, de la bagnole, du méchant, du sang et du feu. Du vrai Bond quoi ! Un peu violent oui, mais on est en 2006. Rappellez vous de cet chronique ... Craig sera un grand !

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