pekka

- Membre depuis le 18/04/2007
- Nombre de critiques : 406
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Publié le 13 janvier 2008
Il y a toujours deux manières de voir les choses, l'une optimiste (la bouteille à moitié pleine) et l'autre pessimiste (la même à moitié vide aussi). Pour ma part, je me réjouis déjà d'avoir vu un produit Disney qui met sa recette traditionnelle en abyme, engage Susan Sarandon, parangon des progressistes anti-Bush, renoue avec une légèreté sans vacuité pour promouvoir des valeurs positives au sein d'un environnement cynique, évoque Mary Poppins (un de mes favoris), et surtout... surtout confie le rôle réellement paradoxal d'une authentique princesse de dessins animés classiques, à la beauté terriblement idéalisée, pleine de toutes ces mimiques précieuses, qui va contre toute attente acquérir des doutes, de la profondeur, et préférer la réalité (même si elle choisit de l'embellir...) aux rêves benêts, à une actrice confondante de fraîcheur dans cet exercice de funambule! Cote catégorie cinéma de divertissement.


Publié le 13 janvier 2008
Bonjour, ami(e)s cinéphiles. J'ai vu ce film en avant-première grâce au ciné-club montois. Ses plus grandes qualités se logent dans son scénario, diaboliquement tragique, et son interprétation, époustouflante. Grâce aux répétitions d'une quinzaine de jours que S. Lumet impose à ses acteurs avant le tournage, ceux-ci concentrent et ramassent l'interprétation de leurs personnages au maximum, pour ne garder que l'essentiel, tout en leur conférant une belle étoffe, nourrie par un background construit au fur et à mesure de celles-ci. Dès lors, pas de hiatus ni d'incohérences dans leur jeu. La mise en scène, quant à elle, dépourvue d'effets faciles, maintient une tension extraordinaire, édifiée avec finesse et spontanéité. Si on veut vraiment faire la fine bouche (difficile de m'en priver), A. Finney grimace un peu trop par moments (la toute fin du film y perd de son impact), et le scénario perd un peu de sa vraisemblance dans la scène qui précède le dénouement final. Au total, un très bon film noir de noir, genre surprenant pour un réalisateur de 83 ans!... Cote catégorie cinéma de divertissement.
Publié le 7 janvier 2008
J'ai finalement vu ce film de Ridley Scott, que certains critiques élisent parmi leurs meilleurs films de 2007. Autant dire tout de suite que je ne partage pas cet avis. C'est un film efficace, très professionnel, sans plus! Tiré de faits réels, il montre de manière parallèle les destins d'un gangster/entrepreneur inspiré et d'un policier/honnête seul contre tous, comme vous le savez. Toutefois, cette construction fait que les deux acteurs principaux ne se rencontrent qu'à la toute fin, et que l'on ressent chez chacun l'absence de véritable partenaire/compétiteur: du coup, Washington et Crowe (de plus en plus laid, celui-là) la jouent beaucoup trop monolithique, enfermés qu'ils sont dans leurs personnages d'une certaine façon solitaires. Seul Washington se ranimera au moment de sa confrontation à Crowe. Les seconds rôles, soit ne me paraissent pas suffisamment développés (quand ils ne sont pas strictement muets...), soit sont confiés à des cabotins grimaçants (la mère de Lucas, atroce; le parrain de la mafia, caricatural; le mentor de Lucas, absent; etc.). Certaines scènes sont particulièrement neuneus (Lucas punaisant ses petites photos de flics ripoux sous le regard attendri de Crowe, ouch!...) Le récit reste aussi assez superficiel, et la reconstitution des Seventies très plaquée, beaucoup moins réussie et crédible que dans Zodiac ou Control par ex. Et puis, cette ode, dénuée de tout véritable humanisme, au modèle de Self-made Man américain, bulldozer écrasant tout sur son passage, déjà vu 100 x, me fatigue et ne me touche pas. Cote catégorie cinéma de divertissement.
Publié le 5 janvier 2008
Chouette film d'animation! Je craignais que l'humour de Seinfeld soit un peu trop "private joke", mais non pas du tout si on connaît tant soit peu les moeurs urbaines américaines, et juives new-yorkaises en particulier. L'humour est assez fin (davantage que dans bon nombre de films US), la satire parfois "piquante" (les avocats US, les médias, les machos, certaines personnalités...), le scénario cohérent et bien mené, et les personnages secondaires fort pittoresques. Tout cela est éminemment plaisant, on rit souvent, mais on se dit qu'on a parfois vu plus... magique, poétique, touchant... Ou bien serait-on déjà blasé?...
Publié le 5 janvier 2008
Ouh la la! Aïe aïe aïe! Oufti, les ami(e)s! C'est mauvais de chez Super-Mauvais. Pauvre Caro, pour son premier (et dernier, c'est tout cuit) film sans Jeunet, les producteurs ne lui ont manifestement pas permis d'aller jusqu'au bout. Je ne pige même pas pourquoi on le sort en salles, et pas directement en dvd, sinon pour leur permettre de tenter de récupérer un tout petit peu de sousous... Après 1/4 heure à froncer de plus en plus des sourcils, j'ai commencé à rire, mais à rire... en écoutant les "6 plus dangereux psychopathes de tout l'univers" (tu parles, avec leurs tronches de guignols ils ne feraient même pas peur à ta grand-mère!) parler avec un accent franchouillard dans un (un seul!...) décor qui "sonne" comme la casserole à soupe que t'as laissée tomber, au son d'une "musique" (?) pleine de WWWHHHHIIIIZZZ et de IIIIIIHHHH comme on n'en fait plus depuis la fin des années septante, tandis qu'une voix off prétend que tu vas assister à un récit qui a changé la face du monde, grâce à une sorte de messie (Lambert Wilson, terrifiant de sérieux, qui balbutie des borborygmes entre deux crises d'épilepsie et qui bave/vomit à tout bout de champ et qui bouffe les bébêtes à tentacules représentant le Mal caché dans le corps desdits psychopathes!!!...) doté de super-pouvoirs (dont celui d'éteindre tout le magma en fusion d'une planète, ben tiens!) Ah, oui, le récit est aussi censé progresser en parallèle avec la traversée des sept cercles de l'Enfer de Dante, sauf que ça s'arrête au quatrième... pour ensuite bâcler une fin grand-guignolesque incompréhensible (c'est là que les producteurs ont dû dire: "maintenant ça suffit!", ou alors on a perdu une bobine en cours de route...) A VOIR comme LE PLUS BEAU NAVET du troisième millénaire (jusques à quand?)
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