pekka

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Publié le 21 août 2008
Contrairement à certaine critique que j'avais lue, 'Garage' ne me paraît pas ressortir du genre "cinéma social" tel que le pratique Ken Loach, p. ex. Si les personnages du film s'inscrivent certes dans un microcosme villageois (irlandais, ici) comparable au contexte social de certains de ses films, le propos est essentiellement universel et humaniste. Axé sur un personnage, non pas débile, mais intellectuellement faible et fragile dans sa relation aux autres, ce qui le rend maladroit et inadéquat dans la concrétisation de ses intentions (et aussi touchant par là-même), le film installe lentement, de manière presque triviale, tous les éléments du drame qui se jouera à la fin. Ce qui impressionne dans ce film, outre la grande qualité de l'interprétation, régulière dans le cinéma britannique, c'est l'extraordinaire dignité du film, dénué de tout pathos, très raffiné dans l'utilisation des symboles et de la forme, tant visuelle que sonore, et qui acquiert, en rupture avec la description prosaïque d'auparavant, une dimension réellement poétique dans les dernières scènes. Un beau film qui n'a rien d'aguicheur, et suscite le respect pour toute son équipe.

Publié le 21 août 2008
En rédigeant mon petit commentaire, je pensais à la critique du Soir, mais je viens de lire celles de la DH et de La Libre, et vous aurez compris que je partage, après la vision de ce film, totalement l'avis du critique de La Libre, qui me paraît très juste .

Publié le 18 août 2008
Pas de mystère, c'est bien une série B, mais très correcte tout de même grâce à une bonne interprétation et à un pitch un peu paradoxal mais efficace: comment socialiser (à l'américaine) un super-héros tout à fait asocial, alors que c'est en réalité un demi-dieu de l'antiquité (nous dit-on...). On sent certes que ce film est essentiellement à destination des ados américains avec des aspects psycho-pédagogiques spécifiques à leur "culture". Alors, si la seconde moitié est un peu plus indigeste pour nous européens, elle n'est en tout cas pas pire que celle de Hulk, c'est le moins qu'on puisse dire! Une bonne détente en tout cas, moins tarte que Narnia 2 ou Momie 3. Vaut 6,5.

Publié le 18 août 2008
Film remarquable que celui-ci, et à plusieurs titres. Parce qu'il ose aborder un sujet vraiment casse-gueule au cinéma, celui de la foi (de la spiritualité!) et de l'engagement. Parce que son réalisateur, non croyant, le fait avec respect, sans dicter de solution au spectateur, dont la vision doit être "actrice" à cet égard. Parce qu'il parvient à rendre "physiquement" la tension qui existe dans le choix entre la liberté (laquelle? Elle n'est pas unique ici!) et l'engagement. Parce que le propos parvient à distinguer ordre religieux (catholique, mais volontairement non déterminé) et message christique. Parce que la critique de l'institution religieuse (et son parallèle militaire... ou légionnaire), voire même celle du fanatisme, n'inclut pas celle de la spiritualité et des hommes qui la vivent librement. Parce qu'il suggère que la foi intime et une authentique spiritualité se nourrissent de l'incertitude et du doute permanent. Parce que la démarche en jeu ici, est celle de devenir une personne, quel que soit le cheminement que l'on adoptera au terme (qui n'est qu'un début!) de cette retraite silencieuse, qui est aussi un théâtre de la douleur sourde (d'être jugé/trahi, de juger/trahir, d'éprouver de l'amour - sexuellement ou non - pour ses semblables, d'être abandonné/rejeté, de se remettre fondamentalement en cause,...). Parce que que visuellement, c'est très beau. Parce que le film réussit à convoquer les présences de Pasolini, de Fellini et de Visconti, de manière tout à fait discrète mais réelle. Parce que pour une fois, trop rare, le cinéma d'aujourd'hui est intelligent sans être intello-masturbatoire, et rappelle celui de Dreyer, de Bergman,... Mais il rate la cote maximale, parce que l'accompagnement musical est souvent trop appuyé, et distrait l'attention qui devrait rester concentrée. Rien n'est bien sûr parfait.

Publié le 11 août 2008
Très médiocre! Si mes souvenirs sont bons, le premier 'Momie' constituait une excellente surprise: parfait mélange de comédie, fort drôle, d'action trépidante et d'horreur gratinée. Ici, oubliez la comédie, limitée à des grimaces et mimiques pénibles de B. Frazer, et alourdie de situations conjugalo-familiales dignes d'un feuilleton télé ringard, ainsi que l'horreur, parfaitement édulcorée, basée sur des effets spéciaux... sans effet et digne d'une série Z. Reste donc l'action, mais elle ne ménage pas beaucoup de suspense et donne l'impression du déjà-vu. Totalement dispensable en regard du prix de la place de ciné!

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