motardblond

motardblond
  • Membre depuis le 15/04/2007
  • Nombre de critiques : 90
Publié le 23 janvier 2010
Biopic ou conte ? Peu importe, c'est magique. J'ai envie de dire que tout le monde est bon car l'ensemble du casting est à la hauteur même si Elmosnino mérite une mention spéciale, sauf peut-être qu'il s'investit moins dans le Gainsbourg vieillissant. Comme quoi l'influence de la BD ne se limite pas aux films d'animation ! A l'époque des yé-yés, SG parvint à s'imposer avec des oeuvres anachroniques comme le poinçonneur des Lilas ou la Javanaise. Un vrai faux dégueulasse et son amour de la gent féminine est très bien relevé ici; son côté tendre est estompé par contre. Bref, y a pas photo : à voir.

Publié le 13 janvier 2010
Le film est basé sur la volonté, pour Nelson Mandela, de réconciliation et d'intégration de la nation sud-africaine meurtrie par l'apartheid, en utilisant un sport, le rugby, symbole mythique de la communauté blanche. Eastwood en a fait un film plat, sans subtilité et sans ces ambiguïtés qui caractérisent toute société. C'est un panégyrique de Nelson Mandela, non pour ses actions mais de façon hagiographe. Ou peut-être est-ce Morgan Freeman qui l'intéresse ? Ce dernier joue bien quoique de façon très mécanique. François Pienaar (Matt Damon), le capitaine de l'équipe de rugby, est réduit à un rôle de marionnettiste. Le rugby, Eastwood n'en a rien à cirer. Et la finale de cette coupe du monde, qui ne fut pas un grand match, est présentée différemment : la défense sud-africaine bétonnée avait bloqué le savoir-faire des All Blacks. La sortie de ce film à quelques semaines d'une autre coupe du monde (football) n'est due à aucun hasard politique ou commercial. Quant au millésime 2007 du château "Spingboks" (médaille d'or au Stade de France le 20 octobre) et au millésime 2009 (à Toulouse, le 13 novembre vaincus par les "bleus"), le cépage "pinot blanc" y reste toujours prédominant. Comme quoi, pour un vin ou une équipe sportive, la maturité est affaire de temps; en politique, c'est le court terme qui a les faveurs. Bref, Nelson Mandela méritait mieux, le rugby aussi d'ailleurs.

Publié le 20 décembre 2009
La pièce de théâtre a été très plébiscitée. La version cinématographique est plus grossière, plus banale. On joue sur les larmes des spectateurs et le pathos plus que de raison ainsi que sur la rédemption. Le tout sans subtilité. Si vous avez appréciez l'oeuvre théâtrale, abstenez-vous d'une déception.

Publié le 20 décembre 2009
Trois récits se rejoignent, pas évident et c'est inégal : deux sur trois c'est bien. Vincent Rottiers et Dinara Droukarova sont très bons. La prison a le vent en poupe aujourd'hui! tout cela donne un final très théâtral et l'ensemble n'est pas convaincant.

Publié le 26 novembre 2009
Michael Moore est vraiment un enfonceur de portes ouvertes. Faire un machin qui ne dit rien que l'on ne sache et qui est tout simplement dans l'air du temps. Critiquer le capitalisme et en vivre avec l'aide de ses acteurs les plus caricaturaux! A l'inverse de Fahrenheit 9/11, tout sur l'automne 2008 a été dit et bien mieux dit qu'ici. Bref, un nanard.

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