julos53

Jules Kebelem
  • Membre depuis le 15/02/2007
  • Nombre de critiques : 9
Publié le 16 octobre 2000
On ne m'avait pas dit que c'était un film australien ? Oui mais c'est un film australien moyen. REvoyer Pic-Nic at hanging rock de Peter Weir, vous trouverez Virgin Suicides beaucoup plus fadasse. On me demande qu'est-ce qu'un film australien ? Mais c'est un film qui utilise beaucoup la surexposition, qui traîte de l'adolescence et des mysère de la jeune-fille en fleur qu vit dans un monde à part face à une société rigide et victorienne. On retrouve toujours la notion d'étrange car à la base, les colons britanniques sont arrivés dans un paysage étrange habité par des étrangers et ils ont du fonder une culture atavique face à la culture continentale très codifiée. Virgin Suicides doit beaucoup au cinéma australien. C'est vrai je vous le jure.

Publié le 16 octobre 2000
Ce film est très ennuyeux. Eastwood a du mal à accepter son âge aussi il veut prouver à la terre entière que c'est pas parce qu'on est vieux qu'on a plus d'humour, qu'on bande plus, qu'on est plus capable de rien, etc. On le sait et on en a rien à cirer. Subir les propos et les gamineries ridicules de ces culs plissés est un calvaire cinématographiques rarement égalé. Le scénario est d'un entendu américain (oh je suis malade du cancer donc je me sacrifie en conduisant les fusées nucléaires que les méchants russes (je vous jure!!!) ont mises en orbites à l'insu du gentil gouvernement américain). Clint n'est pas content parce que jeunot, un singe l'a remplacé dans une mission qu'il devait réaliser avec ses potes pour la NASA (rho, un singe, RIRES) Mais vola t'y pas que la Nasa a un problème (dans tous les films amerloques, la NASA a un problème) Il faut faire appel à vieux Clint pour réparer un satellite vétustes dont tout le monde à oublier la programmation. C'est vrai que depuis qu'on a la calculette on ne sait plus faire 5-3. Mais Clint, vieux beaux, à sa frustration de jeunesse et roublard qu'il est accepte à condition de partir avec ses vieux potes dans l'espace réalise eux-même la mission. Et c'est parti pour la virée des vi papis dans l'espace (attention, nid à gags...) et avant autre NAG, l'entrainement des cosmonautes (ouh, ouh, ouh à mourire de rire) Rolalalala. A la fin, Clint retrouve sa femme (qui n'a aucune importance dans le film mais bon) Ils regardent la lune (pleine) et font ensemble un très bon dialogue : 'Tu crois qu'il y est arrivé?' (c'est la femme qui parle) 'oui j'en suis sûr' c'et Clint et le dernier plan sur la lune aurait certainement plu à Brian de Palma (Mission To Mars) tellement il frise un ridicul astronomique. Le type sacrifié est là assis sur la lune au milieu de débris de sattelites. On en rit même pas, pourquoi ? Simplement parce qu'on s'est endormi sur les niaiseries bas de plafond, les dialogues empruntés à Derrick, et un jeu d'acteurs séniles qui aurait au moins pu se payer un bon divan ou quelques tranxènes plutot que d'assomer le spectateur par leur pathétique thérapie de groupe .

Publié le 16 octobre 2000
La lumière est très belle. La deuxièe partie du film est bien filmée. Le personnage de Fontenelle est transcendant. La métaphore de purification est un peu trop évidente. L'idée est à moitié réussie. Elle aurait dû aller plus loin dans le mystère et le malsain. Huppert est une Maintenon acceptable, inspirée mais je sentais le personnage plus ambigu.

Publié le 16 octobre 2000
Que de bonnes idées et quel dommage de ne pas réussir à les faire tenir ensemble. Oh Lars, pourquoi le Dogme te pend-t-il tellement au nez que tu ne peux t'empêcher de verser dans ta caméra pendue au bout d'un fil de canne à pèche qui rosettise un propos sans raison. Et là, tu perds ton pari car ton mélodrame exige une empathie pour ton personnage de Selma et ta sale écriture de patte de mouche saoule aveugle le spectateur de bonne composition. Mais d'abord, ce début est quelque chose de si neuf dans le cinéma car dans la salle, soudain, se passe l'action et le public lui-même est confronté à ses semblables chuchotant. De quoi je parles ? De cette longue image noire qui débute le film avec ce petit fond musical. Les gens ne sont pas habitué, pas d'image,pas de film, ils continuent de parler, de chuchoter. Pourtant le film a bel et bien commencer. Cela dure, un malaise survient. Le public se voit comme dans un miroir, mais, mais, mais qu'est ce qui se passe, ce n'est pas normal. Tout à coup le cinéma prend une autre dimension, un peu à l'image de Woody sortant de la toile dans 'la rose pourpre du Caire'. Le spectateur vit l'aveuglement et la musique est présentée comme un personnage, comme une belle image est présentéée par un beau silence. L'image noire est le silence visuel. Venons en a Bjork la magnifique, dont la voix et les compositions rythmiques transcendent le film et lui donne cet aspect inclassable qui détermine souvent les bons films. Toutes les scènes musicales sont magnifiques, bien filmée,les paroles naîves ressortent dans le timbre de voix de la jeune maman islandaise et surtout les rythmiques sont amorcées dans la narration et poursuivie électroniquement. Ainsi par exemple, le frottement d'un crayon sur du papier est la base rytmique d'un morceau qui se développe en chant et en danse. (un peu à la STOMP, référence évidente du film) Mais entre ces beuaux clips finalement très bjorkiens dans leur chorégraphie (donc bons) il y a les scènes d'histoires et là ça se complique. J'ai déjà prlé de la façon énervante de filmer (pire que Breaking the wave) alors que les morceaux chantés nous offrent des cadres si inspirés... Il y a Deneuve qui se demande sans cesse ce qu'elle fait dans ce film et comment on fait au fait pour avoir l'air prolétaire. Elle n'y arrive pas trop et son personnage frise, touche, palpe, le ridicule à tout moment. Non, Deneuve même au naturel, elle a du mal a faire croire que son fichu ne vient pas de chez Yves Saint-Laurent. Passons sur l'ami Jean-Mrc Bare qui ne se départit pas de son éternel sourire niais et overgentilllet-tête à claque. Des incohérences scénaristiques qui font que petit à petit, le personnage de Selma devient de moins en moins attachant car tellement hors de la réalité. On ne donne plus raison à la mère Selma, elle a tort. Dificile de voir son abnégation pour son enfant comme un acte héroïque et sacrificiel. Le pathos mélodramatique en souffre car, le personnage a une issue réelle qui offre un futur plus alléchant que la décision qu'il prend. Arrive alors cette scène finale précédée par une superbe scène en cellule où l'on voit que Von trier connait bien et sait utiliser les ficelles Sirkiennes du mélodrame pour en retirer un suc émotionnel jubilatoire. Bjork chante alors a cappela et c'est magnifique, pure, beau, bien filmé, bien mis en scène. Le moment est dur, violent, atroce et l'émotion ne peut faire autremenent que de nous fondre sur la face. Le silence fait echo à l'image noire du début. Waaaww!!! Et lào on se dit que c'est dommage que tout le film n'aie pas bénéficier de la même inspiration radicale. Donc Von Trier inégal, réussit des scènes en grand cinéaste qu'il est mais rate globalement son film en voulant en faire trop et en se basant exagérément sur la style particulier de Bjork qui fait quand même, à elle seule, un bon 80% de la classification hors-norme du film. Moi qui déteste les comédies musicales, pour une fois, j'ai préféré les scènes chantées aux scènes jouées. C'est dire...

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