holis7
holis7
- Membre depuis le 06/05/2006
- Nombre de critiques : 12
Film préféré de l'utilisateur holis7
Publié le 25 octobre 2010
Une bonne intro sur la vie du plus jeune milliardaire de l'histoire qui se voit offrir de plus un film biographique aussi jeune ! Ce film donne une image très flateuse au fondateur de Facebook. Méritée ou pas, cette image donne en tout cas l'envie d'en savoir plus sur ce phénomène assez exceptionnel. Tout en pouvant rebooster les batteries de ceux qui ont une bonne idée derrière la tête.
Ceci étant dis, le script du film ne casse rien, il tient simplement la route, normalement. pour se laisser regarder sans trop se lasser.
Publié le 22 mars 2009
Quelle belle réussite pour oser montrer ce que vivent des millions de gens, américains ou européens ou terriens en général : une vie qui n'est pas que réussites, sans qu'on soit de la merde pour autant. Et même si la culture dominante de la société impose continuellement le shéma contraire : qu'on est de la merde si on a pas réussi : son mariage, la relation à ses enfants, le boulot...
Dustin Hofman ést un tellement bon choix pour ce rôle de père et de mari mal assumé. Quant à Emma, elle est parfaite, un jeu de rôle tellement vrai, fort, plein de touches délicates dans les attitudes, tout comme Dustin. A voir absolument. J'espère qu'il restera dans les classiques.
Publié le 29 novembre 2006
Personnellement, j'insisterais sur l'extraordinaire capacité du réalisateur de présenter un sujet aussi sensible en respectant une parfaite neutralité historique - du moins à mon entendement.
Chapeau.
Très belles prestations des acteurs, beau travail pédagogique.
- Peut-être aurait-il été opportun d'insister encore sur la formulation de la question posée aux membres des nations unies qui votèrent pour le partage de la palestine entre palestiniens et juifs.
- Il aurait aussi été utile de mettre en évidence que les nations unies, pourtant promoteur de la nouvelle "Déclaration universelle des droits de l'homme", se met à promouvoir en même temps la création d'un "état religieux" - l'Etat d'Israel - au mépris du principe de la séparation entre l'état et les convictions religieuses de ses citoyens. Comment a-t-on pu promouvoir la création d'un état "territorial" et politique moderne destiné essentiellement à un groupe d'individus se réclamant d'une croyance déterminée ?
Publié le 15 novembre 2006
Une vérité qui dérange ?
Pour ma part, il me semble que ce documentaire pèche fortement en raccourcis, en courts-circuits et en manquements plus qu'étonnants, pour une démarche de vulgarisation qui prétend être hyper scientifique:
1- Le lien entre réchauffement planétaire et l'activité industrielle et de consommation de masse n'est nullement interrogé dans ce document : ce lien est présenté comme une évidence triviale, sans aucune étude contradictoire.
2- Aucune allusion à d'autres causes possibles du "réchauffement climatique", comme par exemple celle qui met en cause l'activité croissantes des taches solaires depuis quelques décennies, n'est faite dans les exposés du seigneur Gore.
3a- Les nombreuses et bien connues "solutions" au problème, conseillées par le sieur Gore dans le film, n'ont trait qu'à la réduction de production de gaz à effet de serre (cause supposée du réchauffement), avec une conviction quasi incantatoire, comme si ces solutions permettraient de diminuer automatiquement le réchauffement climatique. Or, qu'est-ce qui permet de prétendre aujourd'hui que ce réchauffement s'arrêterait, même si nous arrivions à stopper complètement toute prodution de CO2. Nous n'avons en tout cas aucun antécédent observé ou étudié qui nous permet de l'affirmer...
3b- Aucune des solutions proposées par Gore n'ont trait aux conséquences prévisibles - et sans doute inévitables - du réchauffement climatique, pourtant clairement développées et expliquées dans l'exposé de l'illustre orateur: aucune solution proposée pour l'inondation prévue de millions d'hectares partout dans le monde, avec les centaines de millions de réfugiés climatiques potentiels; aucune solution proposée pour les conséquences de l'arrêt probable du Gulfstream sur le climat européen, etc...
Je trouve dès lors que ces manquements et courts-circuits extraordinairement réducteurs dans ce documentaire, sont tellement énormes et surprenants que si on voulait créer une confusion efficace dans l'opinion publique, renforcée par l'argument séducteur d'une soit-disante "vérité cachée", on ne pourrait pas mieux s'y prendre. Il suffit d'observer les fervents applaudissements du public dans les salles de cinéma, pour s'en convaincre.
Ceci étant dit, qu'on ne se méprenne pas non plus sur le sens mon commentaire: je ne critique nullement l'intérêt intrinsèque d'un certain nombre des propositions suggérées, comme l'usage des énergies alternatives non polluantes (propositions défendues depuis 30 ans par les écologistes, sans ce protagonisme écoeurant de Gore).
Mais j'ai de plus en plus le sentiment que l'argumentaire des "gaz à effets de serre" est extrêmement rentable à des tas de points de vue : trafics de "permis de polluer" au CO2 selon les accords de Kyoto, justification nouvelle des centrales nucléaires (!), promotion de nouvelles solutions énergétiques commercialisables, responsabilisation des individus faisant appel au volontarisme libéral ("roulez à vélo")... Sans parler des revenus juteux que le sieur Gore se met derrière la cravate avec ses conférences et ses films pseudo-scientifique.
Je pense de plus en plus que les causes et les solutions sont bien ailleurs que ce qui est avancé ou proposé - comme évidence - dans le film d'Al Gore.
Ce film ne serait sans doute qu'un navet, s'il n'avait pas l'impact socio-politique qu'il suscite. Plutôt qu'un navet, c'est un poison bien toxique qui désinforme tout en informant. "Edifiant" pour un "humaniste"!
Bien à vous
Pierre (Bruxelles)
Publié le 6 février 2006
J'ai apprécié le réalisme de ce film et la description d'une part de l'âme humaine.Anne. Quel bon rendu de la réalité du tourisme sexuel, tel qu'il existe "tout simplement" depuis des décénnies... même pratiqué par des consommatRICES! Cela m'étonnerait que ce film apparaisse à l'affiche d'un festival féministe: la crue réalité du goût du pouvoir y est exprimée de façon "édifiante" en montrant que les femmes y sont aussi adictes que les hommes. Tout comme les femmes peuvent aussi se laisser prendre à la séduction sentimentale de la part des prostitués (-hommes). La misère n'a pas de sexe! (ou de "genre"!) Les dérives égotistes n'ont pas de sexe. De plus, le contexte politique dans lequel cette histoire est contée est très bien évoquée, en arrière plan, en montrant, discrètement, à quel point le politique favorise cette forme d'exploitation. A quel point la misère social qui en résulte est propice à ce tourisme sexuel. Bravo pour ce très bon récit-documentaire à peine romantisé. Pierre