crissou

Crissou
  • Membre depuis le 23/08/2006
  • Nombre de critiques : 147
Publié le 18 avril 2006
Avant d'entrer dans la salle, il faut garder en tête que Grizzly Man est un documentaire sur Tim Treadwell, écologiste amateur "légèrement" allumé et non sur les Grizzly vivant en Alaska. Werner Herzog porte un regard averti sur le comportement de cet homme, qu'il ne juge pas mais qu'il essaie de comprendre. A-t-il vraiment un comportement égologiste ? Est-il tout simplement dérangé ? Sa passion a-t-elle trop d'emprise sur lui ? Le résultat est un documentaire OVNI, à l'image de son sujet principal. Certaines scènes sont à pleurer de rire, dont celle du bourdon ! A découvrir en connaissance de cause !

Publié le 18 avril 2006
Un grand moment d'évasion et de simplicité au travers d'un film entre documentaire et fiction.

Publié le 19 octobre 2004
François Ozon est-il devenu un grand cinéaste ou quelqu'un de trop prétentieux ? 5x2 ne répond pas à la question et divise encore plus les opinions. Après des petits chefs-d'oeuvre qu'étaient Sitcom, 8 Femmes et Sous le Sable, François Ozon avait déjà déçu pas mal de ses admirateurs avec un trop léché et intello Swimming Pool. 5x2 sent la préparation minutieuse à plein nez. Rien n'est laissé au hasard, du scénario à la mise en scène en passant par une structure narrative à reculons. Ce dernier point est le véritable fil conducteur de son sujet prenant au passage son public au piège. François Ozon décortique les aléas d'un couple et les tentations de ses deux personnages. Il s'en prend à l'être humain dans sa vie de couple, que ce soit au travers de Marion et Gilles où des parents de ceux-ci, dont l'absence perpétuelle des parents de Gilles. En inversant l'ordre chronologique de la vie de ce couple, il nous impose les effets sans les causes, les conséquences d'acte que nous ne connaissons pas. Il va au bout de ses idées concernant l'être humain et sa façon d'appréhender les choses en nous poussant à juger des actes immmoraux ou presque (adultère, partouze consentante, acte sexuel à la limite du viol) sans en connaître les raisons. Tout cela tient du grand cinéma d'auteur. Tout serait parfait si 5x2 n'était pas aussi carré et préparé. les 5 moments de la vie de ce couple sont toujours amené et terminé de la même façon et il n'y aucune maladresse touchante et humaine tout au long de ce récit. Et à son tour, François Ozon est pris à son propre piège. A nous imposer son sens narratif, il nous coupe de ses personnages dont on ne connait que l'évènement montré à l'écran. Nous faisons face à des personnages dont nous ne connaissons rien et nous nous sentons obligés de prendre nos distances par rapport à cette relation intime entre Ozon et ses personnages. Cette distance entre les personnages et le public rend le film froid et impersonnel. Il suffit de lire les différents commentaires dans ce forum pour se rendre compte que le public perd ses repères dès le début du film avec la scène du viol, qui rend le personnage de Gilles imbuvable et Marion en parfaite victime auprès du public. Pourtant, dès l'apparation du générique de fin, tout ne devient que questionnement. Là où tout était certitude devient doute. Et si Gilles n'avait qu'une victime depuis le début à cause d'une tromperie lors de leur mariage ? Ont-ils eu des rapports sexuels pendant leur vie de mariés ? Toutes ces interrogations sont alimentées par le peu d'informations sur l'espace temps (seule information concrète, leur fils commence à parler convenablement lors de la soirée avec le fère de Gilles). Après 5x2, je regrette encore plus le temps de François Ozon et son Sous le Sable qui reste pour moi, son meilleur film à ce jour : simple et touchant.

Publié le 10 juin 2004
Echange de méfiances / confiances entre Sandrine Bonnaire et Fabrice Luchini où chacun a besoin de ses secrets pour se sentir à l'aise dans cette relation bancale. Patrice Leconte revient à un cinéma simple et efficace, basé sur ses personnages pour notre plus grand plaisir. Sans doute, une des meillleures scènes de l'année 2004 (l'avenir le confirmera), les petits pas de danse de Luchini dans son appartement.

Publié le 10 juin 2004
Big Fish ou quand la vie mérite un peu de rêverie et de passion pour être encore plus belle et intense !

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