cpmlion

Clio
  • Membre depuis le 04/10/2006
  • Nombre de critiques : 38
Publié le 22 mars 2017
"Ceci n'est pas un film français", tant l'autodérision y règne et tant l'histoire part en sucette, finissant par confondre réalité, fantasme, fable, clichés... Le ridicule ne tue pas, et ce qui ne vous tue pas vous rend plus fort. Bref, même si la réalisation est encore un peu maladroite, j'ai adoré, mais cet ovni canetien me semble à prendre au 14e degré.

Publié le 20 avril 2012
Bien au-delà du fait divers et de la lâcheté des témoins, ce film se présente comme une tragédie grecque qui prend de la distance par rapport aux émotions et se cherche un sens. Comment la vie continue-t-elle pour le voyeur silencieux d'un tel acte de barbarie? Un film intelligent.

Publié le 18 juillet 2011
Je rejoins toutes les critiques positives émises jusqu'ici: un film intelligent qui met en scène des situations relationnelles universelles dans un cadre culturel bien précis, dépeint avec finesse. L'interprétation des acteurs est exceptionnelle, surtout celle de l'adolescente! Pour ma part, j'ai suis restée scotchée jusqu'à la fin, une fin d'ailleurs subtilement ouverte.

Publié le 22 décembre 2007
Excellent portrait ironique à la fois d'un looser souffrant du complexe de Peter Pan (ne pouvant accepter la réalité de ce que sont devenus ses rêves idéalisés d'enfant) et de la société belge actuelle, désabusée, flouée, socialement plus fragmentée encore qu'il y a 25 ans. Mai 68 et la reconstruction du monde, c'est bien fini... Aucune fausse note dans le jeu de Melki (acteur que généralement je ne peux pas encaisser).

Publié le 21 avril 2007
Je suis étonnée par les déceptions qu'a engendré auprès de quelques spectateurs cet opus époustouflant, car, étant une inconditionnelle de Zhang Yimou, je l'ai trouvé particulièrement réussi. Bien sûr, le sujet diffère de "Hero" et ressemble davantage à du Shakespeare de palais, avec des décors, des costumes et des scènes de bataille inouïs. Sujet sombre, politique, relativement éloigné de nous (intrigues machavéliques au nom du pouvoir et de l'ambition), plus intellectuel et philosophique qu'émotionnel et terre à terre, mais superbement peint et surtout joué à la pointe du couteau. Un grand moment de cinéma.

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