geo

gh
  • Membre depuis le 30/05/2006
  • Nombre de critiques : 86
Publié le 2 novembre 2010
Ce film est génial. Pas un seul instant de trop. Pas d'effets grandiloquents. Pas de parti pris manichéen. Tous les écueils sont évités et étrangement on se surprend à redécouvrir une histoire contemporaine dont on croyait déjà tout connaître. Les interprétations sont justes, simples et réalistes. Subitement, je ne regarde plus FB de la même façon.

Publié le 25 octobre 2010
Je m'attendais à un film de génération, du genre de celui qu'on garde en mémoire parce qu'on s'identifie aux personnages et aux situations racontées, parce qu'on a l'impression - au combien rassurante - que c'est un peu notre vie qui est illustrée. Je m'attendais à beaucoup, parce que dans toutes les interviews Canet en parle comme du film de sa vie, parce que dans tous les sujets, il s'agissait surtout d'un film de potes sur du quotidien et du concret. Finalement, je suis un peu déçu. Bien sûr, il y a un peu de tout ça, mais dans l'ensemble, l'écriture est assez faible et le recours aux chansons pour couvrir ce qui aurait pu être des dialogues intéressants est un peu trop systématique.

Publié le 12 octobre 2010
J'ingore encore s'il s'agit d'un film de style ou de référence, si l'auteur nous laisse voir son univers ou s'il donne à connaître ce qu'il a aimé chez les autres réalisateurs, mais il n'empêche que le mélange est d'une grande fraîcheur. A la tonalité particulière, s'ajoute une interprétation à la fois neuve et naturelle, pleine de contemporanité et de justesse, autant de choses qui font que je ne peux croire qu'à cette histoire. PS: critiquer un film n'est pas le résumer :)

Publié le 30 septembre 2010
Dans ce film, l'esthétisme et la suggestion sont élevés au rang d'art. C'est un cinéma qui ne se vit pas, mais qui se ressent, presque à la manière d'une madeleine proustienne; la référence à Visconti, implicite, s'assume tout à fait et les Recchi sont les nouveaux damnés d'un opéra tragique illustré en 3 actes. A les voir posés au milieu du salon de leur maison mausolée, on se dit que tout va voler en éclat, on attend l'étincelle qui embrasera le feu, mais pas un seul instant, on s'imagine qu'elle aura l'image du gâteau qu'un jeune homme, un soir, apporte innocemment.

Publié le 28 septembre 2010
C'est un amour magnifique, sans concession, qui emporte tout, il ne laisse derrière lui que des ruines. C'est Pierre Bergé qui vend une collection faite d'oeuvres de Mondrian, de Brancusi, de pièces d'orfévrerie, simplement parce qu'elle n'a plus de sens puisque Yves est parti. Un documentaire poignant, intense, ponctué d'images d'archives et de témoignages sonnant comme des confessions, juste une ou deux petites fautes de goût, mais on les oublie très vite, face à la narration de cet amour fou.

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