deashelle

deashelle
  • Membre depuis le 17/04/2010
  • Nombre de critiques : 2
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Publié le 6 septembre 2010
Nous avons beaucoup aimé ce film qui commence par de la très belle musique, celle de l’amour profond ? Puis les milliers de jeux du regard se symphonisent : Cela doit être un secret d’équipe argentine de faire parler les yeux comme cela. Peut-être aussi l’effet de la parole muselé, de LA justice qui n’est qu’UNE justice et pas si aveugle que cela ! Merveilleux lien entre les yeux et l’intuition et la passion. Et puis toutes ces manipulations de lunettes qui parlent aussi comme une basse continue qui révèle le subconscient…. . Ajoutons les très beaux maquillages, les costumes très justes pour les différentes époques, la virevolte entre le présent et le passé, comme une valse pleine d’émois et de tâtonnements. Jusqu’à s’avouer à soi et puis à l’autre la passion enfin dévoilée mais qui sera …. « compliquée ». Le passage réussi entre Temo et Te Amo commence par la connaissance de soi. Il suffit parfois d’une lettre et d’un bout de courage ou de passion. Quelle victoire sur la vie insipide et vide que ce A. Film sensible, presque lyrique par la beauté des images, nuancé, intelligent et sans les effets commerciaux des grandes productions. Le bonheur.

Publié le 29 juillet 2010
Je ne suis pas fan du ballon ovale, mais je suis fan de Mandela. A ce titre j’ai couru voir le film et écouter le poème Invictus, un hymne au courage à la résilience et à l’espoir. Et je me suis laissé convaincre que le sport pouvait unifier… Que la haine raciale pouvait s’adoucir le temps du sport. C’est un début ! En tout cas les scènes de baseball sont merveilleusement filmées et un bel exutoire de la violence. J’ai adoré la scène du petit garçon des rues qui s’approche doucement des flics en surveillance pour voir quelques extraits de la retransmission et la jubilation… Une petite scène qui fait chaud au cœur. Mais le mieux…. C’est ce poème tendrement partagé entre le président noir et son capitaine blond aux yeux d’espoir : It matters not how strait the gate, How charged with punishments the scroll, I am the master of my fate: I am the captain of my soul. Aussi étroit soit le chemin Nombreux les châtiments infâmes Je suis maître de mon destin Je suis le capitaine de mon âme Tous deux, très bien interprétés.
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