Beuh. Il y a de l'idée, un bon scénario de base, de bons effets spéciaux, mais une inégalité dans la qualité du jeu des acteurs (d'aucuns excellents et d'autres - euh - franchement caricaturaux) et une manière de traiter le sujet qui le rend parfois ridicule.

Dommage ! Voilà qui aurait pu faire un film formidable, tant par les effets spéciaux (les fameux "tripodes" envahisseurs) que par le respect de l'imaginaire inouï de l'écrivain (j'ai lu et relu le livre dans ma "djeunesse"). Par contre, ce qui met toute la crédibilité par terre, c'est l'histoire moralisatrice gnangnan de l'anti-héros-qui-devient-un-homme-responsable-malgré-lui, ainsi que la fin ridicule. Et ça, c'est très éloigné du livre éponyme... Ah oui, Tim Burton par contre est excellent, comme d'habitude. Ouf, c'est toujours ça de pris.

Merveilleux petit bijou d'humour, de finesse et d'humanité ! J'avais beaucoup aimé "L'auberge espagnole", mais j'ai vraiment adoré cette "suite". Tantôt drôle (il y a des passages à mourir de rire), tantôt émouvante, sans mélo, voilà une histoire irracontable pleine de symboles et de malice.

Difficile de ne pas être dithyrambique sur ce film, mais qu'ajouter encore d'original ? Disons que j'ai particulièrement apprécié l'humour et la nuance et que j'ai été extrêmement impressionnée par la profondeur du questionnement. Un régal pour sa manière de mettre le doigt sur les contradictions qui régissent notre société. Un chef-d'oeuvre d'humanisme et de tolérance.

Un excellent scénario à la base, mais un film aux nombreuses lacunes, qui, à mon sens, n'arrive pas à la cheville de 'La liste de Schindler' par son manque de finition et de nuances. Beaucoup de longueurs, le jeu un peu forcé des acteurs à certains moments (même si j'ai bien aimé le personnage tragique de l'anti-héros artiste, ballotté par la cruauté des événements et sauvé malgré lui), un message didactique gros sabots et quelques invraisemblances m'ont laissé mi-figue mi-raisin à la sortie.