Joysurfer

Joysurfer
  • Membre depuis le 01/10/2014
  • Nombre de critiques : 40
Publié le 2 octobre 2014
Le réalisateur belge M.Roskam filme les quartiers glauques de Brooklyn comme s'il y avait grandi et nous plonge dans l'envers du décor de ce district de NY en nous faisant découvrir les money drop pubs, ces bars où l'on dépose l'argent des paris clandestins. Des types "ordinaires" aux trajectoires particulières et surtout, des "gueules", des vraies, celles qu'on aime retrouver au cinéma, campées par Tom Hardy, qui confirme ici tout le potentiel qu'on devinait en lui et semble avoir définitivement laissé derrière lui les futilités alimentaires comme "This means war", et bien entendu l'immense James Gandolfini dont ce dernier rôle au cinéma, celui d'un patron dépossédé de son bar miteux, est presque l'opposé de celui de parrain mafieux incontesté qui l'a fait connaître au grand public. C'est lent, c'est poisseux, c'est noir et c'est bon. Et au bout du compte, le message selon lequel malgré la part de mal qui peut ronger chacun, l'espoir est permis... Bref, du bon cinéma, du vrai !

Publié le 1 octobre 2014
DENZEL SEAGAL NORRIS, premier du nom. Oubliez Chuck et Steven, Denzel est là ! Et il va distribuer quantité de baffes mais surtout de coups de marteaux, tournevis, tire-bouchons, et tel le Lucky Luke du Brico, il va dégainer la foreuse plus vite que son ombre pour flanquer une raclée à une horde de mafieux russes sanguinaires et psychopathes. Y a-t-il quelque chose de plus dans le scénario ? Non. Puisqu'il s'agit d'une adaptation d'une série des années 80, on se doutait que The Démolisseur, pardon, The Equalizer, allait présenter un petit côté justicier surhomme qu'il fallait accepter, mais là, on a carrément Terminator croisé avec Superman. Dans le genre, on en a pour son argent, voire un peu trop peut-être. 20 litres d'hémoglobine et 30 minutes en moins auraient peut-être rendu l'ensemble plus digeste. Néanmoins, Denzel Washington a plus la classe que ses deux compatriotes susvisés, la réalisation est moderne et c'est divertissant. La finesse arrivera peut-être avec le deuxième opus, du moins si le box office donne le feu vert...

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