Voila j'ai ete voir le film et je le trouve franchement moyen ... bien que le jeune acteur soit tres bon, le film manque solidité ... Descors tres beau et histoire plustot originale Personnellemnt je n'ai pas aime et j'ai trouve le film plutot ennuyant.

A.I demeurera je pense dans les annales comme l'un des projets les plus excitants de l'histoire du 7e art. Hélas, le résultat n'est pas vraiment à la hauteur de ce que pouvait en attendre le spectateur. Car, il faut le souligner, la greffe qui devait unir les génies de Spielberg et de Kubrick n'a pas pris. La première heure et demie est vraiment très impressionnante: tant par les effets spéciaux, que par les prises de vues (bien que tous les plans soient impeccablement cadrés et photographiés, ils ne possèdent aucune signification) ou par le jeu des acteurs (Haley Joel Osment est boulversant par son réalisme); tout était bien parti pour que cette réalisation soit un très grand film. Mais la fin, sans tout raconter, tire en longueur. Le spectateur finit par être lassé par notamment des inserts ridicules (le design de Dr Know). Le seul bon moment est celui de la Foire de Chair, où Spielberg rattrape les erreurs commises dans Amistad à propos de l'esclavage. Cependant, l'analyse de cette vaine illusion (ressuciter Kubrick) qu'est A.I. passionera sincèrement les cinéphiles, car elle révèle clairement l'essence et les bornes du cinéma de Spilberg. En forçant son talent, ce dernier est bel et bien parvenu à surpasser les exigences de Kubrick. On peut même affirmer sans cynisme qu'il a mis en scène une merveilleuse fable à l'attention des Intelligences Artificielles. En oubliant simplement qu'elles n'existent pas encore.

Avec 'A.I', Spielberg se pose comme le véritable fils spirituel du maître Kubrick. On retrouve dans ce film l'univers quelque peu mystique du papa d'orange mécanique. Un moment 'ciné' qui nous pousse à réfléchir sur le devenir de notre chère planète, de ces conséquences à plus ou moins long terme que sont les risques d'un réchauffement climatique, ou d'une intelligence entièrement fomentée par l'homme. Une vision qui s'escorte d'un oeil circonspect, laissant le spectateur, fait de chair et d'os, rejoindre tout en douceur un lieu, où seuls les enfants... rêvent !

Voire très moyen. Un début prometteur, un milieu étonnant mais qui se suffit à lui-même et une fin qui réussit à être à la fois niaise et prétentieuse. Et les ficelles qui font tenir le tout sont aussi discrètes que les cables d'amarrage du Titanic. Ajoutez y quelques tonnes de guimauve et de pleines brassées de ces bons sentiments qui font Hollywood comme on ne l'aime pas toujours. Bref, unpeu déçu quand même.

Les fins niaises et prétentieuses ont souvent été l'apanage de Monsieur Kubrick : une marque de fabrique en somme. Il suffit simplement de se référer quelque peu à son oeuvre pour s'en rendre compte. Il ne fallait pas voir ce film comme un Spielberg de plus, mais plutôt comme une espèce d'héritage !