Je suis peut-être sensible à la guimauve mais j'ai trouvé ce film excellent.C'est vrai que la fin est un peu trop mais elle m'a malheureusement fait comprendre que nous ne sommes pas éternels et que les hommes ont intérêt à faire gaffe sinon les machines nous surpasseront et nous serons détruits par notre propre bêtise au niveau de la pollution. Je dois dire que je suis sortie de ce film en pleurant et que je ne savais pas me ravoir, les gens ont du me prendre pour une folle, mais je n'étais pas la seule dans cet état, croyez-moi. Il y a , il me semble, une élite qui tire sur les films américains à émotions mais cela fait du bien parfois. Mention spéciale pour Teddy qui est un peu le Jiminy Cricket de David. Je me pose la question de savoir s'il est fait en images de synthèse, ou pas? Pour moi, le meilleur film de Spielberg!

Spielberg est et restera un gamin jusqu'à son dernier film. Dommage. A cause de ce manque d'audace et de maturité, A.I. n'est pas un grand film. Il reste quelques scènes géniales, quelques trouvailles originales, des personnages inoubliables et beaucoup (trop ?) d'émotion. Ce film aurait pu s'appeler 'Sentiment artificiel', mais ça n'aurait pas été très original, puisque les sentiments artificiels sont à la portée du premier humain venu...

On croyait avoir tout vu en matière de fins sirupeuses(notamment 'Pay it forward', le dernier film à l'affiche dans lequel jouait Haley Joel Osment), eh bien non! Spielberg a fait mieux et a transformé AI en formidable gâchis. En effet, le film tient plutôt bien la route pendant près de deux heures (notamment la deuxième partie), les effets spéciaux sont très réussis, l'atmopshère est digne d'un bon film futuriste. Puis, inexplicablement, on assiste à une dernière demi-heure vraiment très pénible. J'ai failli me pincer pour m'assurer que ce n'était pas un mauvais rêve. Kubrick doit s'en retourner dans sa tombe. Très dommage

Pas beaucoup de positif en effet. L'histoire est complètement farfelue, ce film n'en finit pas de finir. On pense que ça y est, on arrive au dénouement et bien non, détrompez vous, ce n'est pas encore fini... Guimauve à outrance, je ne me suis pas du tout impliquée dans le film alors que généralement je suis très sensible aux émotions, ici, tout cela avait l'air beaucoup trop faux pour évoquer un minimum de tendresse pour les personnages. Au secours! Heureusement pour le plaisir de yeux, on retrouve Jude Law et Haley Joel Osmont, qui est définitivement un gamin adorable. Oui, bien sûr, il y a quelques trouvailles et Teddy est bien sympa, mais tout cela est loin d'être du grand Spielberg ou du grand Kubrick. Bref, j'ai trouvé ce film décevant, surtout quand on sait combien ça coûte!!

Bon pour la réalisation 'à la Kubrick' de l'ensemble du film (les puristes ont même déniché des plans conformes à ceux de 2001 Space Odyssey). Encore une fois, après Sixth Sense et Pay It Forward, l'interprétation de Osment est excellente. Le film a au moins le mérite de poser des questions sur les limites de la technologie sans pour autant y répondre - je pense que c'est à nous (spectateurs) d'y réfléchir. La fin tire en longueur, il est vrai mais la note finale d'optimisme ne participe pas du classique happy end hollywoodien. On aurait peut-être souhaité un peu plus d'énergie dans l'ensemble - Saving Private Ryan, le dernier opus de Spielberg avant A.I. était nettement plus percutant - mais cela reste du bon cinéma en définitive. A la lecture des différentes critiques, on peut dire que décidément The Planet of the Apes en a marqué plus d'un(e)! - à quand la thérapie de masse?