Taxidermia

Origine:
  • Hongrie
Genre:
  • Comédie dramatique
Public: À partir de 16 ans
Année de production: 2006
Date de sortie: 30/08/2006
Durée: 1h32
Synopsis : Trois récits sur trois générations dans une famille hongroise. Le grand-père est soldat durant la première guerre mondiale et cherche désespérément l'amour. Le père est un athlète hors normes sous le régime communiste. Le succès est son seul objectif. Le fils est un inquiétant taxidermiste. C'est un excentrique mais un maître dans son art: l'immortalité est sa quête...
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    6.0/10 3 votes - 3 critiques
  • 5.0/10  Cote de DH.be du film Taxidermia

  • 1.2/10  Cote de DH.be du film Taxidermia

Avis des internautesdu film Taxidermia

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Publié le 28 décembre 2006
Taxidermia est le deuxième long métrage de György Palfi après Hic en 2002, distribué très discrètement chez nous l'année dernière. Le réalisateur n'hésite pas à jouer la carte de la provocation et du mauvais goût pour nous narrer l'histoire de la Hongrie au siècle dernier. Aux premiers abords, le ton du film vous prend à la gorge et vous assène d'obscénité, de vulgarité et du politiquement plus qu'incorrect. Cela passe ou cela casse ! En passant outre cette première impression, le film propose un vrai fond sur la politique et l'histoire de la Hongrie du 20ème siècle. La nécessité de la guerre, l'armée et le communisme sont mis à mal par le réalisateur hongrois, qui prend toujours le chemin le plus direct pour afficher ses intentions et son message. György Palfi y parle également énormément de l'être humain, de ce qu'il ne peut et ne pourra jamais maîtriser : le sexe, la reconnaissance et l'immortalité. Chaque personnage de cette famille est repoussant à souhait, pourtant il représente grossièrement le côté bestial qui sommeille en chacun de nous. Dans ce contexte provocateur dans ses formes (peut-être nécessaire pour que le film sorte des frontières hongroises ?), Taxidermia est un véritable film d'auteur avec du contenu, une mise en scène très préparée et somptueuse ainsi qu'un regard juste sur l'histoire et l'être humain. Il ne restera plus qu'à accepter ce mauvais goût qui dépasse régulièrement la frontière de la provocation gratuite. Á Retenir : un sexe picoré par un coq, des vomissements à gogo, une discipline olympique particulière, un sexe qui crache du feu, des physiques hors normes et un final très horrifique.

Publié le 4 septembre 2006
On peut s’interroger sur la sincérité de la presse quant à l’appréciation de ce premier film d’un jeune réalisateur hongrois. Parabole mystique sur la famille et sur la genèse d’un artiste, critique acerbe et sociale de la Hongrie à travers trois grandes périodes vécues (celle qui a amené l’ère soviétique, le joug russe, et aujourd’hui) ou film sévèrement insolent et novateur… On a tout lu. A un point tel que l’on se demande si cet épouvantable exercice de style ne se trouve pas encensé juste parce le fait qu’il soit tendance ou volontairement provocateur comme le furent en leur temps et toutes proportions gardées « La grande bouffe » de Ferreri ou « Element of crime » de Triers présentés eux aussi à Cannes. Il fallait vraiment que la sélection dans son ensemble soit mineure pour faire de « Taxidermie » le film évènement à ne pas rater… De quoi s’agit-il en fait ? Sur trois séquence temps, Györgie Palfi raconte le parcours de trois générations d’hommes ; le grand-père sous-officier et déviant sexuel, le fils compétiteur soviétique de bouffe ingurgitée et le petit fils véritable verrue des deux précédents qui ambitionne d’élever la taxidermie au rang de l’art… Jusque là, on peut se réjouir du manque de conformisme. Le seul problème, et il est de taille, tient à l’illustration racoleuse et malsaine du film. Tantôt pornographique, nauséeux voire même franchement gore, rien ne nous est épargné. Le pire, c’est la gratuité évidente des images sur lesquels Palfi insiste lourdement dans un but que lui seul semble connaître. Et en plus il le fait avec talent, car certains de ses plans sont sublimes (la rotation de « la baignoire de la vie », la scène finale…). Mais même brossée avec un esthétisme sulfureux, rien n’enlèvera à cette œuvre son abjecte et absconde inutilité.

Publié le 20 juillet 2006
complètement loufoque
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