Les Berkman se séparent
Titre original: The Squid and The Whale
Réalisateur:
Origine:
- États-Unis
Genre:
- Drame
Public:
Année de production: 2005
Date de sortie:
26/04/2006
Durée: 1h20
Synopsis :
Brooklyn, 1986. Bernard Berkman, jadis un romancier à succès, et sa femme Joan, un écrivain qui a de l'avenir, ont décidé de mettre fin à leur mariage. Leurs deux fils Walt, 16 ans, et Frank, 12 ans, se voient obligés de se débattre seuls avec leurs sentiments déroutants et contradictoires. Le chemin vers la maturité se révèle être une expérience tendre, marrante et émouvante pour Walt tandis que Frank est forcé d'y faire face beaucoup trop prématurément. Pendant cette période difficile des nombreuses tensions émotionnelles surgissent...
Avis des internautesdu film Les Berkman se séparent
Publié le 29 septembre 2006
Les Berkman se séparent, est le titre ridicule donné pour la distribution française de cette œuvre de Noah Baumbach… Mieux aurait valu conserver l’original « The Squid and the Whale » (Le calmar et la baleine), plus parlant symboliquement ou plagier le titre de Dino Risi : « Fantôme d’amour ».
Car si le thème générique du film est le divorce, on y entre de plein front dès les premières minutes, c’est bien l’amour qui en est le moteur. L’amour égaré entre un homme et une femme, l’amour des enfants, cruel dans ses prises de position pour et contre l’un et l’autre. Le récit est autobiographique, on le ressent jusqu’au bout d’infimes détails, et c’est là que le réalisateur nous stupéfie.
Il situe son action dans le milieu des années 80 et retranscrit cette époque jusque dans la manière de filmer. La ville de Brooklyn d’abord dont on sent une nostalgie similaire à celle d’un Scorsese ou d’un Woody Allen. L’humain ensuite, nous sommes au démarrage de l’ère individualiste qui connaît son paroxysme aujourd’hui.
On se replace au niveau d’un Ted de Kramer contre Kramer. Comme lui, Jeff Daniels, magistral, incarne Bernard, le père qui fut emblématique jusqu’à ce que sa femme vienne lui voler ses succès et donc sa place. Et les enfants de prendre parti, le plus jeune (Owen Cline empathique à souhait) pour la mère, l’aîné (Jesse Eisenberg, une vraie révélation) qui défend bec et ongle le papa dont il est si fier.
Mais ici pas de place pour le mélodrame, les déchirures sont plus profondes et s’expriment moins par les pleurs que par des saillies verbales cruelles. Le mot est lâché. Car la tonalité générale de ce film puissant et intimiste est bien la férocité parée d’un humour sombre.
Cette famille éclatée apprendra à ses dépends qu’en amour il n’y a pas de manichéisme, juste des émotions brutes et que même s’ils sont enfouis profondément, les souvenirs heureux sont comme la vie, pluriels et indispensables.
Publié le 20 juin 2006
Film simple sur les rapports humains d'une famille en séparation. J'ai aimé le ton juste (forces et faiblesses humaines) et sans artifices, et le très bon jeu des comédiens qui m'ont rapidement permis d'aimer ou de détester les personnages. Encore!
Publié le 8 juin 2006
Un drame familial qui gagne à être vu! Un très beau jeu d'acteurs (tous!), et un regard lucide, profond et grincant sur la décomposition d'une famille. En même temps c'est drôle (m^me si on rit jaune) et c'est tendre. (sans parler de la séquence HISTORIQUE du ...Hey you...) A voir VITE, il ne restera plus des masses à l'affiche...
Publié le 22 mai 2006
Drôle de film, typé ancien jusqu'à l'écoeurement parfois mais si l'histoire est intéressante il n'en reste pas moins que le sujet est terriblement banal et traité avec une distance qui le rend trop neutre. Bof bof.
Marylyn