La Vérité Nue

Titre original: Where the Truth Lies
Origines:
  • Canada
  • États-Unis
Genres:
  • Thriller
  • Drame
Public: Tout public
Année de production: 2005
Date de sortie: 04/01/2006
Durée: 1h47
Synopsis : 1959. Lanny Morris et Vince Collins sont les comiques les plus célèbres des États-Unis. Ils sont à l'apogée de leur carrière, quand un événement terrible vient tout remettre en question. Un jour, une femme est mystérieusement trouvée morte dans leur suite. Leur réputation est ternie, mais tous deux fournissent un alibi en béton qui les blanchit. Cependant, cet événement marque aussi la fin de leur collaboration et la vraie raison de la séparation devient l'un des plus grands mystères du show business. Quinze ans plus tard, dans les années 70, une journaliste prometteuse, Karen O'Connor, décide de remettre cette affaire sur le devant de la scène. Elle négocie un contrat mirifique pour découvrir de nouvelles informations sur Morris et Collins et commence à déterrer les faits qui se cachent derrière une séparation élevée au rang de mythe. Peu à peu, son enquête lui fait pénétrer l'intimité sexuelle et affective de chacun des deux hommes...
  • /10 Vous devez être connecté à votre compte pour coter ce film
    7.5/10 22 votes - 21 critiques

Avis des internautesdu film La Vérité Nue

Vous devez être connecté pour ajouter une critique Créez un compte
Publié le 17 janvier 2006
Difficile de juger ce nouveau film du gigantesque Atom Egoyan, qui troque son style suggestif et retenu pour une mise en scène pleine d'esbrouffe (on se croirait chez le Scorsese de Casino) et de sursignification émotionnelle, ainsi que d'une frontalité peu habituelle chez lui dans les scènes de sexe. Toutefois, ce style est cohérent puisque adapté aux différents narrateurs du film, qui ont tous quelque chose à cacher derrière cette narration superficielle. Et c'est là que l'on retrouve tout le génie d'Egoyan, qui mêle avec science du montage différents niveaux de réalité sans jamais les encadrer lourdement, en nous parlant de ses personnages complexes et ambigus plus à travers la conception qu'ils ont d'eux-mêmes que par ce qu'ils peuvent dire ou faire. Il maîtrise à nouveau à la perfection les questions de point de vue, rejouant une même scène sous différents angles, sans toutefois jamais légitimer une version au détriment d'une autre : c'est là que son film évite la construction typique du polar moderne, qu'il n'est certainement pas. C'est aussi dans les quelques failles (même si beaucoup de choses sont souvent surexplicitées), dans les hésitations, dans les non-dits et les silences que le récit se met en place : Kevin Bacon et Colin Firth sont à ce niveau remarquable dans le sous-jeu, ainsi que dans le sur-jeu lorsque leurs personnages sont narrateurs. Un film à priori bâtard et trop plein qui, comme tous ceux d'Egoyan, mérite probablement une deuxième vision pour gratter un peu plus sous les apparences trompeuses qu'il nous propose et qui sont déjà, à un premier niveau, à l'image du sujet dont il traite ici.

Publié le 16 janvier 2006
Agréable atmosphère du film, manière de filmer plutôt lèchée et l'ambiance années 50 bien rendue. Le suspense est moyen mais l'histoire bien racontée, au total un bon moment à passer. Doux-amer. *** Le cinéma sans PUB c'est comme une plage sans pollution ! ***

Publié le 11 janvier 2006
j'ai apprécié cette histoire, la manière dont le puzzle sest formé, même s'il faut attendre un certain moment pour cerner les personnages . Je trouve que c'est bien filmé .

Publié le 11 janvier 2006
J'ai aimé les commentaires de Shaki. c'est comme cela que je vois aussi ce film. Atom Egoyan nous entraîne avec finesse dans un univers assez spécial. mais dans le milieu du showbizz cela ne me semble pas particulièrement étrange. Un film controversé, ce qui est souvent gage d'originalité et que j'ai beaucoup aimé .

Publié le 10 janvier 2006
Egoyan reste toujours fasciné par la mort, le deuil qui assassinent l'innocence. Le début du film est un peu laborieux (on saisit difficilement les personnages), mais s'en suit un scénario plein de chausse-trappes, et recelant beaucoup de finesses psychologiques. Pour cela, Egoyan fait patrie de la race des conteurs, les vrais, ceux qui vous mènent par le bout du nez dans leur univers intime. Pour ma part donc, un film à recommander.

Partager

Suivez Cinebel