Mondovino

Réalisateur:
Origines:
  • États-Unis
  • Argentine
  • Italie
  • France
Genre:
  • Documentaire
Année de production: 2003
Date de sortie: 03/11/2004
Durée: 2h15
Tout public
Synopsis : Un regard dans les coulisses du monde vinicole où trois puissantes familles italiennes et un nouveau venu de Napa Valley se mènent une guerre sans merci depuis des décennies. Le réalisateur Jonathan Nossiter nous laisse également entrevoir quels changements ont eu lieu dans le processus vinicole suite à sa mondialisation.
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    8.0/10 7 votes - 6 critiques

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Avis des internautes du film Mondovino

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Publié le 2 janvier 2005
Le vin n'est qu'un prétexte, comme les chiens, il est un élément de métaphore de cette fable sur le pouvoir. Le pouvoir, avec l'argent comme arme de guerre, et la rancune (ou l'ambition, c'est itou) des cuistres. Edifiant. Un oscar de meilleure actrice pour cette marquise italienne dont les yeux démentent ce qu'elle dit avec un talent dont le pauvre (!) Depardieu n'a même pas idée. Shakespeare au vignoble.

Publié le 29 novembre 2004
Ce film de l'Américain Jonathan Nossiter, comme le dit si justement Patrick Laurent dans Rivarol, se déguste comme un nectar. En réalité, il ne s'agit pas d'un film au sens habituel du terme mais d'un long reportage (2h15) sur le crépuscule doré, à travers un symbole qui se somme le vin, de la civilisation occidentale qui, pendant des millénaires, s'est délectée de vin autour de la Méditerranée. Ce reportage fait penser à la merveilleuse saga « Les Dukay » du Hongrois Lajos Zilahy (Folio 3364) qui nous fait revivre le crépuscule doré de l'aristocratie européenne entre 1919 et 1939. Ici ce sont les vingt-cinq dernières années qui vont voir les vignerons à l'ancienne pour qui « c'est un métier de poète que de faire un grand vin » remplacés par des propriétaires arrogants mis sous la férule de négociants madrés, de cuistres déguisés en oenologues distingués et d'un critique américain, redoutable et mégalo, pour lesquels « Importe le pognon pourvu qu'on ait l'ivresse ». Nossiter, malin comme un singe, ne charge pas outre mesure les nouveaux prédateurs : les images et les propos, pour notre bonheur pas toujours politiquement corrects, suffisent à nous édifier. D'un côté les nouveaux barbares, de l'autre quelques vignerons à l'ancienne défendant les valeurs du terroir de la vieille Europe. Le combat pour l'âme du vin est un combat d'arrière-garde mené par les traditionalistes du bon goût, combat qui sera perdu pour la multitude des abrutis qui se complaisent déjà dans les effets pervers de la mondialisation mais, espérons-le, gagné pour les amateurs de vin avertis. Ajoutons pour la petite histoire qu'il a fallu trois ans à Nossiter pour, en compagnie de deux assistants et armé d'une caméra numérique maniable et légère, mener son enquête sur les vignes, les caves, les propriétaires, les négociants et les critiques. Le résultat est troublant. Un film qui sera mal perçu par les abrutis mais à voir sans modération par ceux qui sont curieux de comprendre pourquoi notre goût est en train de changer pris dans l'engrenage infernal de la mondialisation mercantile.

Publié le 15 novembre 2004
L'équivalent, à un autre niveau de classe de consommation, de Super size me. Les deux films montrent et démontent des stratégies d'agro-business assez complémentaires, même à des niveaux sociaux très différents : mondialisation et américanisation du goût, court-circuitage du temps (restauration rapide/vinification rapide), mépris des traditions séculaires. Ici, il y a un personnage, vigneron fran-maçon opposé à la pensée unique, qui nous offre, par contraste aux vignerons américains ou américanisés, une leçon de savoir-vivre et de savoir-penser.

Publié le 15 novembre 2004
Instructif et truculent, ce film-reportage fait tomber définitivement l'image traditionnaliste du vin en démontant les rouages d'une industrie elle aussi globalisée. Parfois un peu long ou confus, l'image est peu cinématographique, mais le fond est édifiant.

Publié le 5 novembre 2004
Depuis quelques années, le vin français n'est plus le seul au monde et les ventes chutent. Appelé à la rescousse, Superdupont identifie tout de suite le responsable : l'Antifrance, bien sûr ! Et plus précisément ces méchants Américains (et ces rascals d'Italiens, par ailleurs...). Interminable, mal filmé, partisan et carrément mensonger, voilà un film exécrable.

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