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Renaud
  • Membre depuis le 02/12/2008
  • Nombre de critiques : 9
Publié le 25 mai 2005
Qu'allait faire Dussolier dans cette galère ? Mal joué (c'est un euphémisme ! on croirait un concours de l'acteur le plus exécrable), mal filmé (ces contre-jours tous ratés !), avec un dialogue ridicule et des "gags" téléphonés, sans parler d'une histoire invraisemblable et insignifiante... Ah, l'exception culturelles des films français ! Quelle misère...

Publié le 20 mars 2005
Un deuxième Anderson (voir Poul Thomas) surdoué de la caméra pour un film jubilatoire et mélancolique, extraordinairement bien construit (chaque séquence ne va nulle part et mène à une vacuité désolante des personnages pris dans une nasse). Techniquement impeccable (les séquences en misérable 3D ou les dauphins imbéciles, une couleur et des plans très travaillés, un découpage lent et abouti... mais aboutissant à quoi, sinon à la terrible solitude des protagonistes culminant tout de même à un coup de force unanimiste du générique de désannonce), voilà le genre de film que j'adore ; mais je comprends bien qu'il puisse laisser un peu perplexe. La coupe du Belafonte est une trouvaille qui devrait rester dans les annales du cinéma. Pas d'exclusive : je comprends qu'on puisse ne pas aimer, mais au moins allez le voir. La (petite) salle était comble, et c'était mérité. Un peu cinéphile, mais nullement élististe, au contraire. Petit PS : voilà encore un film témoignant de la vitalité du cinéma 'Indie' à la 'Sideways' ; il fut un temps où les frères Coen en étaient emblématiques (et je ne veux pas cracher dans la bonne soupe de 'Ladykillers') ; mais rappelez-vous 'Palookaville', 'Magnolia', 'Punch-Drunk Love' et tant d'autres... Voilà qui nous change avec bonheur de tant de misérables petites sitchcoms franchouillardes qui inondent nos écrans sous prétexte d' 'exception culturelle'... Tu parles ! (à ma cul ture, ma tête, elle est malade...)

Publié le 22 février 2005
Un petit bijou bien dans la ligne Indie (trop souvent exploitée ces derniers temps). Mise en marche un peu poussive, parfois trop démonstrative (séquence de la visite d'anniversaire à la mère), mais ça prend bien après, avec des scènes désopilantes et une belle moquerie des "oenologues" (comparer à Mondovino...). Acteurs excellents (rappel de 'American Splendor', de merveilleuse mémoire), mise en scène sobre et parfaitement structurée, un final parfait... La direction d'acteurs est remarquable (c'est le même qui avait cornaqué le monstre dans 'About Schmidt', c'est dire !). Pas un chef-d'oeuvre, sans doute, mais un excellent film à garder dans sa DVDthèque pour revoir de temps en temps.

Publié le 15 février 2005
Et voilà ce que les Français appellent "l'exception culturelle"... Quelle crétinerie ! Ah, mais, c'est qu'on ne veut pas faire du commercial dans l'Hexagone ! C'est bon pour ces minables Amerloques !

Publié le 28 novembre 2004
Un petit malin, ce cinéaste... Son message est bien un brin facho, le titre du film un peu (beaucoup) crétin - le cycle des saisons, ce que c'est que de nous autres, etc (voir Gotlib), les ressorts un peu gros, les images un peu trop léchées (il y a toujours un machiniste qui agite un peu trop les branches en plan moyen, on apprend à l'école qu'au cinéma, il faut un minimum de mouvement), mais c'est bouddhiste, n'est-ce pas, ça se vendra bien ! Il y a même une barque qui bouge toute seule, c'est dire... Roublard, le bonhomme, mais tout de même excellent cinéaste ; ce film mérite d'être vu malgré tout

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