La Mauvaise Education

Titre original: La Mala educación
Origine:
  • Espagne
Genre:
  • Comédie dramatique
Public: À partir de 16 ans
Année de production: 2004
Date de sortie: 12/05/2004
Durée: 1h50
Synopsis : Deux garçons, Ignacio et Enrique, découvrent l'amour, le cinéma et la peur dans une école religieuse au début des années 60. Le père Manolo, directeur de l'institution et professeur de littérature, est témoin et acteur de ces premières découvertes. Les trois personnages se reverront deux autres fois, à la fin des années 70 et en 1980. Cette deuxième rencontre marquera la vie et la mort de l'un d'entre eux.
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    7.9/10 56 votes - 57 critiques

Avis des internautesdu film La Mauvaise Education

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Publié le 17 août 2004
C'est super! Almodovar à son mieux. Un régal, particulièrement pour le public féminin. Des arguments délicats et même noir, touché avec l'irrésistible amour pour la vie et pour ses couleurs qui est propre à un des meilleur régisseurs des derniers 20 ans.

Publié le 6 août 2004
Vu hier, trop tôt peut-être pour parler...Cependant, envoûtement. Il me semble toujours dommage , pour ne pas dire autre chose, de réduire l'oeuvre de quelqu'un à quelques : j'aime, j'aime pas, c'est vulgaire et autre 'c'est nul'. Comment arrive-t-on à une telle qualité de travail ? Comment arrive-t-on à traduire avec une telle sensibilité la complexité humaine ? Almodovar est unique (comme chaque être humain), enraciné dans notre époque, charnel, vibrant comme la vie et surtout, d'une extraordinaire LIBERTE. Si certains disent que ses films sont 'kitch', ce kitch a ceci de déroutant qu'il n'est pas de mauvais goût, il est étonnamment le reflet de nos contradictions, de notre grandeur et de nos bassesses. Almodovar, homme parmi les hommes, témoin de son temps, de cette articulation entre le vieux monde et le nouveau, de ses déroutes, de ses errances,du putride et du beau, de ses possibles. Son oeuvre est comme le vent qui balaie l'air stagnant et pollué des villes, son oeuvre respire et, paradoxe, alors que je me suis surprise à retenir mon souffle durant la projection, j'en sors aérée. Pas de happy end, pas de triomphalisme, chaque protagoniste continue sa route et porte son histoire, l'assumant tant bien que mal. Le spectateur, lui, a matière à réflexion, du moins s'il se laisse travaillé par les questions... Almodovar, c'est aussi ça, venir me chercher là, bien profond, son talent, c'est de venir chaque fois sans pesanteur.Il n'y a pas d'ennui, il y a un souffle, un rythme, des couleurs, ça déménage et c'est bon. Autour de l'abus sexuel, de l'abus de pouvoir, de la manipulation relationnelle, du désir, Almodovar - dans son style - tape juste, il me semble chaque fois. Des scènes sexuelles ? Oui, mais pas gratuites, il a l'art à mon sens de montrer autre chose que du cul, il montre que la sexualité est aussi le lieu de la manipulation,de l'emprise, de la captation, le lieu du pouvoir et du malentendu...Chaque personnage a ses raisons, personne n'est indemne. Je ne parviens pas à comparer, comme certains, les films d'Almodovar entre eux en termes de moins bons ou de meilleurs ,j'y vais chaque fois comme à une première rencontre et j'en sors chaque fois heureuse qu'il soit là et ait 'encore frappé' (fait mouche ?).

Publié le 4 juillet 2004
Un film extraordinaire . Du vrai Almodovar .Pour ceux qui aiment,Almodovar ,à voir absolument.

Publié le 3 juillet 2004
Almodovar manquait à ma culture cinématographique. J'ai été captivé de bout en bout par ce film attachant et marqué par deux images : la goutte de sang qui divise le visage et son image finale en forme de credo.

Publié le 25 juin 2004
Ce film est EXCELLENT! Choquant, peut être, parcequ'il est le reflet de la réalité. Peut être ne faut il pas généraliser, tous les curés ne sont pas aussi... Mais le reste n'est pas exagéré, oui il y des poils pubiens, et des hommes qui font l'amour, et alors? pas plus choquant que les publicités pour gel douche, pour voiture, ou pour parfum non?? Pour le reste, Almodovar dans son grand art, même s'il n'arrache pas les larmes comme dans todo sobre mi madre...

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