Je trouve que les sous-titres sont négligés car trop rapide (s'il faut lire le titre de la personne qui parle, on n'a pas le temps de lire le sous-titre) et puis souvent le texte est en couleur blanche sur fond blanc !!! Pour le reste c'est OK.

Je viens de voir ce documentaire et évidemment je l'ai trouvé bon ! Mais pas excellent. En effet, même si les arguments avancés sont tous vrais, les raccourcis utilisés peuvent être source de critiques pour tous ses détracteurs. On peut avoir l'impression que certaines phrases sont sorties de leur contexte, que le réalisateur nous berne en montrant des images de quelques secondes qui objectivement ne démontrent rien (quoique parfois c'est assez effarant, sacré George ...)! Ca en reste néanmoins un bon documentaire à voir bien entendu ! Je vous conseille également un autre documentaire qui a été récemment diffusé sur la deux (ou la une je ne sais plus) qui traite du même sujet : Le monde selon Bush. Très très bon, moins de show mais beaucoup plus de crédibilité !

Moore a sût conquerir le coeur des Européens par ce reportage très léger et basé sur des amalgames. C'est un personnage qui se dit 'près du peuple' (avec sa casquette prolo) et je pense que les critiques envers Bush (certes critiquables) repose sur des des arguments très légers selon moi. Ce Moore se dit qu'il est issu de la classe ouvriere alors qu'il habite dans le upper west side de manhattan et inscrit sa fille dans une école privée. En fait, il a grandi dans une banlieur de la classe moyenne, dans une famille qui possède deux voitures. Son pere, 'soit disant' ouvrier de l'automobile, jouait au golf et a pris sa retraite avant 60 ans. Il gagnait suffisamment bien sa vie pour financer les etudes superieures de ses trois enfants. Lorsqu'il travaille en Grande-Bretagne sur 'The Awful Truth', Moore insiste pour qu'il soit logé au RITZ (ce qu'il présente maintenant comme la revanche des travailleurs contre la puissance des entreprises). Son ancien manager, Douglas Urbanski, cite que 'Moore est l'homme le plus ingérable jamais rencontré. Il est obsédé par l'argent'. VOIR ARTICLE PARU DANS LE COURRIER INTERNATIONAL Les amalgames sont si faciles. Donc avant d'aduler le film ou le réalisateur, sachez que vous êtes vous même manipulés par une personne 'fausse' et aux idées courtes.

Les critiques sont mitigées, mais toutes excellentes dans le sens que personne ne reste indifférent (quand on l'a vu, on comprend...). Tout a été dit, je crois, précédemment. Ce film éveille notre conscience à coup sûr. La scène la plus marquante pour moi est le recrutement des jeunes dans l'armée. A voir par tout le monde avec le recul nécessaire vu le caractère pamphlétaire et la non objectivité que l'on ne peut nier mais qui est souvent nécessaire pour atteindre un but; histoire aussi de réagir en toute connaissance de cause. Etre conscient de faits aussi graves, c'est un peu une manière de 'mettre une pierre à l'édifice'. L'indifférence aussi, ça tue.

Tout d'abord, je vais critiquer la qualité de ce film sans tenir compte des arguments qui y sont distillés. La première partie est très passionnante avec pas mal d'humour et bcp de rythme. Malheureusement la 2ème partie est plus ennuyeuse, larmoyante et j'ai trouvé le temps un peu long. On n'apprend pas grand-chose mais ça vaut tout de même la peine de le voir. Par contre, je trouve totalement injustifiée la Palme d'Or. Mélanger politique et prix artistique est plus que démagogique. Pour ce qui est des arguments. Et bien j'ai été agréablement surpris car je m'attendais à plus d'exagérations et de loufoqueries sur Bush. Je trouve qu'il attire bien l'attention sur 2 points. L'inexistance d'armes de destruction massive en Irak, ce qui était qd même l'excuse pour envoyer le pays à la guerre. Ca doit être un des plus gros mensonges de ce type. Et aussi les coupes dans les budgets sociaux qui laisseront des traces dans la société américaine à long terme. Autre point dont je ne sais si c'est vrai ou pas, le fait que l'Arabie Saoudite possèderait 7% des biens aux USA...à vérifier tout de même. A voir donc, même si j'ai été moins passionné que par 'Bowling for Columbine'.