un film qui n'apporte strictement rien au cinéma... ce film m'a remplit d'un dégout et d'un malaise qu'il est difficile de décrire ... ok jesus a souffert, mais quel intérêt de voir le fils de dieu se faire 'démonter' car c'est le terme le plus approprié, pendant 2 H. Intégrisme catholique, interprétation douteuse, quelques stéréotypes antisémites, Mel Gibson a fait fort... Dans un monde déja si tourmenté quel intérêt de montrer une telle image du christ ??

Il y a plusieurs points dans le post de IZ qui me semblent discutables (tous en fait)...Je vais les reprendre car sa critique résume bien les arguments qu'on entend en général contre le film... Il parle pour commencer d'un film qui n'apporte rien au cinéma: mon Dieu, si tous les films qui sortent devaient apporter quelque chose au point de vue technique, scénaristique ou autre, on irait pas souvent en voir...(ça s'entend souvent sur bcp de films différents mais je ne comprends jamais ce que ça peut bien signifier) Ensuite, il se demande l'intérêt de voir Jésus se faire 'démonter': moi ça me semble logique qu'à partir du moment où Jésus a souffert et est mort pour racheter le péché originel et permettre aux hommes d'accéder au Royaume des Cieux après la fin du monde (que Jésus pensait imminente), on puisse faire un film pour rappeler l'amour qu'il avait pour nous. Car chaque coup de fouet qu'il a reçu, il l'a reçu pour nous sauver, saperlotte! Intégrisme catholique: ok, mettre en scène les évangiles, les textes fondateurs de la religion chrétienne, au pied de la lettre, c'est de l'intégrisme...alors il serait peut-être bon de sortir le mot 'religion' du dictionnaire et de le remplacer par 'intégrisme' une bonne fois pour toutes. Interprétation douteuse: où donc????? Stéréotypes antisémites: ici, ne me ressortez pas l'image de Judas qui ramasse son or, parce que c'est l'argument le plus spécieux que j'ai entendu dans un débat...En fait, y a pas grand-chose (rien) d'antisémite dans ce film...c'est plutôt les gardes romains qui ont le plus vilain rôle.Les Juifs se contentent eux de protéger leur religion contre ce qu'ils considèrent comme un blasphémateur, c'est assez normal comme réaction... Pour finir, l'image qu'on donne du Christ: l'image de quelqu'un qui est mort pour sauver les autres, qui a souffert tout ce qui est humainement possible, qui avait peur, mais qui en a trouvé la force, et qui a demandé à son Père de pardonner ses bourreaux...C'est une assez belle image ma foi.Je vois pas où est le souci.... En bref, je crois qu'il y a beaucoup de préjugés anticatholiques qui jouent contre ce film, et c'est dommage que ça obscurcisse ainsi la vision de beaucoup de spectateurs, qui en ont en fait moins après le film qu'après la religion en général. Ca c'est leur problème, mais c'est un peu bête d'aller voir un film en ayant déjà forgé son opinion au moment d'entrer dans la salle. C'est effectivement une lecture au pied de la lettre des évangiles, faite par un croyant, magnifiquement mise en scène, et il faut savoir à quoi s'attendre en y allant.

Tout simplement im-pres-sion-nant!!! Rarement un film chrétien n'a atteint une telle puissance picturale! Et les dialogues en araméen et en latin renforcent cette impression d'authenticité - quoique les puristes noteront le curieux latin moderne qui n'était certainement pas parlé à l'époque du Christ ;-). On a tellement rebâché la violence dans le film alors qu'elle n'est que la traduction visuelle des Ecritures... que doit-on penser alors des films à la violence complaisante (cf. les Tarantino et alii)?? Et enfin, un mot sur la plus grosse intoxication montée par la diaspora juive: où diable est l'antisémitisme dans ce film??? L'on constate qu'il existe dans ce bas monde une catégorie de gens qui pensent détenir la Vérité au dépens d'autres! Il n'y a pas une once d'antisémitisme - à moins que l'on considère antisémite le fait de présenter les dignitaires religieux juifs sous un jour pas très flatteur. A noter laussi la remarquable prestation de Caviezel et une réalisation impeccable de Mel Gibson (sauf l'abondance des ralentis). Pas de doute, ce film est rentré dans la catégorie des plus grands - j'en veux pour preuve l'incroyable silence qui régnait dans la salle.

Impressionant de Violence oui surement, quel plaisir à aller voir ce film, je ne comprend même pas. Ce film est pour moi l'apologie de la violence et de l'extrémisme Catholique. La souffrance de Jésus ici, la souffrance de Jésus part là. Et les messages de Jésus, celui qui envoyait voler les tables dans les cinagogues qui critiquait les scribes et Pharisiens,le manque d'amour pour son prochain, la violence, Jésus le révolutionnaire condamné à mort par ce qu'il venait réformer la religion, vous le connaissez pas? relisez les écritures, Bible surtout les aphocryfs (excusez l'orthog) Coran, le livre d'Enoch... ce qu'il faut retenir de Jésus c'est sa vie et pas comment il à été torturé et assassiné. Une parole de Jésus donc je ne ma rappel plus l'origine (aphocryfs?) chercher pas dans la bible vous trouverez pas Ils me feront apparaître amant de la douleur et de la souffrance. J'entend dire partout que le monde est une vallée de larmes et que l'homme est né pour souffrir. Rien de plus faux ! Seulement par sa stupidité et par sa vision limitée l'homme s'entoure de souffrance. Je suis venu parmis vous pour vous indiquer la route de la joie... ' bonne méditation Cath

'LA PAROLE DE... MEL ! La ligne directrice de ce film est délibérément de vouloir choquer l'assistance (une thèse accréditée par le principal intéressé !). Pas besoin 'grâce' à l'intermédiaire de celui-ci de s'insoler le dernier Tarentino pour recevoir sa dose quotidienne d'hémoglobine. Une approche biblique qui dérange, qui provoque et provoquera chez certains un haut le coeur, lorsque par exemple la chorégraphie des fouets s'imposera rapidement comme un des moments forts de cet opus. Un préambule à la valse des coups de marteau, épisode bien connu, mais dont le réalisme a de quoi secouer la pulpe du fond dixit une boisson gazeuse tout aussi connue. Jamais un film n'avait traduit cinématographiquement parlant les textes Saints avec cette vision carnassière. Une subjectivité qui reste à mon sens une référence, un épisode à voir et à méditer. Un fond qui prime sur la forme, tant ce monde a perdu, il me semble, une de ses priorités : 'La tolérance !'. A voir...