Qui a tué Bambi ?
Réalisateur:
Origine:
- France
Genres:
- Thriller
- Drame
Public:
Année de production: 2003
Date de sortie:
04/02/2004
Durée: 2h01
Synopsis :
Isabelle, jeune élève-infirmière, fait un stage dans le service de chirurgie où travaille sa cousine Véronique. La nuit, dans les couloirs du grand hôpital, elle croise le docteur Philipp. Prise de vertige, elle s'évanouit devant lui. Dans les jours qui suivent, alors que ses malaises se répètent, Isabelle est de plus en plus intriguée par ce chirurgien qui semble hanter l'hôpital, de jour comme de nuit, et qui s'intéresse de près à ses troubles. Elle est persuadée qu'il cache quelquechose.
Avis des internautesdu film Qui a tué Bambi ?
Publié le 30 janvier 2004
Voilà un avis cher ac acac qui n'est pas un avis sur un film mais un sermon bien moralisateur sur la dérive de notre civilisation. Prêchez la vertu si cela vous plaît, toujours est-il que nos salles de cinéma ne sont pas des chapelles. Sinon, et pour parler du film, ce qui me semble plus intéressant, voilà un très bon film français,assez atypique, qui doit autant à Lynch qu'au fascinant univers d'un très bon scénariste devenu très bon réalisateut.
Publié le 14 janvier 2004
Qui a tué Bambi? Voilà un film qui conviendrait pour illustrer dans un débat d'adultes la perversité qu'il y a à présenter des films où on prend un personnage atypique et on le montre comme si ce genre de personnages pouvait se présenter régulièrement. Dans un monde où une majorité de personnes sont peu formées à faire la distinction entre la fiction et la réalité, il y a fort à parier que nombreux seront ceux qui après ce film, penseront que dans le corps médical, il y a un certain nombre de personnes qui sont perverses. Alors que si elles existent probablement comme dans tous les corps sociaux, elles représentent sans doute une infime minorité. Quel beau résultat l'on aura atteint quand après avoir vu ce film, des personnes hésiteront à se faire opérer craignant qu'un pervers rode la nuit dans les chambres d'hôpital. Il faudra aussi un jour quand-même se poser la question si tous ces phantasmes, jusqu'aux plus pervers, que l'on montre au grand jour, choisissant la voie de l'art plus insidieuse encore que celle de la pornographie, plutôt que de jouer un rôle de catharsis que l'on lui prête si souvent, n'alimente ou n'enflamme pas au contraire la perversité de certains. Après cela on se lamentera que notre société tourne à rien… Mais peut-être en fais-je déjà trop en parlant de la sorte de ce film. Votre curiosité aiguisée, vous allez courir le voir, et vous serez déçus. Le mieux serait-t-il pas de se taire, et d'espérer que le film ne passe pas à la télévision? Mais en parler me délivre, moi qui suis fait de vertu et de chair. Ac acac
Alban